mardi, mars 08, 2016
« Et ton absence se fera chair » de Siham Bouhlal (Maroc-France)
samedi, mars 27, 2021
"La République des femmes" de Gioconda Belli (Nicaragua)
Son roman El pais de las mujeres vient d’être traduit en français sous le titre La République des femmes chez Yovana. Je le découvre car je ne l’avais pas lu en espagnol !
Dans un pays imaginaire d’Amérique centrale nommé Faguas, un groupe de femmes crée un parti politique, le PIE (Partido de la Izquierda Erotica).
« nous lançons ce manifeste, afin de dire aux femmes et aux hommes de ne plus attendre l’arrivée d’un homme d’honneur mais de parler dès maintenant de nous, les femmes du PIE (Parti de la Gauche Erotique). Nous sommes de gauche car nous pensons qu’il faut asséner un bon direct du gauche à la pauvreté, à la corruption et au désastre qui règnent dans notre pays. Nous sommes érotiques parce qu’Eros signifie la VIE -notre bien le plus précieux- et parce que depuis toujours, nous les femmes, sommes non seulement chargées de donner la vie mais aussi de la préserver et d’en prendre soin ; nous sommes le PIE parce que ce qui nous pousse, c’est notre désir de faire avancer les choses, de tracer le chemin en marchant et d’aller de l’avant avec ceux qui veulent nous suivre. »
Suite au réveil du volcan Mitre qui a entraîné chez les hommes une perte provisoire de testostérone… elles parviennent au pouvoir par les urnes en promettant de créer une société du « félicisme ». Pour y parvenir, elles commencent par mettre en place une série de mesures révolutionnaires visant à instaurer l’égalité entre les sexes et entre les classes sociales.
« Azucena travaillait dans les Unités spéciales créées pour lutter contre les agressions sexuelles, les viols et les violences domestiques. Au moins à présent, les salauds, les brutes, les lâches ne pouvaient plus s’en prendre aux femmes sous leur propre toit. Autrefois, les gouvernements changeaient des choses qui ne se voyaient pas, que seuls les économistes comprenaient, pensa-t-elle, alors que ces femmes-là nous apprennent à vivre d’une façon différente. »
mardi, mai 30, 2017
« Celui qui doute » d’Emmanuelle Bessot (France)
vendredi, juin 24, 2016
"La Solitude du Quetzal" de Jacky Essirard
Alors, d'étape en étape, on découvre avec lui des bribes de paysage, de ville, de village, de rivage, etc. On rencontre des chauffeurs, des vendeurs - toujours beaucoup de vendeurs quand on est touriste ! -, des homologues, et aussi quelques habitants - si si ! quand on en a envie, on réussit toujours à en rencontrer... Mais invariablement, dans le récit de chaque étape, la raison du voyage, ce que le voyageur cherche à tout prix à oublier, s'invite en impromptu, en boucle, en leitmotiv...
lundi, juin 04, 2018
"Été 70" de Jacky Essirard (France)
dimanche, janvier 06, 2019
"N'oublie pas Irma" d'Hélène Honnorat (France)
lundi, mars 23, 2020
"Sois sage, ô mon bagage...", de Hélène Honnorat (France)
mercredi, novembre 22, 2017
Darío Jaramillo Agudelo, Prix national de poésie de Colombie 2017 pour "El cuerpo y otra cosa"
La rencontre que nous avons consacrée à Darío et à sa "Mécanique d'un homme heureux" (Ed. Yovana) vendredi dernier, s'est donc déroulée sur fond de remise de prix pour son écriture poétique ! Afin de vous permettre d'encore mieux faire connaissance avec cette œuvre, nous vous proposons ci-après un très bel article paru lundi dernier, le 13 novembre, sur le site de presse colombien El Tiempo.
mercredi, octobre 28, 2020
"Le Pays de Mal au Cœur" de Philippe Vinard (France, Nouvelle-Calédonie)
Aujourd’hui à la retraite et vivant à Montpellier, Philippe Vinard a pendant plus de trente ans été consultant en santé publique dans le monde entier. C’est dans ses souvenirs et parfois dans les notes prises tout au long de sa vie qu’il plonge désormais pour nous raconter quelques uns des épisodes qui l’ont le plus marqués.
