Tout commence avec une
chanson du groupe Morphine, « The Night », à l’ambiance
crépusculaire : « You’re the night Lilah, a little girl
lost in the woods. You’re a folk tale, the unexplainable. You’re
a bedroom story, the one that keeps the curtains closed ».(Tu
es la nuit Lilah, une petite fille perdue dans les bois. Tu es un
conte ancien, tu es l’inexplicable. Tu es un conte pour s’endormir
le soir, celui qu’on raconte quand les rideaux sont tirés).
Tout commence à Caracas en 2010 avec les
coupures d’électricité décrétées par le gouvernement qui
plongent la ville dans le noir et la transforment en un lieu étrange
et inquiétant où l’on perd tout repère. Une jeune fille, Lila,
(la Lilah de la chanson ?) a été assassinée. Un psychiatre,
Miguel Ardiles, expert auprès des tribunaux, s’occupe de cette
affaire. Mais il s’occupe également d’un écrivain en devenir,
Mathias Rye et d’un publiciste amoureux des palindromes, Pedro
Alamo. Ces trois personnages se retrouvent à l’atelier d’écriture
qu’anime Mathias. Mathias qui veut en finir avec le réalisme
magique et créer le réalisme gothique, un réalisme qui côtoie le
fantastique et l’horreur, qui soit digne de Philip K. Dick et de
James Ellroy. Mathias qui vient de commencer à écrire « La
Nuit » !
dimanche, octobre 30, 2016
mardi, octobre 25, 2016
"Le monde est mon langage", de Alain Mabanckou (France)
C’est
parfois par son seul titre qu’un livre vous attire et suscite en
vous le besoin impérieux de le lire. Bien-sûr on peut s’exposer
ainsi à de cruelles désillusions mais quel bonheur quand le livre
répond à votre attente ! C’est ce qui s’est passé avec
« le monde est mon langage » d’Alain Mabanckou paru
début septembre.
Je dois
avouer que je ne connaissais jusque là de cet écrivain chaleureux
que son « look » résolument coloré et délibérément
optimiste. Et je sais maintenant que ce « look » rayon de
soleil est dû au « styliste congolais connu à Château-Rouge
sous le nom de « Jocelyn le Bachelor »…. figure
emblématique du milieu de la Sape, capable de convoquer Montesquieu
et Lamartine entre deux essayages ».
Au-delà
de ce détail anecdotique, ce livre est un voyage, un voyage autour
du monde et un voyage en littérature. C’est que son auteur, né à
Pointe-Noire, au Congo, vivant en Californie et écrivant en
français, est une sorte d’oiseau migrateur.
mardi, octobre 18, 2016
"Propagande" de Frigyes Karinthy (Hongrie)
Ce
recueil de cinq textes atypiques publiés dans les années trente
démonte la monstruosité des thèses fascistes et nazies et
l’horreur de la folie de la haine qui s’abat sur l’Europe.
D’une terrible actualité avec les phobies nationalistes et les
rêves totalitaires qui sont de nouveau virulents. Lire Propagande
nous alerte sur des possibles états racistes qui s’établiraient
sournoisement si nous ne réagissions pas à temps pour faire échouer
dans leur désir d’appliquer leur haine et intolérance à tout va
des partis d’extrêmes droite qui renaissent et tentent de
renouveler les bien insupportables expériences menées par Hitler et
Mussolini.
Il
faut faire face et ne pas craindre que le bruit de bottes mais aussi
le silence des pantoufles. Car l’ennemi n’est pas le migrant ou
l’émigré ou le communiste ou l’homosexuel… Mais bien celui
qui exclue et qui est indéniablement destructeur.
François
Szabó
Propagande, de Frigyes Karinthy, traduit du hongrois par Cécile A. Hodban, éd. La Part commune, 2016, 64 pages
"Katarina, le paon et le jésuite" de Drago Jančar (Slovénie)
Pour
qui aime les romans où la quête des personnages principaux et aux
tempéraments bien trempés sont moteurs. Ce roman est pour vous.
Dans un dix-huitième siècle bien loin des lumières, dans l’Europe
centrale méconnue à travers la Slovénie, la Bohème et la Bavière,
l’on découvre Katarina partie de son village slovène à travers
un pèlerinage vers Cologne et Aix la Chapelle. Entre cette femme et
ses deux amours, entre deux pouvoirs, le sabre et le goupillon, nous
retrouvons toute l’hypocrisie d’une société avec ses « vertus »
et surtout ses peurs.
Le
moyen âge n’est pas loin et l’émancipation des personnes n’est
pas du tout d’actualité, fresque historique et intime « Katarina,
le paon et le jésuite » est un plaidoyer pour une liberté
qu’il faut toujours chérir, défendre et toujours réinventer car
jamais acquise.
Un
roman salvateur d’un romancier brillant et reconnu qui nous
entraîne dans un voyage initiatique avec un grand message d’amour
pour l’humanité.
François
Szabó
Katarina, le paon et le jésuite, de Drago Jancar, traduit du slovène par Antonia Bernard, Libretto, 2016, 564 pages
samedi, octobre 15, 2016
"El silencio de los pájaros" d’Horacio Cavallo (Uruguay)
Recueil
de nouvelles d'Urugay ! Lecture recommandée par Antonio Borrell alias Antoine Barral, donc article publié également sur le blog Les Lettres de mon Trapiche !
