Je viens vous parler du dernier livre de mon ami Rubén Sandoval, grâce à qui toute mon aventure mexicaine a commencé il y a déjà une trentaine d’années.
Rubén Sandoval est professeur d’université, chercheur, romancier, poète, dramaturge.
Il publie aujourd’hui son premier recueil de contes, qui nous plonge dans un espace d’étrangeté et d’interrogations.
Ecrit durant la pandémie, on avance dans les récits parallèlement à la crise du Covid.
Une situation inquiétante, des personnages qui s’observent les uns les autres… puis l’action se déroule dans une atmosphère étrange où les mythes, les maléfices, la sorcellerie, des phénomènes inexpliqués, contribuent à nous dérouter… et on accepte de se perdre et de continuer à tenter de déchiffrer les signes qui se présentent à nous en même temps qu’aux différents personnages !
Dans le conte intitulé Encerrados, ils se retrouvent enfermés dans une pièce sur ordre du Gouvernement et ils se questionnent : sommes-nous tous égaux ou certaines personnes valent-elles plus que d’autres et si oui, en fonction de quels critères ? Lequel d’entre nous est-il le plus utile par rapport à la profession qu’il exerce ? Est-il important de jouer un rôle économique ou bien doit-on valoriser la transmission des valeurs et l’amélioration du collectif ?
Et qu’est-ce qui importe le plus quand la fin arrive, quand chacun est confronté à sa destinée. Ou lorsque la situation revient à la normale, est-ce que chacun va reprendre sa vie comme avant ou bien va-t-on changer des choses ?