Roman (re)trouvé chez maman. J’ai un souvenir à la fois vague et pourtant persistant d’avoir vu à cette époque-là cette autrice acadienne, Antonine Maillet, dans une émission d’Apostrophe.
Et j’ai (re?)lu ce roman avec délice. La transcription écrite de la langue du peuple acadien m’a plongée dans les conversations normandes de mon enfance… J’ai lu de longs passages à voix hautes tellement c’était jubilatoire pour moi.
Ce roman, c’est une sorte de chronique d’un petit pays des Côtes du nord est de l’Amérique… Une fois n’est pas coutume, je reprends la 4eme de couverture pour en dire plus :
« Pour ceux qui « viennent de l'étrange », l'Acadie est un pays perdu quelque part au loin sur les côtes canadiennes. Mais l'extraordinaire talent « raconteux » d'Antonine Maillet réussit à le rendre aussi proche qu'une province de chez nous.