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jeudi, décembre 18, 2025

Rencontre « Les Collecteurs vous invitent à découvrir deux récits nés en terre colonisée, de l’Asie aux Antilles »

Deuxième rencontre publique des Collecteurs pour cette saison 2025/2026 !

Pierre Bau, auteur, nous parlera de son roman ‘Fermer les yeux me réveille’  paru aux éditions Gope. « La deuxième guerre mondiale enfin vue par les Asiatiques. Curieusement, ce point de vue n’avait jamais été abordé. », nous dit-il.

Nicole Penciolelli, plasticienne ici illustratrice, et Philippe Vinard, l’un des éditeurs des Éditions des Quatre Seigneurs, nous présenteront ‘Ti-Joj au pays sans chapeau’, un conte écrit par Mireille Aïn sur la mort dans le vodou haïtien.

Cette rencontre sera animée par Nathalie Bouly. 

Nous vous donnons rendez-vous au Gazette Café le mardi 27 janvier 2026 à 18h... et vous souhaitons d'ici là une bonne fin d'année !

 

 

"Gratte-ciel" d'Aldicius (France)


Découvert lors de la rencontre des Collecteurs au Gazette Café du 9 décembre dernier, ce livre m’a vraiment emballée ! Beau récit de formation, « Gratte-ciel » d’Aldicius est très réussi.

Ils en disent ça sur le site internet de l’Astegore, la maison d’édition basée à Valflaunès et créée sur mesure pour et à partir de cet ouvrage :

« Premier volume des Autochroniques d'Aldicius, Gratte-Ciel est un récit autobiographique illustré retraçant une année de voyage à New York qui s’avéra déterminante dans le parcours personnel de l’auteur. Mêlant narration intérieure, extraits de lettres, poèmes, planches de BD, texte en prose et dessins, la richesse des modes d’expression offre un récit initiatique original et captivant sur l’identité et le dépassement d’un traumatisme. »

jeudi, décembre 04, 2025

"L'invention des miroirs" de Mérédith Le Dez (France)


Pour toute personne écrivant, ce livre est un modèle : quel est le miroir de l’écrivain, sincère et inaliénable ? Quelle est cette quête menée par chacun ? Quelle est cette identité plus vraie que nature ? Poser la question ce n’est pas encore y répondre mais c’est déjà un début !

Il est indéniable que la poésie est exhalée dans ces évocations, une telle proximité et une telle sensibilité nous anime dans la tendresse d’une respiration.

François Szabó

"L'invention des miroirs" de Mérédith Le Dez. Editions des femmes-Antoinette Fouque, 2025. 208 pages.

"Le glamour" de Christopher Priest, traduit par Michelle Charrier (Angleterre)


Surprenant et fascinant roman signé par une des plus belles plumes de nos jours, ce livre ne peut pas laisser indifférent : il peut irriter, troubler, mais au-delà, la force de la littérature est de tout surmonter et dépasser. Cette ferveur est capable de tout. Où se trouve la fiction et la réalité ? On peut tout apprendre dans les livres mais cela est vain si l’on n’a pas saisi la puissance de l’amour.


François Szabó


"Le glamour" de Christopher Priest (1984), traduit par Michelle Charrier. Folio SF, 2012. 416 pages.

lundi, décembre 01, 2025

"L’arbre aux haricots" de Barbara Kingsolver, traduit par Martine Béquié (États-Unis-d'Amérique)


Je pense que j’en suis à ma troisième ou quatrième lecture de "L'arbre aux haricots" qui est pour moi roman bonbon ! J’ai dû le lire la première fois à sa sortie en France, c’est à dire vers 1995 ou 1996… (Je l’ai même racheté en 2009, en Guadeloupe ! Comme souvent avec les livres que j’aime bien, j’avais dû le prêter et il n’était pas revenu. Bref.)

Ce week-end ? J’ai de nouveau avalé les 313 pages de la version poche en deux jours et des poussières… Et trente ans plus tard, le plaisir est le même, ce qui n’est vraiment pas toujours le cas.

J’aime tout dans ce roman.

Les lieux décrits, à la fois hostiles et attachants – c’est une Amérique aride, pauvre et plutôt débrouillarde qui est décrite –, aussi bien sur la route qui mène la narratrice du Kentucky à l’Arizona, en passant par l’Oklahoma et le Nouveau-Mexique, qu’à Tucson où sa voiture la lâche et où elle s’installe. Au départ donc, c’est un road-movie de près de 3000 km ; Taylor, la narratrice qui a grandi avec sa mère célibataire aimante et fauchée, décide vers 25 ans de partir à l’aventure.