Un
jeune homme et son père reviennent au village en 2CV. Le voyage est
l’occasion pour le jeune homme de faire réémerger plein de
souvenirs...
Nelly,
une couturière obèse travaille chez elle, vit dans une grande
solitude, jusqu’au jour où elle se met à recevoir des lettres
d’un mystérieux voisin qui se (sur?)nomme Botero…
Des
musiciens en tournée, un aveugle, deux enfants sur son chemin…
Un
grand-père emmène son petit fils à la plage, ils font une étrange
pêche…
mardi, octobre 11, 2016
"Up in the old hotel and other stories" de Joseph Mitchell (USA)
These
collected stories by Joseph Mitchell are the best way for us to try
to understand the American myth, the American dream and disillusion.
Life is a little crazy thing and Mitchell’s art is to make with
words pictures of women and men like they live with all the strength
and kindness for them.
Authors
like Paul Auster, Henry Roth and Philipp Roth have, maybe not maybe
yes, it depends, the same feeling about Big Apple but like him a huge
imagination and art to make us wonder.
Mitchell
works on short stories like an entomologist or like a surgeon, he
cuts when it’s most efficient to cut, he tells us a sensational
truth and lead us in the labyrinth near of the limits of madness or
strange very strange world. It’s a cult book! And it’s more than
interesting to read it, it’s a travel on the human consciousness
and a goal of the life with at the end of the book Joe Gould’s
secret we find truly like a Borges’ story!
"Ce qui nous sépare" d'Anne Collongues (France)
J'ai
découvert le premier roman d'Anne Collongues, une jeune femme
photographe de 30 ans. Paru chez Actes Sud en 2016.
Il
s'agit d'une galerie de portraits de personnages qui ont en commun de
tous se trouver, un soir d'hiver, dans le même RER.
Ce
sont sept personnages ordinaires, trois femmes et quatre hommes, qui
n'ont a priori pas grand-chose en commun si ce n'est le fait de se
trouver au même moment dans un RER qui va de Paris vers la banlieue
nord-ouest. Chacun-e se perd dans ses pensées et mène ses
réflexions au rythme des mouvements du RER.
Ils
semblent distants les uns des autres, chacun-e dans sa bulle :
mardi, septembre 20, 2016
Une nouvelle rencontre avec Aro Sáinz de la Maza le 4 octobre !
Les Collecteurs, saison 2, les affaires reprennent !
Edit du 27/12/16 : Vous pouvez retrouver Aro dans cette belle émission des Amis du Grain des Mots sur Radio Clapas !Notre première réunion mensuelle de la saison se tiendra ce samedi 24 septembre, vous trouverez toutes les infos nécessaires : là !
Et notre première rencontre littéraire publique se tiendra, elle, le mardi 4 octobre 2016 à la Brasserie Le Dôme, à Montpellier (détails là !). Et nous aurons pour cette occasion l'immense plaisir de revoir Aro Sáinz de la Maza, l'auteur de polars talentueux du Bourreau de Gaudí, qui viendra nous présenter la suite des aventures de Milo Malart et de Rebecca Mercader, qui sont à nouveau en mission dans une Barcelone cette fois-ci pluvieuse et froide...
mardi, septembre 06, 2016
« Villedéogramme » de Jean-Claude Awono (Cameroun)...
... une
ville à déchiffrer...
François
nous offre un petit article qu’il vient de publier sur son propre blog dédié à la poésie
(à découvrir en flânant !)
Ce
recueil, Villedéogramme, pourrait être un manifeste
poétique avec son lot de politique et d’ontologie.
C’est
avant tout une forte manifestation d’images et un désir de montrer
sans détours une réalité à appréhender. C’est la modernité
faite parole et racines repères de l’être humain.
« Sur
la paraphrase matinale / Et la parabole rectiligne du poème / Je
plante l’étendard de la nouveauté pluréelle / Et je solde la
sourde traction des thèses tribales / Avec les tractations du large
/ Dans le campus du poème / J’érige et j’exige / Le label de la
liberté […] »
Pouvoir
poétique, croisée des destinées dans l’âge numérique,
connexions humaines déchiffrées dans la libération de
l’expression. Cyberécriture comme réponse à un
futur mâtiné d’inconnues issues, c’est en rendant à la poésie
aussi sa forme orale que se déchaîne Jean-Claude Awono par sa
fougue pleine de secret et de précision autant dans la forme que
dans l’imagination en néologismes indispensables pour accueillir
le monde en constant mouvement.
mercredi, août 24, 2016
"En cherchant Majorana. Le physicien absolu" d'Etienne Klein (France)
Parce
que Les Collecteurs sont des lecteurs invétérés, même lorsqu’ils
ne se parlent pas le temps des vacances, ils restent branchés sur les
mêmes ondes !
Voici
donc la « réponse » de François à Françoise !
Elle nous parlait de « La deuxième disparition de Majorana » de Jordi Bonells, et voilà François qui nous par de « En
cherchant Majorana » !
