-Ya te dije, trozan
cadáveres, no hacen ruido, no despiertan ni molestan a nadie, cortan
la carne en pedazos, pero los huesos no los cortan. Se dice que
estudiaron medicina, es por eso que parecen doctores y no asesinos.
Nada saben los visitantes
extranjeros que se alojan en el Hotel Isabel de la Ciudad de México
sobre los extraños acontecimientos que tienen lugar ahí. Ellos
también son absorbidos por el movimiento de una ciudad que se traga
su imaginación. “La ciudad de la rapiña”, en palabras del
propio autor. Los delincuentes se pasean a sus anchas por los
pasillos y se confunden con la clientela y con los empleados del
hotel. Frank, el Artista Henestrosa llega al hotel por azar, la buena
fortuna le sonríe por unos días y decide aprovecharlos. Es a partir
de su mirada, la mirada de un hombre gris y sin ambiciones, que la
miseria que se vive en la ciudad y en el hotel comenzará a tomar
forma y nos llevará a través de una serie de voces que recorren
ciudad y hotel para encontrar ante ellos la desesperanza.
-Je
te l’ai déjà dit, ils tranchent de cadavres, ils ne font pas de
bruit, ne réveillent personne, ne dérangent personne, ils coupent
la chair en morceaux, mais les os ils ne les coupent pas. On dit
qu’ils ont étudié médicine, c’est pour ca qu’ils ressemblent
à de docteurs et pas de assassins.
Ils ne
savent rien, les visiteurs étrangers qui logent à l’Hôtel Isabel
de la Ville de Mexico, sur les étranges événements qui y ont lieu.
Eux aussi sont absorbés par le mouvement d’une ville qui avale
leur imagination. « La ville de la rapine », selon
l’auteur. Les délinquants se baladent dans les couloirs comme chez
eux et se confondent avec les clients et les employés de l’hôtel.
Frank, el Artista Henestrosa arrive à l’hôtel par hasard, la
fortune lui sourit pendant quelques jours et il décide d’en
profiter. C’est à partir de son regard, le regard d’un homme
gris et sans ambitions, que la misère que les gens vivent à Mexico
et à l’hôtel commencera à prendre forme et nous amènera à
parcourir la ville et l’hôtel à travers une série de voix qui
vont y trouver le désespoir.
Por :
Julio Zárate
Hotel DF, Guillermo Fadanelli, ed. Mondadori, 2010
Hotel DF, Guillermo Fadanelli, ed. Mondadori, 2010
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