En Équateur, au Pérou, en Bolivie, en Colombie, au Venezuela, il passe par nombre de lieux parfois fort dangereux, mais il passe aussi entre les gouttes (agressions, tentations du repos – y compris de celui du guerrier) et s’échappe toujours, sautant agilement de pays en pays.
Avec humour et auto-dérision, le narrateur nous a prévenus qu’il cherchait, tout au long de son voyage, à être « déniaisé », via ses expériences géographiques, humaines et personnelles. Cela nous vaut d’aimables rencontres « J’adore le concept du remorqueur, un petit bateau court et trapu, enveloppé de pneus pour amortir les chocs, cachant une machine d’une capacité fabuleuse… » et d’étonnantes images : « La plus belle machette du monde ! Un bijou à la lame ciselée montrant une scène de chevaux (…), une lame aiguisée comme un rasoir, une gaine de cuir solide avec ses franges tout au long ». Ce cadeau s’avérera fort utile pour éloigner un fâcheux, à grand renfort de moulinets menaçants, sous la lune.
Les lecteurs apprennent beaucoup, et rient souvent. Grand merci à Vincent !
Hélène Honnorat
NB : En janvier 2021, Laurence nous avait déjà parlé de Vincent Fauveau et de son premier récit autobiographique, "Dernier virage !"
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