"Dans
En cherchant Majorana : le physicien absolu,
Étienne Klein donne sa version parmi les hypothèses émises
au sujet de la disparition du génie Ettore Majorana, qu’il
faudrait comparer au livre de Leonardo Sciascia et également
à celui de Jordi Bonells que Françoise vient de nous
présenter.
mardi, août 23, 2016
"La deuxième disparition de Majorana" de Jordi Bonells (France)
Rouvrant
une enquête initiée par d’autres et notamment par Leonardo
Sciascia (« la scomparsa de Majorana » 1975), Jordi
Bonells – catalan français - s’interroge sur la disparition, en
1938, du brillant physicien italien, Ettore Majorana, dans un petit
livre passionnant.
Majorana
s’est-il noyé en mer comme cela a été officiellement annoncé à
l’époque ? S’est-il réfugié dans un monastère comme le
suggère Sciascia ? Ou a-t-il « disparu » en
Argentine comme d’autres le pensent, dont un ami de Jordi Bonnels
qui lui demande d’enquêter sur le sujet, à l’occasion d’un
voyage qu’il doit faire à Buenos Aires. Cette recherche est
d’abord anecdotique, il trouve quelques pistes, obtient à peu près
la preuve que Majorana s’est bien réfugié en Argentine, à
Buenos Aires mais tout reste très flou.
jeudi, août 11, 2016
"Retratos cubanos" d’Alicia Yánez Cossío (Équateur)
Allez, un petit article dans la torpeur de l'été !
Il s'agit d'un recueil de nouvelles courtes, de « choses vues » à Cuba entre les années 1956 et 1961, période cruciale dans l'histoire de la grande île, avec la guerrilla et la révolution menées par Fidel Castro. Les textes écrits sur le moment ayant été confisqués au départ de Cuba, l'auteur a dû les réécrire bien plus tard pour ne les publier qu'en 1998, après plusieurs romans et œuvres poétiques qui lui ont permis de se placer parmi les écrivains équatoriens les plus reconnus de sa génération.
Il s'agit d'un recueil de nouvelles courtes, de « choses vues » à Cuba entre les années 1956 et 1961, période cruciale dans l'histoire de la grande île, avec la guerrilla et la révolution menées par Fidel Castro. Les textes écrits sur le moment ayant été confisqués au départ de Cuba, l'auteur a dû les réécrire bien plus tard pour ne les publier qu'en 1998, après plusieurs romans et œuvres poétiques qui lui ont permis de se placer parmi les écrivains équatoriens les plus reconnus de sa génération.
Alicia
Yànez Cossío, équatorienne, est née à Quito en 1928 et a fait
preuve très jeune de sa vocation littéraire. Étudiante en Espagne
au début des années 1950, elle y épouse un jeune cubain étudiant
en droit. Le ménage séjourne ensuite en Équateur par moments, et à
Cuba. D'abord favorable à la révolution et voulant y prendre part,
le couple sera bientôt déçu par la rapide dérive dictatoriale et
devra s'exiler avec ses enfants en abandonnant tout sur place...
vendredi, juillet 01, 2016
"Mal de pierres" de Milena Agus (Sardaigne)
Aujourd'hui, on remonte dans le temps... Un livre de 2007... Milena Agus est venue à la Comédie du Livre cette année, l'occasion de découvrir/redécouvrir ses livres... Françoise et Claire ont lu Mal de Pierres !
"Milena
Agus dit d’elle-même qu’elle n’est pas un écrivain. Elle nous
permettra d’en douter ! Elle dit aussi qu’elle écrit « sur
des gens qui n’avaient ni chance ni amour dans leur vie » et
« ce que je raconte est en partie vrai et en partie inventé.
Les deux se mélangent si bien que je ne me rappelle plus ce que j’ai
inventé et ce qui est réel ». Ce qu’elle dit ici de son
écriture s’applique parfaitement à « Mal de pierres ».
« Mal
de pierres » c’est l’histoire d’une terre difficile et
magnifique, la Sardaigne. C’est aussi celle de ses femmes, dures à
la peine et souvent sacrifiées. C’est surtout celle d’une belle
jeune fille à la magnifique chevelure brune qui souffre du « mal
des pierres », des calculs rénaux qui la font horriblement
souffrir et sont le signe d’un mal plus profond, qui la ronge de
l’intérieur, celui de ne pouvoir réaliser son rêve d’un amour
idéal, rêve qui la poursuivra toute sa vie durant. Mais elle n’a
rien d’une Emma Bovary. Elle va de l’avant, affronte la réalité
avec vaillance en épousant un homme qu’elle estime mais qu’elle
n’aime pas.
vendredi, juin 24, 2016
"La Solitude du Quetzal" de Jacky Essirard
Avec les beaux jours, on ne lit pas moins, mais on passe moins de temps devant un écran ;o) ! Bon, on va quand même essayer de se rattraper avant la trêve estivale !
Voici donc le sympathique
petit deuxième* des toutes jeunes Éditions Yovana, un carnet de voyage. La Solitude du Quetzal nous emmène sur les routes du Guatemala où celui qui
tient le stylo tente d'oublier une grosse déconvenue amoureuse... Il
est venu chercher le dépaysement et l'oubli, mais - c'était
prévisible ! - on ne se débarrasse pas si facilement des choses qui
nous blessent, ça se saurait !
