jeudi, mai 31, 2012

Falke, de Federico Vega



Falke : raconter l’Histoire à partir d’un échec

Une petite maison d’édition mexicaine publie, en 2004, Falke : roman d’un jeune auteur vénézuélien, Federico Vegas. Un livre très bien accueilli, puisqu'il sera en 2005 un succès de librairie et deviendra rapidement une référence de la littérature vénézuélienne actuelle.

Federico Vega part d’un épisode historique vénézuélien : l’insurrection d’un groupe d’exilés contre le dictateur Juan Vicente Gómez, dirigée par Román Delgado Chalvaud en 1929. Falke est le nom du navire allemand où voyagera un équipage de plus de cent hommes, 2000 fusils, 1288 boîtes de munitions et 2 millions de cartouches, depuis les côtes de la Mer du Nord jusqu'aux Caraïbes vénézuéliennes. Les témoignages de cette aventure conspiratrice sont multiples: extraits des journaux intimes, mémoires, lettres, biographies, articles de presse et chapitres de livres d’Histoire. C’est à partir de toute cette documentation que l’auteur construit un récit à la première personne : celle de Rafael Vega, son oncle, un personnage captivant. Le jeune étudiant en médecine à Paris, intelligent, sensible, d’un corrosif esprit critique, donne au roman une autre dimension, une conscience de l’échec, une lucidité de l’ombre qui manque justement à une tradition trop peuplée de héros.
Ainsi, un épisode de l’Histoire du début du vingtième siècle vénézuélien sert de point de départ pour construire une autre histoire, celle qui n’a jamais été représentée dans aucun manuel du Venezuela post-gomeciste : c'est l’exploration d’une aventure plutôt ‘quijotesca’, davantage que la célébration d’une expédition héroïque. L’auteur se sert d’un cadre historique pour faire démarrer le récit. Il nous raconte le départ, la formation du groupe - la junta libertadora, qui contient plusieurs références aux discours de Simón Bolívar -, la vie des protagonistes, un groupe de jeunes étudiants et vieux expatriés vénézuéliens à Paris, qui favorisent l’engagement du lecteur dans le voyage. C’est en suivant avec humour toutes les démarches précédant ce départ, ces petits événements qui n’ont justement pas été décrits dans le discours historique officiel, que le lecteur commence à se sentir complètement pris par l’effet de réel et, là, en pleine mer, semble se libérer la fiction. Le lecteur s’embarque dans l’inconnu jusqu'à l’arrivée du bateau près des côtes vénézuéliennes ; c’est aussi le début d’un drame majeur pour les apprentis héros et les vieux exilés qui dirigent l’expédition. Le Venezuela du début du XXe siècle, comme le Mexique de la Révolution, est un pays rural, ignorant, mais aussi pluriel, qui ne peut pas être libéré car n’y habite pas encore l’idée de nation.
Falke, où l’histoire se libère dans les espaces de la fiction pour nous délivrer de nouvelles possibilités de rapprochement, où les lecteurs sont invités à participer, comme dans un bon roman d’aventures, mais aussi à se retrouver psychologiquement. Un roman qui voyage dans la mémoire, explore l’absurde et se rapproche du présent pour articuler une communauté dans l’acte de raconter.

Paula Cadenas

lundi, mai 28, 2012

La vida conyugal, de Sergio Pitol

EL AUTOR
Escritor mexicano reconocido, diplomático, traductor. Como miembro de Servicios Exteriores viajó a Francia, Rusia. Residió en Roma, Pekín, Barcelona...

OBRA
Empezó a escribir en la madurez, (~30 libros) y la difusión de su obra fue tardía. Forma parte de la generación que quiere "matar a Gabo".

