mercredi, décembre 12, 2012

Hotel DF








-Ya te dije, trozan cadáveres, no hacen ruido, no despiertan ni molestan a nadie, cortan la carne en pedazos, pero los huesos no los cortan. Se dice que estudiaron medicina, es por eso que parecen doctores y no asesinos.
Nada saben los visitantes extranjeros que se alojan en el Hotel Isabel de la Ciudad de México sobre los extraños acontecimientos que tienen lugar ahí. Ellos también son absorbidos por el movimiento de una ciudad que se traga su imaginación. “La ciudad de la rapiña”, en palabras del propio autor. Los delincuentes se pasean a sus anchas por los pasillos y se confunden con la clientela y con los empleados del hotel. Frank, el Artista Henestrosa llega al hotel por azar, la buena fortuna le sonríe por unos días y decide aprovecharlos. Es a partir de su mirada, la mirada de un hombre gris y sin ambiciones, que la miseria que se vive en la ciudad y en el hotel comenzará a tomar forma y nos llevará a través de una serie de voces que recorren ciudad y hotel para encontrar ante ellos la desesperanza.

-Je te l’ai déjà dit, ils tranchent de cadavres, ils ne font pas de bruit, ne réveillent personne, ne dérangent personne, ils coupent la chair en morceaux, mais les os ils ne les coupent pas. On dit qu’ils ont étudié médicine, c’est pour ca qu’ils ressemblent à de docteurs et pas de assassins.

Ils ne savent rien, les visiteurs étrangers qui logent à l’Hôtel Isabel de la Ville de Mexico, sur les étranges événements qui y ont lieu. Eux aussi sont absorbés par le mouvement d’une ville qui avale leur imagination. « La ville de la rapine », selon l’auteur. Les délinquants se baladent dans les couloirs comme chez eux et se confondent avec les clients et les employés de l’hôtel. Frank, el Artista Henestrosa arrive à l’hôtel par hasard, la fortune lui sourit pendant quelques jours et il décide d’en profiter. C’est à partir de son regard, le regard d’un homme gris et sans ambitions, que la misère que les gens vivent à Mexico et à l’hôtel commencera à prendre forme et nous amènera à parcourir la ville et l’hôtel à travers une série de voix qui vont y trouver le désespoir.

Por : Julio Zárate

Hotel DF, Guillermo Fadanelli, ed. Mondadori, 2010

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