Alors, d'étape en étape, on découvre avec lui des bribes de paysage, de ville, de village, de rivage, etc. On rencontre des chauffeurs, des vendeurs - toujours beaucoup de vendeurs quand on est touriste ! -, des homologues, et aussi quelques habitants - si si ! quand on en a envie, on réussit toujours à en rencontrer... Mais invariablement, dans le récit de chaque étape, la raison du voyage, ce que le voyageur cherche à tout prix à oublier, s'invite en impromptu, en boucle, en leitmotiv...
Alors, d'étape en étape, on découvre avec lui des bribes de paysage, de ville, de village, de rivage, etc. On rencontre des chauffeurs, des vendeurs - toujours beaucoup de vendeurs quand on est touriste ! -, des homologues, et aussi quelques habitants - si si ! quand on en a envie, on réussit toujours à en rencontrer... Mais invariablement, dans le récit de chaque étape, la raison du voyage, ce que le voyageur cherche à tout prix à oublier, s'invite en impromptu, en boucle, en leitmotiv...
mardi, mai 31, 2016
"Sálvame, Joe Louis d'Andrés Felipe Solano (Colombie)
Andrés Felipe Solano est un jeune écrivain colombien (Bogotá, 1977) distingué par la revue Granta en 2010, qui commence à être connu aussi bien pour ses chroniques journalistiques que pour ses romans. María Inés McCormick l'avait interviewé pour nous !
Sálvame, Joe Louis est son premier roman paru en 2007. Il a été suivi de Los hermanos Cuervo en 2012 (auquel nous avons déjà consacré un article) et par Corea : Apuntes desde la cuerda floja en 2015 (qui a reçu le Premio Biblioteca de Narrativa Colombiana de la Universidad EAFIT).
lundi, mai 30, 2016
Trois 'petits' romans italiens lus par François Szabó !
Après l'énorme 'Gli increati', voici trois 'petits' romans italiens que François Szabó a lus pour préparer sa Comédie ! Il a aimé ! Fois, Bajani et Murgia étaient tous les trois invités ce week-end à Montpellier.
“L’importanza dei luoghi comuni
Marcelo Fois
Einaudi, 2013. 152 p.
Marcelo Fois con L’Importanza dei luoghi comuni, presenta la difficoltà da vivere insieme, quello che possono dire o no, quello dove se sbaglia qualcuno nella vita, una meditazione da lettura leggera e facile ma con una forza incredibile.
Publié en français sous le titre Cris, murmures et rugissements, trad. Nathalie Bauer. Paris, Seuil, 2015
lundi, mai 23, 2016
Soyez HUMEURS NOIRES !
Une fois n'est pas coutume, nous avions envie de partager avec vous une demande de soutien d'un tout jeune libraire qui doit faire face à l'adversité !
Le Corbac (alias Olivier Vanderbecq) est pourtant un libraire qui officie bien loin de chez nous puisqu'il a ouvert boutique dans le quartier de Wazemmes, à Lille ! Mais, bon, il a bon goût puisque parmi ses premiers invités il y avait Anne Bourrel ;o) !
Pour le découvrir, rendez-vous sur sa page facebook : pour faire des économies, il a dû fermer son site internet...
Bref ! Nous vous invitons à lui donner un coup de main via Ulule... Pour en savoir plus, rendez-vous sur le projet de soutien !
Voilà ce qu'il y dit :
Alors si vous pouvez........
Le Corbac (alias Olivier Vanderbecq) est pourtant un libraire qui officie bien loin de chez nous puisqu'il a ouvert boutique dans le quartier de Wazemmes, à Lille ! Mais, bon, il a bon goût puisque parmi ses premiers invités il y avait Anne Bourrel ;o) !
Pour le découvrir, rendez-vous sur sa page facebook : pour faire des économies, il a dû fermer son site internet...
Bref ! Nous vous invitons à lui donner un coup de main via Ulule... Pour en savoir plus, rendez-vous sur le projet de soutien !
Voilà ce qu'il y dit :
Maître Corbac sur son rêve perché tenait dans son bec un livre. Par le projet alléchés nombreux ils furent à l'accompagner et ainsi la Librairie Humeurs Noires fut créée et une employée pour le seconder embauchée.Or il advint qu'un individu malintentionné fit on ne peut plus mal l'exercice de son métier et ainsi Maître Corbac faillit voir son rêve se consumer. Ne baissant point les ailes, de ses petites griffes il compta bien s'accrocher et misa sur l'accompagnement de son banquier.Ce dernier ne se sentant déjà plus concerné menace déjà de l'abandonner alors qu'un trou imprévu de 16 000€ il y a à combler.Actuellement les comptes sont gelés et le Corbeau tous ses moyens propres a déjà utilisé; c'est donc vers vous qu'il a décidé de se tourner.
Alors si vous pouvez........
"Guerres d'une vie ordinaire" de Lamia Berrada-Berca (France-Maroc)
Après Kant et la petite robe rouge, je ne pouvais que lire Guerres d'une vie
ordinaire, chaudement recommandé par Christine Parrant (cf. article du 18 avril dernier). C'est chose faite et, oui, je me suis
régalée. C'est un petit livre qui fait environ 150 p. Tout comme
dans Kant etc, son écriture est légère, sautillante presque,
poétique certainement, même si elle raconte une réalité pas
vraiment gaie.