LA VIDA CONYUGAL
Decimocuarta novela.
La referencia temporal son los años cincuenta, el lugar Mexico en un ambiente urbano.
Es la historia de un matrimonio enfocada a partir de la mujer.
Ella es una advenediza, procede de una familia de clase popular, casándose consigue acceder a la alta sociedad mexicana. Cambia de nombre, pasa a llamarse Jacqueline y rechaza totalmente sus raíces humildes. Está muy satisfecha con su éxito.
Poco a poco por las infidelidades de su marido va sintiéndose frustrada, se aleja de él y lo mejor que se le ocurre es eliminarlo.
Sergio Pitol cuenta de una manera paródica las relaciones de pareja, los engaños y los intentos de eliminación en un marco de negocios y estafas.
Es la historia de un fracaso personal y matrimonial de una pareja fatalmente "unida hasta que la muerte la separe".
Escritura
Narración en 3era persona, relato extradiegético
Relato cronológico puntuado por prolepsis y analepsis, con ciertos desajustes en la historia.
Se desprende la impresión de observación más o menos científica al mismo tiempo que humorística.
Hace hincapié sobre la soledad, la incomprensión, el amor o el desamor, los desencuentros, el arte de arruinarse la vida.

Michèle Montagut

mercredi, mai 16, 2012

Perder es cuestión de método, de Santiago Gamboa

AUTOR
Nació en 1965 en Bogotá, vivió en Madrid y en París donde fue periodista en Radio France Inter.
OBRA
Perder es su segunda novela, fue publicada en 1997 por Editorial Mundadori Barcelona y adaptada al cine en 2005.
PERDER ES CUESTIÓN DE MÉTODO
Novela policial cuyo marco principal se ubica en Bogotá a finales de los 80.
El Capitán Moya contacta con Victor Silanpa, periodista en El Observador, después del descubrimiento de un cadáver a orillas del río Sisga. El choque al ver este cuerpo empalado (como si se tratara de un rito), deformado, porque estuvo en el agua, arrastra a Silanpa en una investigación desenfrenada para encontrar a los culpables de tal ignominia.
Desde entonces entramos de lleno en una novela negra. El enigma gira alrededor de unos terrenos muy codiciados y la investigación nos hace descubrir la ciudad como un laberinto con sus bajos fondos, la prostitución, la mafia, la corrupción política, inmobiliaria, los chanchullos. Todas estas facetas turbias Silanpa las va a descubrir llevando su investigación con la ayuda circunstancial de un detective improvisado Estupiñán muy avispado y digno de
confianza. Es el hermano de una de las víctimas.
Paralelamente el héroe vive una historia de amor algo complicada con Mónica. Podemos pensar que el título anuncia su desenlace. Investigación y desencuentros amorosos le hacen sufrir a Silanpa una degradación tanto moral como física.
En el relato de la investigación se insertan como en una puesta en abismo el relato autobiográfico del Capitán Moya, ¿Relato de un perdedor? Son capítulos muy cortos, tanto en la primera parte como en la segunda. Es Víctor Silanpa quien tiene la última palabra en el epílogo.
LO ORIGINAL
Es el estatuto ambiguo del personaje fundamentalmente perdido tanto en su vida personal como profesional. Oficialmente periodista se transforma en privado e incluso mantiene relaciones de "inspector de policía " con el Capitán Moya.
ESCRITURA
Lengua agradable, sencilla, relato cautivador con mucho humor y referencias culturales.
EJE INTERESANTE
Pintura de una sociedad decadente y agonizante.

Michèle Montagut

Consultez également l'avis de Maria Inés :
http://versionlibreorg.blogspot.fr/2012/10/perder-es-cuestion-de-metodo-de.html 

lundi, mai 14, 2012

Santiago Gamboa et la littérature latino-américaine

Selon l'écrivain colombien Santiago Gamboa, depuis le boom, la littérature latino-américaine a maintenant atteint "sa majorité". Il met toutefois un auteur en avant : le chilien Roberto Bolaño.
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/05/11/actualidad/1336761317_461722.html

La désirante, de Malika Mokeddem


L'auteure, Malika Mokeddem, est algérienne, née le 5 octobre 1949 à Kenadsa.
Elle est médecin, spécialiste en néphrologie, mais elle n'exerce plus depuis 1985 et se consacre à l'écriture.
Elle vit à Montpellier depuis 1979.
Elle a obtenu le Prix Littré, en 1991, pour Les hommes qui marchent (qui a été traduit en espagnol). Dans ses livres, transparaît son combat pour les femmes opprimées.


