mercredi, janvier 23, 2019

"Cortázar" de Jésus Marchamalo et Marc Torices (France)

Bien qu’assez peu sensible à la BD et au roman graphique j’ai lu et regardé celui-là avec grand plaisir. D’abord bien-sûr à cause de Cortázar, mais pas que. Car c’est un bel objet, une belle réussite éditoriale et esthétique, avec un travail graphique très nuancé, très beau, avec des ambiances différentes en fonction des moments du récit.
Il y a ainsi les ombres vertes du théâtre qui inspirent à Cortázar le nom des Cronopios, les couleurs vives de la révolution cubaine, le noir et jaune des images liées à sa mort, les volutes de ses éternelles cigarettes.
En ce qui concerne le récit, même s’il est dans l’ensemble chronologique, il éclaire, comme des arrêts sur image, les moments importants de sa vie, son enfance sans père, sa précocité, son air d’éternel adolescent, les femmes qui ont accompagné sa vie, son goût pour le fantastique, pour les chats, le jazz, les voyages, la Provence, sa consécration venue avec Rayuelas. Il y a aussi des fac-similés des premières parutions de certains de ses livres.
Cette approche peut sembler superficielle, parfois décousue mais c’est qu’il s’agit pour les auteurs, du moins m’a-t-il semblé, de se promener dans la vie de Cortázar, de lui rendre hommage et de nous inviter à le relire.
Françoise Jarrousse
http://presquelune.com/index.php/romans-graphiques/294-cortazar
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