Nous sommes
dans la vie d'un jeune homme qui habite un faubourg déshérité,
dans un pays dont on rêve souvent de partir. Et ce jeune homme
cherche sa place, souvent terrassé par le mauvais sort qui
s'accroche à vos basques quand vous vivez dans ce genre d'endroit.
Il cherche sa place et, pour gagner et garder sa dignité, il en
vient à livrer bataille à tout un tas de petits détails de la vie
quotidienne. Un boulot, une femme, c'est ce à quoi il aspire…..
comme presque tout le monde en fait. Et c'est sans doute pourquoi on
le suit avec intérêt, porté par la belle écriture de Lamia
Berrada-Berca…
"Gli increati" d'Antonio Moresco (Italie)
Pour
continuer à préparer la Comédie du Livre dédiée à l'Italie,
voici quelques mots de François qui a lu un monument !
"Gli
increati è un romanzo gigante dove
il lettore sta fra vita e morte perché sta nel tempo che viene dopo
e che viene prima, perché ha dimenticato su realtà… Meditazione
sopra la creazione letteraria anche sopra lo vivo che perdura nella
morte, senza sapere che viene prima, riflessione sopra dove siamo,
perché l’immagine de infanzia è strutturante, e al finale la
permanenza degli increati nel mondo.
jeudi, mai 19, 2016
Anthologie « Soyons le changement… Nouvelles tendances dans la littérature italienne » dirigée par Angela Biancofiore
------------
L’idée
conductrice du travail dirigé
par Angela Biancofiore,
professeur
en Études Italiennes à l’Université Paul-Valéry de Montpellier,
et
réalisé par ses
doctorants,
Romano Summa et
Sondes Ben Abdallah, et par
Manon
Rentz, étudiante
en Master traduction spécialisée, tous
désireux, dans la perspective de la Comédie du Livre, de faire
connaître de jeunes auteurs italiens, leur a été inspirée par une
phrase de Gandhi : « Soyons le changement que nous
voulons dans le monde ».
mercredi, mai 04, 2016
Notre 4ème rencontre publique : Un avant-goût d'Italie, pays invité de la Comédie du Livre 2016 !
Quelle
écriture pour la langue italienne aujourd’hui ?
Autour
de l’anthologie à paraître Soyons le changement…Nouvelles tendances dans
la littérature italienne contemporaine (éditions Levant et
Euromédia, 2016), Les
Collecteurs ont le plaisir de vous inviter à rencontrer Angela Biancofiore,
Professeur de Langue Italienne à l’Université Paul-Valéry,
Montpellier, ses doctorants, Sondes Ben Abdallah et Romano Summa,
et Manon Rentz, étudiante en Master traduction spécialisée.
Cette rencontre se tiendra le
mardi 10 mai 2016 à 18h au Gazette Café , 6 rue Levat à
Montpellier !
Edit : vous trouverez le compte-rendu de cette belle rencontre ICI !
mardi, avril 19, 2016
« Théodose le Petit » de Răzvan Rădulescu (Roumanie)
« Théodose
le Petit »
de Răzvan Rădulescu
par
Philippe Loubière
Zulma
Un
roman bien singulier que ce « Théodose le Petit » :
Fable ou conte autour des luttes intestines du pouvoir avec toujours
un humour acéré et des personnages hauts en couleur usant de
stratégie et en quêtes machiavéliques virant à l’absurde, non
d’un « jeu de massacre » à la Eugène Ionesco, mais
tout de même cruel bien que l’auteur prenne le parti plutôt de
rire de ce monde burlesque.
« Sept hiboux » de Gyula Krúdy (Hongrie)
« Sept
hiboux » de Gyula Krúdy (Hongrie)
Roman
traduit du hongrois
Par
Gabrielle Waltrin
Editions
des Syrtes
Direction
Budapest où deux auteurs de deux générations différentes tentent
de naviguer dans le monde littéraire avec ses codes et ce charme
parfois suranné.
Gyula
Krúdy est un magicien : prolifique romancier, il a l’art de
nous faire vivre les heurs et malheurs d’hommes exaltés, de femmes
parfois sentimentales, mais des personnages non monolithiques, avec
qui on partage toute une atmosphère de Mitteleuropa, d’histoires
personnelles avec une présence de femmes écrivaines bien réelle,
car Krúdy fait référence à un monde qui a bel et bien existé et
il leur donne une place importante ; elles ne sont pas que
muses, tous les noms cités sont réels.
lundi, avril 11, 2016
« Tout est halluciné » de Hyam Yared (Liban)
Dans
"Tout est Halluciné", dernier roman de Hyam Yared, nous sommes
confrontés à l’énigme que subit l’héroïne du roman Justine,
« née à cinq ans » suite à un coma et une amnésie.
Entre quête initiatique d’une réalité voilée d’Egypte au
Liban, dans l’étrangeté d’un père et d’une tante
protecteurs, dans une vie semée de dangers et de non-dits, dans
l’alcôve de secrets bien gardés, nous sommes, Justine et nous,
lecteurs, toujours en retard, toujours dupes. Emportés que nous
sommes par la quête de Justine de sa réalité mystérieuse, nous
demeurons fétus de paille emportés par la violence de la réalité
entre histoire personnelle et histoire collective de ce Moyen-Orient
que nous avons, nous occidentaux, du mal à appréhender.