La désirante (livre publié en 2011 chez Grasset):

Le compagnon de la narratrice a disparu en mer. Seul son bateau, nommé Vent de sable, a été retrouvé à la dérive au large du golfe de Squillace (tout au sud de la botte italienne). Elle s'accroche à l'espoir qu'il n'est pas mort mais qu'il a dû être enlevé, même s'il n'y a eu aucune demande de rançon. Et elle va partir à sa recherche, depuis Montpellier où elle vit.
Voici un passage qui rend compte des sentiments très forts qui lient cette femme à son compagnon et de sa détermination sans faille à le retrouver :
 « Je prends le large et je te parle. Je te parle parce qu'à mon tour, je dois te convaincre que tu ne peux pas disparaître en Méditerranée sans que je sois capable de te retrouver. Je te parle parce que ton absence m'enchaîne à ce bateau plus solidement qu'aucun harnais. Je te parle parce que pour la première fois le manque a un corps, le tien. Je te parle pour que la mer te rende à moi. Je te parle parce que je te veux vivant. Je te parle de Vent de sable, ce grand vent qui de nouveau m'emporte. Avec ma propre détermination cette fois. »
La mer est évidemment très présente dans le récit, car la narratrice et son compagnon aiment naviguer. On y trouve de nombreuses descriptions de la vie des marins, par exemple : 
« Le vent, les vagues n'attendent pas. Redoublant de vigilance surtout par des mers de grande circulation comme celle-ci, les marins sont les plus souvent rivés entre cockpit et pont. Ils se nourrissent à la hâte. Leurs vaisselles débordent de l'évier. Ce n'est qu'à bon port qu'ils se soucient de ranger, de laver. Harassés mais comblés, ils se prêtent alors à ce rituel de l'arrivée avec une lenteur enfin déconnectée : remettre le bateau en ordre, le dessaler, se dessaouler eux-mêmes de l'ivresse de la traversée et domestiquer le mal de terre. »
C'est aussi le récit d'une enquête bien sûr, l'enquête que cette femme va mener pour essayer de comprendre comment son compagnon a pu disparaître. Elle en a l'expérience puisqu'elle a été journaliste.
La narratrice a un lien très physique avec la nature. Elle aime le sable qui lui rappelle celui du désert de son enfance, en Algérie. Elle se ressource au bord de la mer, sur la plage du Grand Travers :
« Le monde avait changé de siècle mais la mer était toujours la même. Ce jour de mai 2000, j'étais encore à la regarder. Juste de l'autre côté. Comme je le faisais là-bas. La terreur en moins. J'avais arpenté la plage du Grand Travers une partie de ce samedi après-midi. Elle n'a rien de particulier, si ce n'est qu'elle n'est pas bétonnée. Que j'en aime le nom, Grand Travers. Je me sentais tellement délabrée. J'avais tellement besoin de toucher le sable, de l'éprouver. Je m'y étais jetée, enfoncée, comme à mon habitude. Et comme d'habitude, son contact m'avait restituée à moi-même. »
Elle n'avait pas de famille, pas de maison, plus de pays puisqu'elle a quitté l'Algérie. Son compagnon est toute sa vie.
Elle évoque également la guerre civile en Algérie, qu'elle a fuie, puis l'exil.
Et son amour des livres qu'elle a dû laisser derrière elle en partant :
« Mon dernier regard fut pour les livres qui tapissaient tous mes murs. C'était là l'image du désastre des exils dans l'urgence : fuir comme une voleuse en abandonnant des textes qui m'avaient nourrie, portée, aidée à résister sans savoir si je pourrais, un jour, les récupérer. J'avais refermé ma porte sur le chagrin de cet abandon. »

