dimanche, décembre 21, 2014

Octavio Paz



Octavio Paz




Obra Poética

Obras Completas VII

Círculo de libros

Esta edición del poeta mismo, recoge todas las obras poéticas escritas en castellano por Octavio Paz así como sus traducciones hacia el castellano de grandes poetas del horizonte mundial pues también poetas chinos y japoneses forman parte de ellos.
             Octavio Paz vive la poesía pues sus ensayos “El arco y la lira”, “El mono gramático” muestran su avidez en tomar los senderos más duros que ascender hacía llegar a la poesía como mito eterno tan en “la hija de Rapaccini” que su palabra que brota del manantial poético en “Libertad bajo palabra”.
Arte poético, experiencia vital, todo se cristaliza en la palabra que hace su nido y del mundo entero su único nido. Tras la experiencia del surrealismo Octavio Paz encuentra la palabra fecunda y llena de porvenir pues es al mismo tiempo creación y afirmación del ser humano tanto en sus metas inconscientes como en su poder de profeta. 
Hada del lenguaje el poeta participa al ánimo del mundo también escribiendo con otras poetas para celebrar el mundo y la senda más. Allá de la palabra, el universo al alcance de la mano en esas miles de páginas.
François Szabó

vendredi, décembre 19, 2014

"Nécropolis 1209" de Santiago Gamboa

Lors de la venue de Santiago Gamboa en mai dernier à l'occasion de la Comédie du Livre (Montpellier), Nécropolis 1209 m'est arrivé entre les mains et je m'en suis régalée !


lundi, décembre 15, 2014

Dario Jaramillo Agudelo, poète hors du temps

Au printemps dernier, lors de La Semana Cultural de l'AFCM, nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec l'oeuvre du poète colombien Darío Jaramillo Agudelo et même de partager un bon moment avec lui grâce à la magie de skype. Nous vous avions relaté cette rencontre dans une série de quatre articles, dont le premier se trouve ici : http://versionlibreorg.blogspot.fr/2014/04/semana-cultural-de-lafcm-soiree-poesie.html

Quelques jours plus tard paraissait dans El Tiempo (Bogotá) un long article consacré à cet auteur. Nous avons obtenu l'autorisation de vous en proposer la traduction ; la voici donc !

vendredi, décembre 05, 2014

Le dernier roman de Juan Gabriel Vásquez



« Le vendredi matin, peu après onze heures, le 4 x 4 de Mallarino serpentait sur la route vitreuse en direction de la ville. Le pluie fouettait la carrosserie : c'était à Bogotá une de ces averses typiques qui empêchent toute conversation posée, obligent les conducteurs à froncer les sourcils et à empoigner le volant à deux mains. A gauche s'élevait la montagne, toujours menaçante, donnant toujours l'impression qu'elle allait s'effondrer sur les gens et passer sous le ruban gris de la route avant de dégringoler à droite en pente rude, puis d'exploser au loin pour devenir miraculeusement la topographie étendue de la ville. A l'horizon, là où les collines de l'ouest perdaient leur côté verdoyant et se teintaient de bleu, le ciel couvert de nuages gorgés de pluie se paraît de la lumière des avions comme une vieille putain essayant une paire de boucles d'oreilles. »


Nous avons eu le plaisir de passer un moment avec lui sur la Comédie du livre 2013, et d'offrir au public une lecture de quelques passages de ses romans :

Le dernier roman de Juan Gabriel Vásquez, Las reputaciones, conte l'histoire, dans la Colombie d'aujourd'hui, de Javier Mallarino, un caricaturiste célèbre et adulé, qui, suite à une rencontre, va être amené à se remémorer un événement de son passé et à remettre en question ses certitudes et ses convictions.

«Dans quels replis de notre univers se cachaient, lâches et honteux, les faits qui n'avaient pas su perdurer, rester réels en dépit de l'usure infligée par le temps ou occuper une place dans l'histoire des hommes ? Parce que si elle ne sait pas, vous non plus. Le problème de Samanta Leal n'était pas de ne pas savoir, mais d'être incapable de se souvenir : la mémoire, sa mémoire d'enfant avait été gênée par certaines distorsions, par certaines – comment dire ? - interférences. Il fallait restaurer sa mémoire : c'était pour cela et pour nulle autre raison qu'ils devaient parler à la veuve de Cuéllar, lui poser quelques questions simples et obtenir en retour quelques réponses tout aussi simples. »

La mémoire, la conscience, la responsabilité et le pouvoir des médias, voilà quelques-uns des thèmes autour desquels Juan Gabriel Vásquez nous invite à nous interroger ici.

« - Et qu'est-ce que ça fait ?
- Qu'est-ce que ça fait quoi ?
- D'être quelqu'un d'important. D'être la conscience d'un pays.
- Vous savez, on vit une époque détraquée. Nos dirigeants ne dirigent plus rien et se gardent bien de nous raconter ce qui se passe. C'est là que j'entre en scène. Je dis ce qui se passe aux gens. L'important, dans notre société, ce ne sont pas les événements en soi, mais ceux qui les racontent. »



Mallarino s'amuse sans prêter attention aux autres. Il est cruel sans s'en rendre compte. Il vit dans son monde, dans la réalité qu'il s'invente. Pourtant nous éprouvons une sorte de compassion pour lui lorsque, à la fin du roman, l'auteur semble abandonner son héros à son sort, juste au moment où il a un sursaut de conscience morale...
Les personnages sont particulièrement bien construits dans ce roman. Le personnage de Magdalena, son épouse, est ainsi très intéressant. C'est une femme qui va, au fur et à mesure de l'histoire, réussir à trouver son équilibre, tandis que son mari s'enfonce et se retrouve seul.

Un roman à recommander, traduit en français par Isabelle Gugnon (publié au Seuil).

Lisez également les impressions de lecture de Marc Ossorguine :

Rachel Mihault