Avec
brio et le talent
de nous tenir en haleine, Hyam Yared signe, dans ce quatrième roman,
une histoire singulière avec en toile de fond des réalités du
Machrek, des nostalgies du règne du Byzance du père, et
les espoirs déçus de
la jeunesse quant aux printemps arabes.
vendredi, avril 01, 2016
mercredi, mars 23, 2016
L'année Cervantes
Miguel
de Cervantes Saavedra est né à Alcala de Henares le 29 septembre
1547 et mort à Madrid le 23 avril 1616.
En
cette année 2016, nous célébrons donc le 400ème anniversaire de
sa disparition.
J'ai
saisi cette occasion pour me replonger dans le Quichotte...
J'ai
retrouvé ces deux personnages attachants que sont don Quijote et
Sancho Panza et les ai accompagnés avec bonheur dans leurs
pérégrinations.
Car
à travers leurs aventures, ils nous aident à lutter contre le
désenchantement du monde. Ils vont de rencontre en rencontre,
s'interrogent sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure. Animés
par les lectures de don Quichotte, ils y croient. Ainsi ils nous
rassurent et nous aident à avoir moins peur, en ces temps
incertains.
dimanche, mars 20, 2016
« L'Invention de la neige » d'Anne Bourrel
Après
le percutant Gran Madam's qui est vient de reparaître chez Pocket,
j'étais impatiente et curieuse de découvrir « L'Invention de la neige », le nouveau 'petit' d'Anne Bourrel paru à La
Manufacture de Livres !
C'est
chose faite ! En dépit d'une PAL longue comme le bras, celui-là
est passé direct en haut de la pile….. Enfin, même pas….. Il a
directement atterri dans mes mains…… Après une mise en bouche
particulièrement réussie au CRIC/Sweet Mountain à Nîmes mercredi soir, je l'ai commencé le soir même,
ou plutôt donc la nuit même ! Et je l'ai terminé hier soir……
Trois
cent vingt pages qui, pour quelques heures, m'ont transportée à
l'Espérou, au pied de l'Aigoual ! L'Espérou en hiver, mais un
hiver sans neige… L'endroit parfait pour vivre un deuil :
aucune distraction possible, un cadre et une nature âpres !
L'hôtel vieillot au nom improbable, l'Auberge du Bonheur, se
transforme en l'un des personnages de cette histoire plutôt triste…
"Plateau" de Franck Bouysse
Il
est venu à Montpellier, et Anne Bourrel nous a chaleureusement
conseillé d'aller l'écouter… Ce que j'ai fait : ex-Briviste, je ne pouvais
qu'être très curieuse de cet auteur qui écrit – très bien nous
dit-on ! - sur la Corrèze ! Je n'ai pas été déçue...
La
rudesse d'une campagne très en marge des grands axes de population
et de circulation. Des paysages que l'on rencontre la plupart du
temps seulement l'été lors de périples vacanciers un peu
aventuriers. Voilà la description que Franck Bouysse fait des lieux
où se déroule ce huis clos rural :
mardi, mars 08, 2016
« Et ton absence se fera chair » de Siham Bouhlal (Maroc-France)
Les
Éditions Yovana, c'est une toute jeune maison d'édition née
dans le Gard en 2015. « Et ton absence se fera chair »
de Siham Bouhlal, c'est leur première publication. Très réussie !
Et donc très prometteuse : on attend la suite !
Médiéviste
spécialiste de la société et de la poésie arabo-musulmanes, Siham
Bouhlal - née
à Casablanca au milieu des années soixante et vivant en France
depuis le milieu des années quatre-vingt
- est surtout
poétesse.
Une
poétesse qui s'est lancée dans l'écriture d'un roman, du roman de
sa vie, de son amour éternel pour son défunt compagnon, Driss
Benzekri, un homme politique très respecté du Maroc.
Juan Tallón « Fin de Poema » (Galice)
Ce
récit de Juan Tallón raconte, de façon éclatée mais parfaitement
fluide et cohérente, les dernières heures de la vie de 4 grands
poètes, Cesare Pavese, Alejandra Pizarnik, Anne Sexton et Gabriel
Ferrater, celles qui ont précédé leur geste fatal, ce qui
donne au récit une grande intensité. Ce n’est en rien une
biographie même si l’auteur relie les circonstances familiales,
culturelles, historiques et politiques à la fin tragique des poètes.
Il évoque les peurs, les angoisses, les tendances suicidaires de
chacun d’entre eux. Ce sont des êtres aux fêlures profondes qui
voyagent entre la veille et le rêve et qui finissent par lâcher
prise, n’en pouvant plus.
lundi, février 29, 2016
« La Víspera de casi todo » Victor del Arbol, Premio Nadal 2016 !
« La Víspera de casi todo » (La
veille de presque tout), c'est le dernier paru des romans de Víctor del Árbol en Espagne. Pour la première fois semble-t-il, le talent de Víctor a été immédiatement reconnu et honoré dans son pays puisqu'il est le lauréat 2016 du Premio Nadal...