On voit bien ici que Malika Mokeddem aime la langue française et les mots. Elle nous offre un très beau portrait d'une femme libre, forte et sensible.
C'est un récit très agréable à lire, même s'il y a parfois quelques longueurs. C'est une écriture très poétique qui fait la force du roman.
Rachel Mihault

El Banco del libro


C'est avec un grand plaisir que nous avons reçu Mme Maria Beatriz Medina, directrice du Banco del libro au Venezuela. Elle nous a présenté cette institution qui est née il y a maintenant 52 ans. Au départ, le but de cette institution était de sélectionner des manuels scolaires, mais très vite elle s'est consacrée à la fiction. Le prix «los mejores libros para niños y jóvenes», décerné par le Banco del libro, est aujourd'hui reconnu et référencé dans les bibliothèques. Ce prix est le résultat de l'expérience d'un comité qui travaille de façon ininterrompue depuis plus de vingt ans. En effet, il est important de comprendre que c'est à partir de la qualité du contenu et de la qualité esthétique que les choses peuvent changer : ceci est essentiel pour le Banco del libro. Il vient de recevoir un prix de l'Unesco à Dubaï pour le projet  «palabras para la no violencia».
Une institution qui travaille avec les gouvernements locaux, nationaux, la Banque mondiale, l'Union Européenne, quelques ambassades. Il édite des guides pour la promotion de la lecture et propose un programme de formation en ligne, en coopération avec l'Université Autonome de Barcelone. Maria Beatriz Medina nous a très gentiment offert quelques exemplaires des guides édités par el Banco del libro. Nous la remercions ici pour sa visite et lui souhaitons une bonne continuation au Venezuela, en espérant que nous pourrons continuer à échanger grâce aux nouvelles technologies ! (nous pourrions mettre en place un échange par skype et profiter des formations offertes par el Banco de libro)

samedi, mai 05, 2012

Rencontre avec Maria Clara Ferrer

Samedi 28 avril, nous avons eu le plaisir d'avoir un échange convivial et très enrichissant avec Maria Clara Ferrer, traductrice de la pièce du Brésilien Rodrigo de Roure, Les derniers jours de Gilda, jouée dans le cadre du dernier Festival de Théâvida.
http://theavida.com/
Née à Rio de Janeiro, elle vit à Paris depuis l'âge de 14 ans. Elle a traduit plusieurs pièces de jeunes auteurs brésiliens, et a écrit une pièce pour le théâtre. Elle est aussi comédienne (elle a notamment joué dans Le baiser sur l'asphalte, de Nelson Rodrigues, en 2004 au théâtre Mouffetard).
Elle nous a beaucoup appris sur le théâtre, l'écriture théâtrale et sa traduction. Nous la remercions chaleureusement, et espérons la revoir bientôt pour une prochaine rencontre !

mercredi, mai 02, 2012

La feria del libro de Bogotá

El diario El País publica una síntesis de los mejores momentos de la 25ª edición del encuentro literario, que finalizó ayer.

http://cultura.elpais.com/cultura/2012/05/01/actualidad/1335890679_598509.html 

Con el ritmo de la samba y el carnaval de Brasil finalizó este martes la XXV Feria Internacional del Libro de Bogotá, visitada por más de 415 mil personas y que tuvo como invitado especial a esta nación amazónica.

dimanche, avril 15, 2012

Ce que savent les baleines


Pino Cacucci est un écrivain, scénariste et traducteur italien, né en 1955.
Il a grandi en Italie, puis il a vécu à Paris et à Barcelone. Ensuite il a beaucoup voyagé en Amérique Latine et en particulier au Mexique.
Il a publié de nombreux livres de fiction et des essais. Il collabore aussi à différents journaux et revues. Il est également traducteur et il a traduit de nombreux auteurs latino-américains, notamment l'écrivain mexicain Paco Ignacio Taibo II, qui a d'ailleurs fait de lui un personnage de l'un de ses romans.
Il a écrit des romans entre polar, critique politique et récit de voyage, dont il situe souvent l'action au Mexique. On y trouve tout à la fois une description de la réalité sociale, politique, historique et géographique du Mexique.
Il a obtenu de nombreux prix littéraires, et le prix de l’Institut Cervantès pour la meilleure traduction en 2002.
En 2010, pour
Ce que savent les baleines, il a obtenu le Prix de littérature d’aventure Emilio Salgari et le Prix de littérature de voyage de la ville de Palestrina.

