samedi, mars 03, 2012

La Tristesse du Samuraï

Lo habíamos predicho: La tristeza del Samuraí sería un éxito en Francia

On nous l'avait dit:
Le polar de Victor del Árbol, publié chez Actes Sud, se trouve parmi les livres les plus vendus en France:

"La Tristesse du samouraï est un roman de Victor del Arbol, un policier catalan qui signe un roman noir ambitieux révélant le négatif de l'Espagne franquiste dans la seconde moitié du XXe siècle."


"L'intrigue est construite à la façon d'un puzzle qui ne révèle l'image d'ensemble qu'à la toute fin de l'histoire. L'auteur multiplie les allers-retours dans le passé et laisse progressivement les protagonistes révéler leurs secrets. Tel personnage que l'on croyait anodin se révèle un ancien bourreau, un autre qui semblait avoir le rôle de figurant devient un acteur majeur de l'histoire. De cette histoire touffue, surgit la vision d'une société espagnole hantée par son passé le plus sombre. Un roman en forme de catharsis."

Le Figaro

La tristeza del Samurai, el gran policíaco de la temporada

Editorial Alrevés, Barcelona, 2011.    



LA TRISTEZA DEL SAMURAI
de Víctor del Arbol 
Editorial Alrevés, Barcelona, 2011.    

En Barcelona una mujer al borde de la muerte enfrenta un juicio por asesinatos. Esta elucubrante situación no es sino el desenlace de las vueltas que da el destino. 


¿Cómo llegó Maria Bengochea Guzmán, abogada exitosa y honesta en la democracia incipiente española de los años 80, a ser perseguida por los tentáculos del facismo?  Al lado de su lecho de hospital, su padre, ex miliciano común de la falange, tiene la respuesta. Aquel señor, la cuida.  ¿O la vigila?

Encuentro con Daniel Bourdon/Rencontre avec Daniel Bourdon


Rachel Mihault, Frédérique Martouret et Sophie Savary
Daniel Bourdon,  intérprete al filo de la realidad, autor auto excluido

Bourdon es un lector tenaz, gusta de escribir al margen, empieza tomando notas, que persisten para crecer en proyectos de traducción, no sólo con Cadenas, también con los escritores venezolanos Wilfredo Chacón o Alfredo Machado. Sus lecturas se hacen experiencia y se entrelazan con la memoria.
Inusitados elementos, pescados entre un café en Sábana Grande, Caracas, o una Brasseerde París, visitan esquivos la memoria. El narrador padece entonces las tretas de la realidad o de su reconstrucción; cómo sucede, por ejemplo, en L’opuscule, donde la media sonrisa me habita, como caraqueña, a todo lo largo del libro, gracias al ingenio del autor, secreto cultor de la picardía de nuestra lengua. El libro como objeto es la metáfora tangible de la lengua y sus mecanismos, leer es tocar un universo secreto y sagrado, son múltiples sus formas de contárnoslo. Una revista académica que no llega ser publicada, una obra que desaparece entre ficheros desclasificados, un autor que le tiene pavor al trazo mismo… el palpable mundo del libro impreso no hace sino jugarretas a un lector tenazmente detectivesco.
¿Un elemento común en sus relatos? Acaso la lucha contra el acto mismo de expresarse. Claro, escribir es otra forma de leer, un acto que nos acerca a la realidad pues como decía José Roa (uno de los autores soñados por Daniel) sólo las palabras son reales.
Paula Cadenas


Daniel Bourdon


 Je fus anonyme sous les péristyles, élu en franchissant le seuil de lourdes portes aux vantaux entrouverts, égaré à l’aplomb de quelques clés de voûte. («Le commun des mortels», dans Les gardiens du territoire).




On vous invite à lire aussi: 
«Daniel Bourdon: l'art d'inquiéter l'espace»
par Patrick Werly


«L'opuscule» 

Présentation de L'opuscule de Daniel Bourdon


L'OPUSCULE de Daniel Bourdon
Fata Morgana, 1995.

Depuis Jorge Luis Borges, on sait que l'Amérique latine est une métaphore. Chacun y a vécu un temps. Pour moi, ce passage fut bref. Il m'a pourtant suffi: dès lors, je me suis habitué à n'accorder qu'une importance relative aux paternités littéraires. L'auteur est aussi vide que le roi est nu. Des phrases s'élaborent, se rassemblent, s'ordonnent. Elles construisent une histoire. Au moment de se présenter, celle-ci, affolée, s'aperçoit qu'elle a négligé de faire acte d'allégeance. L'imaginaire, voire la tradition, ne sauraient pourvoir d'un nom. Qu'à cela ne tienne : le patronyme du premier venu fera l'affaire. Les cinq textes de ce recueil évoquent les œuvres oubliées, inachevées ou inexistantes d'écrivains de seconde zone, méconnus ou fictifs.