Ici, nous l'apprécions et, depuis quatre ou cinq ans au moins, nous lui avons déjà consacré une dizaine d'articles (voir ci-dessous) !
Françoise, en véritable aficionada de Víctor qu'elle est, n'a pas attendu la version française prévue chez Actes Sud fin 2016 : elle a bondi et fondu sur la VO ! Voici ses impressions...
jeudi, février 18, 2016
"Les Belges reconnaissants" de Martine Nougué
Le
jeudi 14 avril prochain, nous recevrons donc ensemble, toujours au
Gazette Café, Armèle Malavallon et Martine Nougué pour notre
deuxième volet « Le noir
au féminin en Languedoc-Roussillon ».
Nous
vous avons déjà parlé de
Soleil Noir d'Armèle il y a quelques temps. Voici donc aujourd'hui
quelques mots sur
Martine Nougué et son roman noir, polar, « Les Belges reconnaissants » !
Notons
d'abord
que,
tout comme Armèle Malavallon qui est chroniqueuse
dans l’émission culturelle de Radio Clapas "Du chien sans
l’faire exprés" (site
internet en travaux)
et
comme Régine Seidel qui anime des rencontres littéraires à la Maison pour Tous Rosa Lee Parks,
Martine Nougué trempe dans l'organisation des Apéros Polars se déroulent chaque mois au Petit Troc
de Villeneuve-lès-Maguelone ! Tout
cela ajouté, entre beaucoup d'autres !, à nos rencontres « Les Collecteurs », l'animation de la vie
littéraire dans l'Hérault ne manque décidément pas de souffle et
c'est tant mieux !!!
mercredi, février 17, 2016
Une rencontre avec Régine Nobécourt Seidel !
Ce
vendredi, le 19 février 2016 au Gazette Café, nous aurons le plaisir de vous faire rencontrer Régine Seidel, une auteure qui vit ici, à Montpellier ! Auteure,
mais pas seulement puisque, elle aussi, elle anime des rencontres littéraires : cela se passe un mardi par mois à Malbosc, à la
Maison Pour Tous Rosa Lee Parks ! Une 'collègue' en quelque
sorte !
mardi, février 16, 2016
"El Angulo Muerto" de Aro Sáinz de la Maza (Esp)
Il
y a dans la ville des angles morts que les caméras de surveillance
ne détectent pas. Il y a aussi en chacun d’entre nous d’autres
angles morts, nos zones d’ombre. Ce sont tous ces angles morts que
Milo traque dans ce livre qui vient de paraître en Espagne et qui
doit paraître en France à la rentrée chez Actes Sud. Milo Malart
est de retour dans une Barcelone grise, froide et pluvieuse, dans un
pays en proie à la Crise. Nous ne sommes plus dans le monde baroque
et flamboyant de « El asesino de la Pedrera » (« Le Bourreau de Gaudi » pour la version française chez Actes Sud
déjà) mais dans une marche funèbre où les seules couleurs sont le
gris et le noir. Au début du livre, Milo hérite, un peu malgré
lui, d’un chien devenu orphelin après la mort violente de son
maître.
"La Maison en chocolat" de Claudio Cerdán (Esp)
C’est
un joli titre pour un conte (cruel) que publie la toute jeune maison
d’http://www.solyluneditions.com/.
Écrit par Claudio Cerdán (écrivain et scénariste né en 1981) et traduit par Esther Merino (créatrice de la maison d’édition).
Écrit par Claudio Cerdán (écrivain et scénariste né en 1981) et traduit par Esther Merino (créatrice de la maison d’édition).
L’histoire
s’inspire de faits réels survenus en à Barcelone en 1912, dans
une Barcelone en proie à la misère. Des enfants disparaissent,
enlevés par une mère maquerelle qui les séquestre, les prostitue
et les tue. Fait divers noir et sordide.
Milagros a 7 ans. Elle attend dans la rue son
père parti chercher du travail et suit une inconnue qui lui promet
des bonbons et en qui elle voudrait voir la mère qu’elle a perdue.
mercredi, janvier 27, 2016
"Soleil noir" d'Armèle Malavallon
Au
mois d'avril prochain, nous avons prévu un deuxième volet de
rencontres sur le thème « Le noir au féminin en
Languedoc-Roussillon ». A cette occasion, nous ferons la
connaissance d'Armèle
Malavallon et de Martine
Nougué qui toutes les deux ont publié leur premier roman en
2015 !
Le
plus facile à trouver en librairie est sans conteste « Soleil
noir » d'Armèle Malavallon, j'ai donc commencé par celui-là !
« Gagnant Prix VSD 2015. Montpellier, mois de juillet, sous un soleil de plomb. Le corps d'une paisible retraitée, ou plutôt ce qu'il en reste, est découvert un dimanche matin dans son salon. Un petit tas de cendres et deux jambes intactes semblant miraculeusement rescapées d'un brasier infernal.L'hypothèse d'un phénomène de combustion humaine spontanée est aussitôt évoquée, plongeant les policiers chargés de l'enquête, dans une profonde perplexité. Un deuxième corps va les lancer sur la piste du Seraphim, l'ange de feu ou bien le Diable en personne ? »
lundi, janvier 11, 2016
Quelques souvenirs de notre soirée de lancement en compagnie de Laurence Biberfeld et d'Anne Bourrel !
