En bon oulipien, Eduardo Berti fixe les règles qu’il s’impose et nous emmène dans « un pays sans nom et un temps indéterminé qui pourraient être un miroir déformé de notre époque : entre réel et fiction. » Et l’on pense au passage à Pablo Martín Sánchez, oulipien lui aussi et à ses « Frictions ».
Au cours du récit, découpé en parutions successives d’un même journal nous découvrons :
- Un projet de loi qui fait polémique (Droits et devoirs de lecture et écriture pour écrivains et lecteurs),
– Un groupuscule coupable de vandalisme sur un certain nombre de livres, pages arrachées ou modifiées, titres changés (Le deuxième sexe devient le premier sexe, Cent ans de solitude vingt ans de solitude etc.),