Ce que savent les baleines (traduit de l'italien par Lise Chapuis, éd. Christian Bourgois, 2009 ; 2012 pour la traduction française) :
c'est un récit de voyage.
Un voyage de plus de 2 000 km à travers la péninsule de la Basse-Californie.
Pino Cacucci parcourt la péninsule depuis la ville de La Paz jusqu'à la ville-frontière de Tijuana. Et il nous raconte la beauté des paysages, des anecdotes historiques, l'histoire ancienne des indiens de la région et la conquête espagnole, les missions jésuites, et aussi la vie des baleines qui viennent se reproduire dans ce qui est aujourd'hui un sanctuaire. Car le Mexique a été le premier pays à instaurer des espaces pour les protéger.

Il nous offre à la fois de superbes descriptions des paysages et un récit de voyage, qui donne vraiment envie de le suivre:
"j'ai préféré commencer le voyage depuis La Paz, capitale de la Baja California Sur, insidieuse et paisible, où j'ai redécouvert une habitude inconnue dans les villes italiennes : il suffit de poser à peine un pied en dehors du trottoir pour que la situation s'arrête comme par enchantement ; les automobilistes vous regardent en essayant de comprendre si vous avez ou non l'intention de traverser, et il m'est parfois arrivé de le faire rien que pour ne pas les décevoir. C'est un des nombreux détails qui font de la Baja Sur un endroit tranquille et accueillant, au rythme relax, pas trop peuplé, avec des petites villes à taille d'homme -et non d'automobile- où énormément de gens des Etats-Unis et du Canada viennent passer l'hiver et se fixent définitivement."
C'est également un plaidoyer pour le respect de la nature :
"A la base, il y a toujours le profit, y compris celui qui dérive de l'évacuation clandestine de déchets  toxiques, mais surtout l'usage quotidien de pesticides et d'une infinité de substances polluantes qui finissent, tôt ou tard, à la mer. Nous avons fait de l'économie le but suprême, unique, et envoyé au diable tout le reste, y compris les baleines. [...] L'expression la plus extrême de notre folie est que l'on considère comme sages ceux qui placent les considérations économiques au-dessus de tout et que l'on se moque de ceux qui voient la folie de ce système de valeurs et le taxent de peu réaliste."
N'hésitez pas à suivre Pino Cacucci en Baja California, je vous le recommande !
Rachel Mihault
 





mercredi, avril 04, 2012

Présentation du livre Les aventures d'Adèle Sotrèle

Maman est mutée au Mexique
Dans Les aventures d’Adèle Sotrèle, le numéro 1 :

Texte : Marie-Ange Brillaud-Illustrations et mise en page Aurélie Brillaud-Boissaye

Éditions LIMAYA (auto-édition), 2009, 28 pages illustrées, 10€
En vente sur le site où vous pouvez feuilleter le livre


C’est l’histoire d’Adèle, une petite fille rousse aux yeux bleus dont la maman, chercheuse au CNRS, est mutée au nord du Mexique pour y  étudier un certain cactus : le nopal. Son père est artiste peintre.

Elle arrive dans un pays dont elle ne connaît pas la langue et doit se faire aux coutumes, au décalage horaire, à l’uniforme à l’école et à l’école tout court, munie en tout et pour tout d’un dictionnaire !

