Tout d’abord, une précision concernant le titre du livre : au
Japon, le Pachinko est une sorte de flipper vertical ; le joueur regarde
les billes tomber sans vraiment pouvoir intervenir. Plus il récupère de billes,
plus il a de points.
La salle de jeux où sont rassemblés ces flippers s’appelle également un Pachinko.
Le grand-père de la narratrice tient un Pachinko à Tokyo.
La salle de jeux où sont rassemblés ces flippers s’appelle également un Pachinko.
Le grand-père de la narratrice tient un Pachinko à Tokyo.
Claire, la narratrice, est une jeune femme franco-coréenne qui vit
en Suisse (double de l’auteur, de manière encore plus marquée que dans Hiver à
Sokcho).
Les grands-parents de Claire ont quitté leur Corée natale, il y a une cinquantaine d’année ( Guerre de Corée) pour trouver refuge à Tokyo.
Les grands-parents de Claire ont quitté leur Corée natale, il y a une cinquantaine d’année ( Guerre de Corée) pour trouver refuge à Tokyo.
Un été, la jeune femme vient leur rendre visite ; avec le projet de les convaincre de revenir en pèlerinage dans leur ville natale de Corée.
C’est un roman sur le flou des identités
- Identité de la narratrice
- Identité des grands parents exilés
- Identité de la gamine japonaise à qui Claire
apprend le français
Le Japon apparaissant comme un pays ambivalent : il a
accueilli des réfugiés coréens sans vraiment chercher à les intégrer ;
mais ces exilés tiennent-ils vraiment à rentrer dans le moule japonais ?
Le roman est moins réussi qu’un Hiver à Sokcho parce qu’il
cherche à reprendre les ingrédients autobiographiques du livre précédent sans
trouver une forme neuve qui les assemble de manière homogène.
Mais à vingt-sept ans Elisa Shua Dusapin est un écrivain prometteur.
Mais à vingt-sept ans Elisa Shua Dusapin est un écrivain prometteur.
Jean-Louis Terrade
Les billes du pachinko, Elisa Shua Dusapin, éditions Zoé, 2018
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