mercredi, novembre 28, 2012
Andrea Echeverri
http://m.semana.com/enfoque-principal/terca-como-mula-canto-como-ninguna/188224-3.aspx
Des nouvelles de la FIL...
http://blogs.elpais.com/papeles-perdidos/2012/11/entre-premios-y-homenajes.html
à suivre...
plus d'informations sur la Foire du Livre de Guadalajara
http://www.fil.com.mx/
(le Chili est le pays invité cette année)
mardi, novembre 20, 2012
Notre festival a connu un beau succès !
Le film projeté en ouverture, vendredi soir, a été très apprécié : Perder es cuestión de método (Perdre est une question de méthode), de Sergio Cabrera.
Patrick Bedos présente au public de la salle Rabelais (à Montpellier) le film Perdre est une question de méthode, de Sergio Cabrera.
La table ronde du samedi après-midi, sur le thème "Littérature et cinéma colombiens : l'esthétique de la violence", a également recueilli tous les suffrages.
samedi, novembre 10, 2012
Le programme du festival de cinéma
Voici le programme du festival de cinéma organisé par notre association, Amitiés franco-colombiennes de Montpellier, salle Rabelais à Montpellier (du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2012).
A noter tout particulièrement :
la table ronde "Littérature et cinéma colombiens : l'esthétique de la violence". Avec Christian Gros, sociologue, professeur émérite à l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine - Université de Paris III ; Patrick Bedos, programmateur de cinéma ; Carlos Tous, doctorant en littérature colombienne. Modératrice : Paula Cadenas, spécialiste en littérature comparée.
L'entrée est libre pour la table ronde.
Petite restauration sur place.
Tous les films sont en espagnol sous-titrés en français.
Entrée 4 euros, pass festival 10 euros, 5 euros étudiants (pass culture).
mardi, octobre 30, 2012
L'écrivain et l'autre
lundi, octobre 22, 2012
35 morts
Je vais m'y mettre !
dimanche, octobre 21, 2012
Juan Gabriel Vásquez, El ruido de las cosas al caer
Juan Gabriel Vásquez
Santillana Ediciones, 2012
(Premio Alfaguara de novela 2011)
dimanche, octobre 14, 2012
Perder es cuestión de método, de Santiago Gamboa
samedi, octobre 13, 2012
Mapuche
Rachel Mihault
vendredi, octobre 12, 2012
Los ejércitos, de Evelio Rosero
lundi, octobre 08, 2012
Réservez votre place !
http://www.weezevent.com/regards-sur-le-cinema-de-colombie-et-amerique-du-sud
Prenez vos places, vous ne le regretterez pas !
Avec en ouverture le vendredi soir : Perdre est une question de méthode, de Sergio Cabrera, adapté du célèbre roman de Santiago Gamboa.
Le samedi 17 novembre aura lieu une table ronde autour du roman et du film.
jeudi, septembre 27, 2012
La capitana, de Elsa Osorio
- C'est une promotion ? Ironisa Mika sur le point d'exploser. Vous pouvez vous la garder.
- Excusez-moi, camarade commandant. Reprenons les choses. J'ai besoin de comprendre votre proposition : si c'est une manière de m'écarter parce que le fait que je sois une femme est un problème pour les autres officiers, vous n'avez pas besoin de m'indemniser avec un grade à rallonge aussi inutile. - Elle essayait de se contrôler mais la colère la gagnait – Je peux revenir dans ma colonne et demander à un camarade d'en prendre le commandement, je préfère ça à un titre ronflant mais administratif et absurde. »
La capitana, de Elsa Osorio, éditions Métailié, 2012
Vous avez aimé ce livre ? Vous souhaitez nous en parler ici ? N'hésitez pas à nous laisser un commentaire !
mardi, juillet 31, 2012
Le pianiste afghan
Pour son premier roman, Chabname Zariâb s'est inspirée de sa propre histoire. Vers l'âge de six ou sept ans, l'héroïne quitte l'Afghanistan, alors occupé par l'armée soviétique, avec sa famille pour venir vivre à Montpellier.
Elle nous offre son regard sur l'Afghanistan d'hier et d'aujourd'hui :
« Dans mon pays à moi, dans cette patrie que j'ai connue, dans ces courts souvenirs qui me sont si précieux, la vertu ne se mesurait pas à la longueur de la barbe ! Les femmes n'étaient pas des fantômes, et les hommes n'étaient pas des bourreaux ! J'ai honte d'appartenir à ce nouveau pays.
J'avais lu qu'une journaliste allemande, après la Deuxième Guerre mondiale, se disait suédoise lorsqu'elle voyageait. Je commence à la comprendre. Faudra-t-il un jour que moi, qui refuse d'appartenir à un autre pays que celui qui m'a vu naître, je me dise française ? Comment puis-je expliquer que moi, j'appartiens à l'Afghanistan d'avant ? Mais qui connaît l'Afghanistan d'avant ? »
Elle nous raconte le choc de l'arrivée à Montpellier, puis toutes les difficultés liées à l'intégration d'une enfant immigrée. Ainsi par exemple, l'adoption de la langue du pays d'accueil et la perte de la langue d'origine, et les conséquences qu'elles peuvent avoir au sein de la famille :
« Je commence à comprendre mon père, ce maniaque de la justesse de la langue, quand il nous faisait répéter toute une phrase en persan parce que nous y avions intégré un mot français. A l'époque, cela me gâchait tout le plaisir de lui raconter mes petites histoires. Son pointillisme m'énervait. Je préférais encore ne plus lui parler, et c'est comme cela que, petit à petit, nous nous sommes éloignés. Plus j'avançais en français, moins je maîtrisais le persan. Je mesure la dimension désastreuse de ces petites fautes suivies de ces corrections, et leurs ravages dans les familles d'origine étrangère. Ce sont elles qui créent le conflit, la distance puis le silence. Mais comment faire autrement ? »
Puis, après plusieurs années passées en France, la jeune fille décide un beau jour de retourner en Afghanistan pour tenter de retrouver son ami d'enfance. Nous la suivrons alors dans son voyage et sa découverte de l'Afghanistan d'aujourd'hui, à la recherche de son « pianiste afghan ».
Un récit très bien mené, qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Cette jeune auteure a bien mérité le prix Méditerranée des lycéens 2012.
Un roman à recommander à la traduction.
Rachel Mihault
Chabname Zariâb, Le pianiste afghan, Editions de l'Aube, 2011
samedi, juillet 07, 2012
Ce fut une belle rencontre
La rencontre organisée par notre Comité de Lecture, qui a eu lieu le 22 juin 2012 à l'Espace Martin Luther King à Montpellier, fut un franc succès ! Le public, venu nombreux, a beaucoup apprécié la lecture des textes de Frédéric Jacques Temple et de Rafael Cadenas, ainsi que l'échange qui a pu s'instaurer avec ces deux grands poètes.