Je pense que j’en suis à ma troisième ou quatrième lecture de "L'arbre aux haricots" qui est pour moi roman bonbon ! J’ai dû le lire la première fois à sa sortie en France, c’est à dire vers 1995 ou 1996… (Je l’ai même racheté en 2009, en Guadeloupe ! Comme souvent avec les livres que j’aime bien, j’avais dû le prêter et il n’était pas revenu. Bref.)
Ce week-end ? J’ai de nouveau avalé les 313 pages de la version poche en deux jours et des poussières… Et trente ans plus tard, le plaisir est le même, ce qui n’est vraiment pas toujours le cas.
J’aime tout dans ce roman.
Les lieux décrits, à la fois hostiles et attachants – c’est une Amérique aride, pauvre et plutôt débrouillarde qui est décrite –, aussi bien sur la route qui mène la narratrice du Kentucky à l’Arizona, en passant par l’Oklahoma et le Nouveau-Mexique, qu’à Tucson où sa voiture la lâche et où elle s’installe. Au départ donc, c’est un road-movie de près de 3000 km ; Taylor, la narratrice qui a grandi avec sa mère célibataire aimante et fauchée, décide vers 25 ans de partir à l’aventure.