Mais en même temps, au bout de quelques mois, elle se fait deux amis, un frère et une sœur, Pedrito et Guadalupe, qui vont l’initier à leurs richesses culturelles, culinaires, archéologiques. À la fin le jeune lecteur a droit à une recette typique, facile à cuisiner.

Les illustrations mettent en valeur la variété de la culture mexicaine et on apprend un certain nombre de choses sur ce pays magnifique et sur la difficulté qu’éprouve un enfant à « débarquer » dans un pays inconnu.

M-A B

vendredi, mars 23, 2012

UNESCO: La donation du livre pour le developpement

L'UNESCO: La donation du livre pour le développement

Article publié sur ASFORED


"Le don de livres concerne les éditeurs, les distributeurs, les bibliothèques, les particuliers. Son principal objectif est de fournir des ouvrages aux pays en voie de développement. Divers avantages fiscaux encouragent cette pratique.

Dans le cadre de son programme Alliance globale pour la diversité culturelle, l’Unesco a publié, en septembre 2004, un manuel destiné à tous ceux qui souhaitent s’associer à un projet de donation de livres ou créer un tel projet.
Ce manuel, intitulé La Donation du livre pour le développement, insiste sur la dimension politique des programmes de donation : selon son auteur, Mauro Rosi, le but d’un projet de donation n’est pas de débarrasser le donateur d’un surplus d’ouvrages, mais d’encourager la création littéraire, l’édition et la lecture dans le pays bénéficiaire, et de contribuer à développer sur place les réseaux de diffusion des livres.
Les aspects pratiques de la donation sont également analysés :
  • relations entre donateurs et bénéficiaires ;
  • identification, collecte et stockage des ouvrages ;
  • transport et formalités douanières ;
  • acheminement vers le lecteur ;
  • intervention de mécènes et de volontaires. 
En annexe : 
  • la charte du don de livres ;
  • un modèle de convention de partenariat entre le donateur et l’organisateur d’un projet;
  • des liens et contacts utiles. "

Un Jardin des livres nous offre 5% de réduction

Bonjour à tous,
La librairie Un jardin de livres nous offre 5% de réduction jusqu'au 31 mars!

Voici une petite liste (non exhaustive) de ce que nous pourrons y trouver :


De Santiago Gamboa 
Perder es cuestión de método
Para seguir las aventuras nada corrientes de Victor Silanpa, periodista y detective privado en sus ratos libres. Bogotá: el retrato feroz de una sociedad decadente. Un ritmo trepidante estructurado por relatos 
cortos que se desplazan entre la acción, la truculencia y el amor.

Perdre est une question de methode
On peut y suivre les aventures de Victor Silanpa, journaliste et 
détective privé.  Bogotá : un portrait terrible d’une société
décadente. Un rythme trépidant structuré  par de courts récits qui bouscule entre l’action, la truculence et l’amour.

Du même auteur... Los impostores

De Hector Abad 
El olvido que seremos
El relato duro y no sin humor de un crimen, la historia de un hombre y de una sociedad: la Colombia actual. 

Reconocido por Manuel Rivas, Javier Cercas y Mario Vargas Llosa

FAVORITO de la crítica y el público español y latinoamericano
Premio de la Feria del Libro de Madrid 2008 

L'oubli que nous serons 
Gallimard du Monde entier
Traduit par Albert Bensoussan de l'espagnol.
Le récit d'un crime, l'histoire d'un homme et d'une société: la Colombie actuelle.

Salué par Manuel Rivas, Javier Cercas et Mario Vargas Llosa 
le livre s'est placé pendant plus de six mois parmi les préférés du public en Espagne et en 
Amérique latine
En 2008 le Syndicat de l'Edition et les libraires lui ont attribué le Prix de la Foire du livre de Madrid.

De Álvaro Mutis 
Un bel morir
La neige de l'amiral
La dernière escale du Tramp Steamer

TODA Mafalda!

Les plus belles comptines espagnoles


J. Cortázar, El discurso del oso
etc etc etc

(plusieurs de ces titres sont disponibles en français et en espagnol)

A bientôt !

