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lundi, novembre 25, 2013

Soirée consacrée au poète Oscar Hahn

Présentation d'un grand poète





Notre association aura le plaisir de proposer, jeudi 28 novembre à 18h30, Espace Martin Luther King à Montpellier, une présentation de Oscar Hahn (prix Neruda de poésie) par Josiane Gourinchas (traductrice).
Elle sera accompagnée par Nicole Schandeler pour les lectures et par Colin Geniet (violon) pour les pauses musicales.
Nous partagerons ensuite le verre de l'amitié. Nous vous attendons nombreux !

dimanche, novembre 24, 2013

"Una lengua cambiante y múltiple" de Sergio Ramírez



Aquí les dejamos fragmentos del artículo, "Una lengua cambiante y múltiple", que ha publicado el escritor nicaragüense Sergio Ramírez en el periódico El País, España, después del Congreso de la lengua que se celebró en Panamá:     

 
"Español de islas y tierra firme, deltas, pampas, cordilleras, selvas, costas ardientes, páramos desolados, subiendo hacia los volcanes y bajando hacia la mar, ningún otro idioma es dueño de un territorio tan vasto.

dimanche, novembre 10, 2013

La soirée du 7 novembre salle Pétrarque

Nous avons été invités par Christian Malaplate, délégué régional de la Société des poètes français, à présenter un petit panorama de la littérature colombienne contemporaine.

Nous avons passé une très bonne soirée et avons pu lire des textes de Alvaro Mutis, Juan Manuel Roca et Piedad Bonnet.


Canción del Este
Álvaro Mutis

A la vuelta de la esquina
un ángel invisible espera;
una vaga niebla, un espectro desvaído
te dirá algunas palabras del pasado.
Como agua de acequia, el tiempo
cava en ti su arduo trabajo
de días y semanas,
de años sin nombre ni recuerdo.
A la vuelta de la esquina
te seguirá esperando vanamente
ése que no fuiste, ése que murió
de tanto ser tú mismo lo que eres.
Ni la más leve sospecha,
ni la más leve sombra
te indica lo que pudiera haber sido
ese encuentro. Y, sin embargo,
allí estaba la clave
de tu breve dicha sobre la tierra.
 


Chanson de l’est
Álvaro Mutis

À deux pas d’ici
un ange invisible attend ;
un vague brouillard, un spectre diffus
te dira quelques mots du passé.
Telle l’eau du ruisseau, le temps
creuse en toi son dur labeur
de jours et de semaines,
d’années sans nom ni souvenir.
À deux pas d’ici
continuera à t’attendre en vain
celui que tu ne fus pas, celui qui mourut
de tant être toi-même ce que tu es.
Pas le moindre soupçon,
ni la moindre ombre
ne t’indique ce qu’aurait pu être
cette rencontre. Et pourtant,
c’est là qu’était la clé
de ton bref bonheur sur terre.