Alors, une fois n'est pas coutume, voici celui de notre réunion du mois d'octobre. En effet, contrairement à nos habitudes, nous avions décidé de consacrer cette séance à nos lectures de la grande autrice guadeloupéenne décédée en avril dernier, Maryse Condé.
"Hello tout le monde,
Voilà ci-après le compte-rendu que je vous propose.
En attendant (?), voilà ce que l'on a évoqué lors de notre séance Condé :
Réunion Collecteurs du 19 octobre 2024
Cette séance était exceptionnellement consacrée à nos lectures de Maryse Condé ! Et nous étions neuf autour de la table : Laurence, Solange A., Sylvie, Florence, Claire E., Jean-Claude, Marie-Claude, Quine et Nathalie.
Brève biographie de Maryse Condé : Écrivaine et journaliste guadeloupéenne née en 1934 et morte en avril dernier, sa carrière littéraire a été profondément marquée par son enfance passée dans la Caraïbe, par ses lectures, ses études et ses rencontres, mais aussi par les onze années qu’elle a passées en Afrique de l’ouest dans la première partie de sa vie. En effet, à 19 ans elle quitte la Guadeloupe pour faire ses études à Paris et c’est six ans plus tard, à 25 ans, qu’elle part vivre en Afrique, elle y restera onze ans, de 1959 à 1970. Ce n’est qu’ensuite qu’elle s’est mise à vraiment écrire : journaliste, elle se lance ensuite d’abord dans l’écriture théâtrale, puis après seulement dans celle du roman à partir des années 80 avec, entre autres, « Ségou » et puis « Moi, Tituba sorcière… noire de Salem ». Elle écrira aussi beaucoup pour la jeunesse. Elle a eu quatre enfants mais n’a que peu vécu avec les deux pères de ceux-ci.
Les livres présentés :
Laurence a ouvert le bal avec « La vie sans fard » (2012) qui est un récit autobiographique écrit près de cinquante ans plus tard et qui raconte ses années africaines. Récit très éclairant sur la personnalité de Maryse Condé et sur toutes les contradictions que ses expériences de vie lui ont fait traverser, décrire et analyser.
Jean-Claude a lu « Rêves amers », ex-« Haïti chérie » (1986) qui est un court roman jeunesse qui raconte la trajectoire d’une enfant de la misère qui se termine sur une embarcation à destination de Miami. Un roman cruel qui conserve – malheureusement – une grande actualité.
Quine et Claire E. nous ont parlé de « Moi, Tituba sorcière… noire de Salem » (1988), la biographie romancée d’une esclave noire originaire de la Barbade qui s’est retrouvée embarquée pour la région de Boston, à l’époque hystérique du procès des sorcières de Salem dont elle est l’une des victimes, la seule a ne jamais avoir reçu d’excuses du fait de son statut d’esclave. Ce roman historique, basé sur des faits et des documents réels, a valu à Maryse Condé son premier prix littéraire en 1987.
Florence a tenté de nous raconter les méandres de l’histoire de Babacar dans « En attendant la montée des eaux » (2010). Un roman qui raconte l’exil et la solitude d’un personnage éparpillé entre l’Afrique, la Guadeloupe et Haïti, et qui se retrouve en charge d’une enfant haïtienne orpheline dont il tente de retrouver des membres de sa famille. Foisonnant.
Et enfin, Solange nous a parlé de son dernier livre paru, « L’évangile du Nouveau monde » (2021). C’est le récit d’un voyage initiatique pour un jeune Pascal qui est le fils de … Corazon Tejera, autrement dit, Dieu lui-même, pour ses adeptes. Pascal serait le fils de Dieu ? Déjà sa naissance a été un miracle pour ses parents adoptifs qui l'ont recueilli dans un appentis qui ressemble fort à une crèche...
Prochain rendez-vous le 16 novembre !
Bisettes à tutti !
Laurence"
Une suite un peu plus détaillée... est peut-être à venir !
Édit : Un premier article ici => https://versionlibreorg.blogspot.com/2024/11/en-attendant-la-montee-des-eaux-de.html
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