Il a déjà publié deux ouvrages aux Éditions Yovana, Les Sirènes du Kampuchéa (2019) et Comédies médicales (2020), qui regroupent des chroniques romancées nous racontant la vie étrange des travailleurs humanitaires dans des périodes historiques clés, au Cambodge pour le premier et au Tchad pour le second.
Ce nouvel opus , Le Pays de Mal au Cœur (suivi de Nou), est cette fois le récit de la découverte de la Nouvelle-Calédonie au début des années quatre-vingt par deux jeunes enseignants métropolitains exerçant dans un collège rural protestant. C’est une histoire à mi-chemin entre le roman et la description documentaire d’un milieu étonnant et méconnu. On y découvre beaucoup de choses, notamment sur l’histoire contemporaine de cette grande île.
mardi, août 18, 2020
« Barnum », de Virginie Symaniec (France)
« Je n'ai pas eu le choix. Après des années à l'université, à courir derrière un poste de chercheuse qui n'existe pas, puisque je suis docteure en Histoire, habilitée à diriger des recherches, mais spécialiste de la Biélorussie, pays dont tout le monde se fout ; après des années de précarité en tant que chômeuse surdiplômée, je me suis demandé ce que je savais faire : pas grand-chose. Mais j'avais des compétences linguistiques et rédactionnelles, une expérience de traductrice et j'avais déjà travaillé dans des maisons d'édition à différents niveaux sans connaître toute la chaîne du livre. Je me suis dit que je pourrais faire cela : m'occuper de livres, de traductions, en montant une maison d'édition indépendante, je pensais d'abord à un site internet. Je n'avais pas encore conscience de ce que cela impliquait réellement, éditer : j'avais des compétences du point de vue des contenus mais tout à apprendre au niveau technique. » raconte-t-elle à Juliette Keating dans une longue interview publiée sur le site Médiapart.
(On notera que la Biélorussie connaît son heure de gloire et que c’est toujours des histoires de timing qui nous minent !)
Côté commercialisation (pour manger, il faut vendre...), elle a très vite compris qu’elle n’avait aucune chance de tirer son épingle du jeu en entrant dans La Chaîne du Livre. Lui est alors venue l’idée de raccourcir au plus serré cette chaîne en allant proposer directement ses livres sur les marchés du sud-ouest !
samedi, octobre 28, 2017
Soirée "Darío Jaramillo" le 17 novembre 2017 au Gazette Café
lundi, novembre 22, 2021
"Mistigris" de Philippe Vinard (France)
Philippe Vinard est un transfuge des étonnantes éditions Yovana qui ont publié trois de ses livres.
Avec Mistigris (aux éditions des Quatre Seigneurs), il nous plonge tout vifs dans sa propre parentèle. Quelle famille n'est pas déjantée, bancale, phobique, schizo, parano (ou particulièrement cachottière) ?! Celle-ci ne fait pas exception à la règle : un grand-père issu de la bourgeoisie protestante du Midi, prof en Khâgne, une mère qui, refusant d'être professeur, s'inscrit à Femme Sec (La Femme Secrétaire) ! Trois enfants qui, chaque automne, la regardent partir pour l'hôpital, conduite par le père, car au moment où les feuilles tombent, elle tombe elle aussi en dépression, jusqu'à ce qu'elle refile ce mistigri, cette mauvaise carte, à son mari.
Lui, donc, le père, qui en vertu de la règle des vases communicants, se trouve mal quand son épouse va mieux, et dont le corps devient « un hall de gare de maladies diverses » pendant trente ans… Sa cécité disparaît après son entrée en maison de retraite, mais à quoi bon revenir en arrière, il y reste.