Déjà
dans son premier roman dont nous vous avons déjà parlé, La Solitude du Quetzal, Jacky Essirard nous invitait à parcourir avec lui les méandres des
souvenirs, de la mémoire, et en particulier des impacts toujours
très curieux qu’ont, sur chacun d’entre nous, nos aventures
sentimentales. Peu importe leur durée, l’âge à laquelle on les a
vécues, le nombre d’heures, de jours, de mois ou d’années
passés avec l’alter ego réel ou fantasmé. Peu importe aussi sans
doute ce que nous sommes devenus à la suite de ces aventures et
l’endroit de notre vie duquel nous les contemplons, duquel nous
tentons de rassembler leurs maigres bribes : nous avons juste
l’impression d’avoir été tatoués à vie par une relation dont
les ressorts nous ont souvent échappés. Ces aventures sentimentales
nous poursuivent, nous hantent.