Rachel et Paula

dos presidentes hablan del placer de la lectura y el pensamiento creativo

¿Aires de cambio para América Latina? Más allá de discursos vacíos: dos presidentes hablan del placer de la lectura y el pensamiento creativo

“Hay que enseñar la lectura como un placer, no como una obligación”


El presidente colombiano, Juan Manuel Santos, ha resaltado la importancia de la lectura como "la herramienta más eficaz para encontrar la equidad en un territorio como el nuestro”, durante el acto de inauguración del Primer Encuentro Internacional de Formación de Lectores en la Primera Infancia organizado en Bogotá por la Fundación Santillana y el Gobierno de Colombia. Santos destacó además que su gobierno seguirá apoyando las iniciativas para la primera infancia, “fortaleciendo programas que incentiven el pensamiento creativo y articulando los esfuerzos de las diversas entidades hasta que cada niño, en todos los rincones del país, reciba una atención integral de calidad”. Además recordó que se han triplicado las inversiones en lectura para la primera infancia, y garantizó que éstas “se mantendrán durante los años de nuestro gobierno”. Si los libros son un placer, “hay que enseñar la lectura como un placer y no como una obligación, y los primeros que podemos y debemos hacerlo somos nosotros, los padres de familia”, concluyó.


El presidente de Uruguay, José Mujica, trasmitió de una forma dulcemente clara el valor de la cultura


Palabras de José Mújica, presidente de Uruguay, pronunciadas en un discurso en favor de la Educación. (Tomado del blog de la org “Educación sin fronteras” http://www.educacionsinfronteras.org/es/82/106020/)
En esta vida, no se trata sólo de producir: también hay que disfrutar. Ustedes saben mejor que nadie que en el conocimiento y la cultura no sólo hay esfuerzo sino también placer. Dicen que la gente que trota por la rambla, llega un punto en el que entra en una especie de éxtasis donde ya no existe el cansancio y sólo queda el placer. Creo que con el conocimiento y la cultura pasa lo mismo. Llega un punto donde estudiar, o investigar, o aprender, ya no es un esfuerzo y es puro disfrute. ¡Qué bueno sería que estos manjares estuvieran a disposición de mucha gente!
Qué bueno sería, si en la canasta de la calidad de la vida que el Uruguay puede ofrecer a su gente, hubiera una buena cantidad de consumos intelectuales. No porque sea elegante sino porque es placentero. Porque se disfruta, con la misma intensidad con la que se puede disfrutar un plato de tallarines.
¡No hay una lista obligatoria de las cosas que nos hacen felices! Algunos pueden pensar que el mundo ideal es un lugar repleto de shopping centers. En ese mundo la gente es feliz porque todos pueden salir llenos de bolsas de ropa nueva y de cajas de electrodomésticos. No tengo nada contra esa visión, sólo digo que no es la única posible. Digo que también podemos pensar en un país donde la gente elige arreglar las cosas en lugar de tirarlas, elige un auto chico en lugar de un auto grande, elige abrigarse en lugar de subir la calefacción.
Despilfarrar no es lo que hacen las sociedades más maduras. Vayan a Holanda y vean las ciudades repletas de bicicletas. Allí se van a dar cuenta de que el consumismo no es la elección de la verdadera aristocracia de la humanidad. Es la elección de los noveleros y los frívolos. Los holandeses andan en bicicleta, las usan para ir a trabajar pero también para ir a los conciertos o a los parques. Porque han llegado a un nivel en el que su felicidad cotidiana se alimenta tanto de consumos materiales como intelectuales. Así que amigos, vayan y contagien el placer por el conocimiento. En paralelo, mi modesta contribución va a ser tratar de que los uruguayos anden de bicicleteada en bicicleteada.
Y amigos, el puente entre este hoy y ese mañana que queremos tiene un nombre y se llama educación. Y mire que es un puente largo y difícil de cruzar. Porque una cosa es la retórica de la educación y otra cosa es que nos decidamos a hacer los sacrificios que implica lanzar un gran esfuerzo educativo y sostenerlo en el tiempo. Las inversiones en educación son de rendimiento lento, no le lucen a ningún gobierno, movilizan resistencias y obligan a postergar otras demandas. Pero hay que hacerlo. Se lo debemos a nuestros hijos y nietos. Y hay que hacerlo ahora, cuando todavía está fresco el milagro tecnológico de Internet y se abren oportunidades nunca vistas de acceso al conocimiento.
Yo me crié con la radio, vi nacer la televisión, después la televisión en colores, después las transmisiones por satélite. Después resultó que en mi televisor aparecían cuarenta canales, incluidos los que trasmitían en directo desde Estados Unidos, España e Italia. Después los celulares y después la computadora, que al principio sólo servía para procesar números. Cada una de esas veces, me quedé con la boca abierta. Pero ahora con Internet se me agotó la capacidad de sorpresa. Me siento como aquellos humanos que vieron una rueda por primera vez. O como los que vieron el fuego por primera vez. Uno siente que le tocó en suerte vivir un hito en la historia.
Se están abriendo las puertas de todas las bibliotecas y de todos los museos; van a estar a disposición, todas las revistas científicas y todos los libros del mundo. Y probablemente todas las películas y todas las músicas del mundo. Es abrumador.
Por eso necesitamos que todos los uruguayos y sobre todo los uruguayitos sepan nadar en ese torrente. Hay que subirse a esa corriente y navegar en ella como pez en el agua. Lo conseguiremos si está sólida esa matriz intelectual de la que hablábamos antes. Si nuestros chiquilines saben razonar en orden y saben hacerse las preguntas que valen la pena.
Es como una carrera en dos pistas, allá arriba en el mundo el océano de información, acá abajo preparándonos para la navegación trasatlántica. Escuelas de tiempo completo, facultades en el interior, enseñanza terciaria masificada. Y probablemente, inglés desde el preescolar en la enseñanza pública. Porque el inglés no es el idioma que hablan los yanquis, es el idioma con el que los chinos se entienden con el mundo. No podemos estar afuera. No podemos dejar afuera a nuestros chiquilines. Esas son las herramientas que nos habilitan a interactuar con la explosión universal del conocimiento. Este mundo nuevo no nos simplifica la vida, nos la complica..Nos obliga a ir más lejos y más hondo en la educación.
No hay tarea más grande delante de nosotros "La única lucha que se pierde, es la que se abandona. Hasta la victoria siempre!!!


