Après Kant et la petite robe rouge, je ne pouvais que lire Guerres d'une vie
ordinaire, chaudement recommandé par Christine Parrant (cf. article du 18 avril dernier). C'est chose faite et, oui, je me suis
régalée. C'est un petit livre qui fait environ 150 p. Tout comme
dans Kant etc, son écriture est légère, sautillante presque,
poétique certainement, même si elle raconte une réalité pas
vraiment gaie.
Nous sommes
dans la vie d'un jeune homme qui habite un faubourg déshérité,
dans un pays dont on rêve souvent de partir. Et ce jeune homme
cherche sa place, souvent terrassé par le mauvais sort qui
s'accroche à vos basques quand vous vivez dans ce genre d'endroit.
Il cherche sa place et, pour gagner et garder sa dignité, il en
vient à livrer bataille à tout un tas de petits détails de la vie
quotidienne. Un boulot, une femme, c'est ce à quoi il aspire…..
comme presque tout le monde en fait. Et c'est sans doute pourquoi on
le suit avec intérêt, porté par la belle écriture de Lamia
Berrada-Berca…
Laurence
Holvoet
Edit du 27 mai 2016 : Lamia Berrada a souhaité que les extraits soient enlevés de l'article. Dommage !
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