L’histoire ? Sylvain Breuil est un jeune homme solitaire, étudiant en langue anglaise au début du roman, dont la mère est morte au moment de sa naissance, et dont le père est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Elève sans histoire, enfant particulièrement docile, il n’aurait rien d’original si ce n’était que, à l’occasion d’un visite à la Maison de la Ligue pour la Protection des Oiseaux en Auvergne, il n’était tombé en arrêt sur une phrase prononcée par le guide ornithologique qui va faire basculer son destin : « le pic-vert enroule sa langue autour de son cerveau » - une révélation.
C’est le début pour Sylvain d’une étrange passion pour cet oiseau étonnant, ces pics épeiches ou pics bigarrés, à la musculature de la boite crânienne insolite, destinée à le prémunir des chocs répétés lorsqu’il frappe le tronc d’un arbre. Cette passion le distrait des soucis que lui cause son père, de plus en plus sujet à des trous de mémoire et à de curieux comportements – jusqu’à qu’il ne soit plus possible de partager le même appartement.
L’histoire serait plutôt banale et on aurait pu tomber sur une histoire triste et commune si l’autrice ne nous avait pas réservé quelques surprises.