dimanche, mars 18, 2012

Présentation de Los almuerzos de Evelio Rosero


Evelio Rosero s’est essayé à différents genres littéraires comme la nouvelle, le roman, l’essai, la poésie, le théâtre et les livres pour enfants.

Son dernier roman, La carroza de Bolívar a été présenté au «Hay Festival de Cathagène des Indes» en janvier 2012. Rosero précise qu’il n’a pas écrit ce livre pour détruire le mythe de Bolívar, mais plutôt pour rétablir une vérité qui a été occultée pendant 200 ans.


Los almuerzos a été publié en septembre 2009 chez Tusquets. C’est un roman court de 136 pages dont le titre pourrait être en français Les déjeuners de bienfaisance. En effet ce roman raconte l’histoire d’un bossu attaché à une paroisse de Bogota, dont le travail consiste à organiser et superviser des déjeuners de charité pour les nécessiteux dans une salle qui peut accueillir 99 personnes.


Presentation d'Irene Vasco et ses lieux fantastiques


          Lugares fantásticos de Colombia
Ediciones B, Bogotá 2010.

Nous avons beaucoup aimé Lugares fantásticos de Colombia:  ce voyage à la découverte de la Colombie nous est présenté comme une aventure fantastique... 

Les illustrations de la couverture nous invitent à entrer dans un monde enchanté : nous y voyons une fée, une sorcière, un petit singe espiègle, des notes de musique, un arbre qui marche...