Pages

dimanche, octobre 29, 2023

Projet Bali : collecte de livres pour enfants à l'attention des familles de détenus (2023)


Notre association de lecteurs/lectrices soutient la création de
«Boîtes à Livres» (
BALI de son petit nom)
pour des enfants (de 0 à 10 ans)
rendant visite à un parent détenu

Les Collecteurs organisent une collecte de livres d'enfant – état neuf ou très bon état – pour les offrir à des enfants de détenus qui viennent rencontrer leur parent.

Les livres seront mis à leur disposition dans les salles d’accueil pour les familles en attente de parloir ou dans les salles d’accueil « parents-enfants ».

En partenariat avec des associations de soutien aux familles sur les Centres de détention de Montpellier-Maguelone et Nîmes.


Mise à jour d'octobre 2023

Fin septembre 2023, Claire E., membre des Collecteurs et visiteuse Cimade, a remis  un lot de 14 livres pour enfants au SPIP (Service pénitentiaire  d’insertion et de probation) de la prison de Villeneuve-Les-Maguelone .

Madame Braun est responsable de ce nouveau projet qui vise à remettre un livre à un père détenu qui, lors de la visite de son enfant au parloir et après l’avoir lu avec lui, le lui offrira en cadeau.

samedi, octobre 07, 2023

"Il n’y a pas de Ajar" de Delphine HORVILLEUR (France)


Grâce à notre amie Hélène Honnorat membre des Collecteurs, j’ai découvert « Il n’y a pas de Ajar » de l’autrice Delphine Horvilleur et c’est un très bon livre.

D’abord parce qu’il est écrit par Delphine Horvilleur, brillante intellectuelle qui est par ailleurs une femme rabbin, qui nous a enchanté avec « Vivre avec nos morts » – entre autres.

Mais aussi parce que cet essai (mais est-ce un essai ? Difficile à cataloguer) est sous-titré : « Monologue contre l’identité ». « L’humour est une affirmation de supériorité de l’homme sur ce qui lui arrive », cite-t-elle en exergue de cette partie, une citation de Romain Gary dont il va être beaucoup question dans cet essai.

Et c’est vrai que ça fait du bien, dans ces quelques phrases, d’entendre un souffle totalement différent de ces messages identitaires qu’on entend sur toutes les ondes et sur tous les réseaux sociaux.
Pour tenir son propos, et dans une première partie, elle rend un hommage appuyé à ce subterfuge bien connu des littéraires du dédoublement de Romain Gary en Émile Ajar obtenant deux fois le Prix Goncourt sous deux identités différentes.