"Ah, ce n’était pas gagné ! Beaucoup d’éléments
dissuasifs, de mon point de vue :
• CITY ON FIRE est un pavé (1244 pages en poche), et depuis
que j’ai mis à la poubelle un morceau de ma vie pour avaler « La
vérité sur l’affaire Harry Quebert », qui réussit à être
à la fois insipide et indigeste alors qu’il en compte environ la
moitié (670 p.), je cultivais la méfiance ! Mais je me suis
dit que « Belle du Seigneur » (1110 pages) ne m’avait
jamais pesé, au contraire, pour m’encourager à passer outre.
• L’un des arguments publicitaires, à l’époque du
lancement (2015) consistait à bramer : premier roman le plus
cher de l’Histoire ! Deux millions versés à l’auteur par
l’éditeur américain !! (Knopf). Hollywood a acheté les
droits avant même sa parution !!! Qui dit mieux ? (Plon,
pour l’édition française, n’a pas révélé le montant de son
offre). Ce n’est pas forcément un gage de qualité… sinon celle
du marketing, et celle de l’agent.
• La culture punk, le hard rock, les tourments adolescents,
l’alcool, la drogue tiennent une place importante dans la narration
(nous sommes en 1976-77) or ce ne sont pas des sujets qui figurent au
premier plan de mes thèmes favoris en littérature… ni dans la
vie.
Tant pis ! J’ai plongé.