Voilà
un livre qui m’a donné un très vif plaisir de lecture cet été.
Un
livre foisonnant, avec plusieurs couches successives, à l’image du
paysage qui donne son titre au roman.
Mais
commençons par les personnages principaux : ils
sont deux. Deux personnages qui vont occuper le devant de la scène :
Margaret, l’écossaise, et Marc, le français.
A
la fin de ses études, Margaret s’est dirigée vers une voie très
particulière : géologue, elle se passionne pour la Mer du Nord
et ses hauts fonds qui,
il y a encore 8000 ans, était une terre émergée, habitée, une île
presque aussi grande que la Sicile. Les archéologues lui ont donné
un nom : le Doggerland.
Marc
Berthelot, lui, qui a fait ses études de géologue à Aberdeen avec
Margaret, est attiré par le nouvel eldorado que constituent les
réserves pétrolifères de la Mer du Nord, à une époque où
l’exploitation des hydrocarbures en mer du Nord est à son apogée :
il a donc suivi une voie radicalement différente.