Nous
sommes le 11 janvier ! Quoi ? Déjà ?! C'était il y
a pile en mois et l'article promis n'est toujours pas en ligne !?
Pas même vraiment écrit….. Que dans ma tête !
Alors voilà ! En guise de bonne année, nous vous offrons ces quelques souvenirs...
Le
vendredi 11 décembre 2015, nous
vous proposions donc de nous rencontrer au Gazette Café pour vous
présenter notre nouvelle association et pour, tous ensemble,
échanger avec deux auteures de roman noir, Laurence Biberfeld et
Anne Bourrel !
mardi, janvier 05, 2016
"Price" et "Karoo" de Steve Tesich
L'originale
maison d'éditions Monsieur Toussaint Louverture, créée en 2004,
publie des pépites ! Pour en savoir un
peu plus sur cet ovni
éditorial, je vous conseille la lecture de cet article du Point paru
en 2013, MonsieurToussaint Louverture, éditeur radioactif. On
y apprend entre autres qu' « En
moins de dix ans, l'éditeur s'est construit une réputation de
dénicheur de chefs d’œuvre
étrangers oubliés, des "ratés" de l'édition qu'il
redécouvre ici et là, dans des préfaces, des entretiens, au hasard
de lectures.
lundi, janvier 04, 2016
"Todo el bien, todo el mal..." de Antonio Borrell
Vous
avez la nostalgie des années 70/80 ? Vous avez été bercés
par les ritournelles latino-américaines et les soubresauts de ces
années politiquement complexes ? Vous aimez les jolies
histoires d'amour contrariées ? Vous aimez vous perdre dans les
méandres et les ambiguïtés de la raison et des sentiments ?
Ce roman est fait pour vous !
Ah !
Un détail, il est fait pour vous seulement si vous lisez
l'espagnol ! L'auteur, français, a semble-t-il eu une furieuse
envie de l'écrire en espagnol, langue de son adolescence qu'il a en
partie passé à Quito, Équateur.
Ces
deux-cent soixante pages se lisent d'un trait ou presque !
lundi, décembre 28, 2015
Orwell, Murakami, Sansal, ...
J'ai lu avec
plaisir 1Q84, de Haruki Murakami1,
célèbre écrivain japonais.
Sachant
qu'en japonais le « Q » (kiu) signifie « 9 »,
nous voyons clairement la référence au roman de George Orwell,
19842.
Mais la
trilogie de Murakami a été écrite bien après 1984, puisque le
premier tome est paru en 2009 au Japon (en 2011 en France). Ce fut
un énorme succès dans le monde entier.
L'histoire
est relativement éloignée de celle contée par George Orwell. Elle
se passe au Japon. Les deux personnages principaux sont Aomamé,
jeune femme de 29 ans qui travaille avec une vieille femme pour
éliminer des hommes coupables de violences envers certaines
femmes... et Tengo, jeune homme du même âge, professeur de
mathématiques qui essaie d'écrire des romans.
jeudi, décembre 10, 2015
RecoLecta de Emergencia / Collection d'Urgence
Nous, Les Collecteurs, nous créons un nouvel espace dans lequel vous trouverez des "contenus" d'auteurs, trouvés dans la presse et sur les réseaux sociaux. Étant donnée la situation que nous vivons dans le monde entier, il nous paraît nécessaire d'organiser une Collecte d'urgence pour réfléchir ; pour cela nous cherchons de l'aide chez les artistes, les philosophes, les écrivains et les intellectuels... Ceci est un fil d'actualité pour penser Collectivement. Pour filer cette campagne mondiale, nous avons besoin de votre aide à tous. Vous pouvez nous envoyer des "contenus" d'auteurs et des commentaires dans toutes les langues !
dimanche, décembre 06, 2015
Un club de lecture pour enfants !
Attention, avis à tous les enfants de 6 à 12 ans et à leurs parents:
Notre asso, Les Collecteurs, crée le club de lecture pour enfants Les petits Collecteurs !
Réunions une fois par mois, le samedi matin ou le jeudi après-midi, dans le quartier Aiguelongue à Montpellier.
Notre asso, Les Collecteurs, crée le club de lecture pour enfants Les petits Collecteurs !
Réunions une fois par mois, le samedi matin ou le jeudi après-midi, dans le quartier Aiguelongue à Montpellier.
dimanche, novembre 29, 2015
Jean Joubert nous a quitté
Jean Joubert, grand poète et Président de la Maison de la Poésie de Montpellier Languedoc, nous a quitté hier.
Voici un poème en son hommage et en celui de Pascal Gabellone et Ulrich Zieger.
Voici un poème en son hommage et en celui de Pascal Gabellone et Ulrich Zieger.
lundi, novembre 23, 2015
Soirée de lancement : 1ère rencontre, "Le noir au féminin en Languedoc-Roussillon"
Nous avons le grand plaisir de vous inviter à
la soirée de lancement de notre association
Les Collecteurs / Co-Lectores
le vendredi 11 décembre à partir de 18h
au Gazette Café, rue Levat, près de la gare de Montpellier
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