Viva, de Patrick Deville, est un des livres de cette Rentrée littéraire.
Patrick
Deville est un écrivain français, auteur notamment de plusieurs
trilogies. Il a reçu le prix Nomad's du
récit de voyage 2012 pour Kampuchea, et le prix du roman Fnac
2012 pour Peste et choléra.
Il dirige la MEET (Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs) de Saint-Nazaire, au sein de laquelle il a créé un prix littéraire latino-américain. Les prochaines rencontres Meeting auront lieu du 13 au 22 novembre, avec notamment plusieurs rencontres et tables rondes consacrées à la littérature latino-américaine : rencontres avec Laura Restrepo, Tomás González, Santiago Gamboa, Juan Gabriel Vásquez (Colombie), Alberto Ruy-Sánchez (Mexique) ; Journées "Pour Cortázar" ; table ronde "littérature colombienne contemporaine" ; table ronde "hommage à Gabriel García Márquez... Un très beau programme, à consulter sur
http://www.meetingsaintnazaire.com/IMG/pdf/programme-6.pdf
Il dirige la MEET (Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs) de Saint-Nazaire, au sein de laquelle il a créé un prix littéraire latino-américain. Les prochaines rencontres Meeting auront lieu du 13 au 22 novembre, avec notamment plusieurs rencontres et tables rondes consacrées à la littérature latino-américaine : rencontres avec Laura Restrepo, Tomás González, Santiago Gamboa, Juan Gabriel Vásquez (Colombie), Alberto Ruy-Sánchez (Mexique) ; Journées "Pour Cortázar" ; table ronde "littérature colombienne contemporaine" ; table ronde "hommage à Gabriel García Márquez... Un très beau programme, à consulter sur
http://www.meetingsaintnazaire.com/IMG/pdf/programme-6.pdf
Dans son
dernier livre, Viva, il retrace quelques épisodes de
l'histoire mexicaine et mondiale dans les années 1920 et 1930.
Léon
Trotsky (1879-1940) est un homme politique russe. Réfugié au
Mexique (accueilli par le président Lázaro Cárdenas grâce à
l'intervention de Diego Rivera), il fut assassiné en 1940 à Mexico
par des hommes de main de Staline.
Diego Rivera
(1886-1957) est un peintre mexicain connu pour ses célèbres
fresques murales, contant notamment de nombreuses scènes de
l'histoire du Mexique.
Frida Kahlo
(1907-1954), également artiste peintre célèbre, fut l'épouse de
Diego Rivera.
Tina Modotti
(1896-1942), Mexicaine d'origine italienne, est une photographe
rénommée.
B. Traven
(1882-1969) est l'un des pseudonymes d'un écrivain germanophone,
connu notamment pour son roman Le trésor de la sierra madre.
Malcolm
Lowry, écrivain britannique (1909-1957), est connu pour son roman
Au-dessous du volcan, où il décrit le Mexique à travers la
ville de Cuernavaca. Ce roman, en grande partie autobiographique, est
reconnu comme l'une des œuvres importantes du 20e siècle.
Antonin
Artaud (1896-1948) est un célèbre homme de théâtre français qui
a passé une partie de sa vie au Mexique.
Dans Viva,
Patrick Deville rend hommage, à sa manière, à tous ces personnages
historiques (ainsi qu'à beaucoup d'autres encore...).
« Douze
apôtres s'assemblent autour de Tina Modotti. C'est au sein de cette
petite bande que tout se joue. Que se jouent la vie et la mort du
proscrit. L'avenir de l'Art et aussi celui de la Révolution. C'est
une maison blanche ensoleillée au toit en terrasse. Une machine à
écrire, un phonographe, des fleurs dans les vases. Le jeu de la
lumière en ocelles au long des murs blancs chaulés. Sur une table,
un exemplaire d'El Machete, avec en frontispice la faucille et le
marteau.
Il est
étonnant que tous ceux-là aussi auront été vivants, assis dans la
même pièce de la maison de Tina Modotti, fumant des cigarettes.
Aucune photographie n'a été prise de la petite bande des treize,
qui compte pourtant parmi ses membres les meilleurs phonographes,
aucun tableau brossé non plus de la petite bande des treize, qui
compte pourtant parmi ses membres les plus grands peintres. Il nous
faut les imaginer un jour tous assemblés, un soir plutôt. C'est à
Mexico, au milieu des années vingt, dans cette décennie pendant
laquelle tout s'invente, le monde est neuf dans le chaos
régénérateur. C'est dix ans après l'entrée à cheval dans Mexico
du métis du Chihuahua et de l'Indien du Morelos. Zapata & Villa.
Les paysans en sarapes armés de machettes qui campent sur le zócalo
de Mexico. »
Peut-être
ce livre sera-t-il traduit en espagnol, en tout cas il (dé)montre
encore une fois les liens très forts entre le Mexique et la France.