Ces
poèmes du ghetto de Varsovie composés en 1942-1943 sont saisissants
et sont parvenus jusqu’à nous par le miracle de personnes
héroïques. Nous voyons bien ici que dans les pires situations, les
créations artistiques et leur partage sont les seules issues et
seuls éléments pouvant et devant être transmis afin, on l’espère,
que l’Histoire ne bégaie pas.
Il
y a à la fois le vertige de la lucidité et la capacité de dire
avec une efficace et douloureuse économie de moyens la béance de
chaque vie disparue.
Un
extrait dans le poème Le Monument : … « Mais
aux nouvelles générations, /ni l’airain ni le mythe ne
raconteront/qu’Elle a été prise et tuée…/et qu’Elle n’est
plus là… »…
François
Szabó
Ce que je disais aux morts, Wladyslaw Szlengel, traduit du polonais par Jean-Yves Potel et Monika Prochniewicz, Editions Circé, mars 2017, 273 p.
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