La petite maison d’édition lyonnaise « La fosse aux ours » emprunte elle aussi les chemins de traverse et publie, en cette fin d’été, un petit livre singulier, un premier opus à la fois sombre et lumineux.
Ubasute , c’est cette tradition japonaise qui voulait que le fils aîné porte sa mère mourante sur une montagne pour qu’elle y vive ses derniers instants et on pense, bien-sûr, à la Ballade de Narayama.
Ici, c’est vers le Grand Rocher, dans les Alpes, que Pierre emmène Marie. Car Marie, atteinte d’un cancer en phase terminale, veut qu’il en soit ainsi. ( « Depuis l’aube blanche, Marie sent murmurer en elle le chant du départ » p21)