dimanche, juin 17, 2012
Une grande rencontre
Nous organisons une grande rencontre de poésie, qui aura lieu le vendredi 22 juin à Montpellier.
Avec Frédéric Jacques Temple, poète et romancier français et Rafael Cadenas, poète et essayiste vénézuélien.
A 18h30, Espace Martin Luther King.
A ne surtout pas manquer !
samedi, juin 09, 2012
El Sexto, de José María Arguedas
Ce roman autobiographique décrit la vie quotidienne des détenus au pénitencier d'El Sexto, à Lima, dans les années 1930.
Il s'agit d'un microcosme très hiérarchisé, telle la pyramide du jugement dernier, où les 3 étages symbolisent les strates sociales: en bas, l'enfer, où croupissent les assassins et les clochards, au milieu, le purgatoire, contient les délinquants, les caïds et les victimes de droit commun tandis que les prisonniers politiques et les étudiants occupent le 3é étage, le « paradis ».
La violence (brimades, tortures, viol, prostitution, trafic…) et la cruauté régissent ce lieu clos encadré par des gardiens eux-mêmes corrompus.
A cette ambiance carcérale s’ajoute une rivalité idéologique entre les deux frères ennemis, l'APRA et le parti communiste péruvien.
Seules quelques échappées lyriques (poésie, nostalgie andine) permettent au jeune étudiant Gabriel et au lecteur de supporter l’insoutenable.
Œuvre classique de la littérature, cette vision d’un réalisme noir constitue une allégorie de la société péruvienne à cette époque.
Immergez-vous dans ces bas-fonds, courage…
Claire Amiel
Editions Métailié, 2011, pour la traduction française
samedi, juin 02, 2012
Fernando Vallejo y el desbarrancadero
jeudi, mai 31, 2012
Falke, de Federico Vega
lundi, mai 28, 2012
La vida conyugal, de Sergio Pitol
mercredi, mai 16, 2012
Perder es cuestión de método, de Santiago Gamboa
Nació en 1965 en Bogotá, vivió en Madrid y en París donde fue periodista en Radio France Inter.
OBRA
Perder es su segunda novela, fue publicada en 1997 por Editorial Mundadori Barcelona y adaptada al cine en 2005.
PERDER ES CUESTIÓN DE MÉTODO
Novela policial cuyo marco principal se ubica en Bogotá a finales de los 80.
El Capitán Moya contacta con Victor Silanpa, periodista en El Observador, después del descubrimiento de un cadáver a orillas del río Sisga. El choque al ver este cuerpo empalado (como si se tratara de un rito), deformado, porque estuvo en el agua, arrastra a Silanpa en una investigación desenfrenada para encontrar a los culpables de tal ignominia.
Desde entonces entramos de lleno en una novela negra. El enigma gira alrededor de unos terrenos muy codiciados y la investigación nos hace descubrir la ciudad como un laberinto con sus bajos fondos, la prostitución, la mafia, la corrupción política, inmobiliaria, los chanchullos. Todas estas facetas turbias Silanpa las va a descubrir llevando su investigación con la ayuda circunstancial de un detective improvisado Estupiñán muy avispado y digno de
confianza. Es el hermano de una de las víctimas.
Paralelamente el héroe vive una historia de amor algo complicada con Mónica. Podemos pensar que el título anuncia su desenlace. Investigación y desencuentros amorosos le hacen sufrir a Silanpa una degradación tanto moral como física.
En el relato de la investigación se insertan como en una puesta en abismo el relato autobiográfico del Capitán Moya, ¿Relato de un perdedor? Son capítulos muy cortos, tanto en la primera parte como en la segunda. Es Víctor Silanpa quien tiene la última palabra en el epílogo.
LO ORIGINAL
Es el estatuto ambiguo del personaje fundamentalmente perdido tanto en su vida personal como profesional. Oficialmente periodista se transforma en privado e incluso mantiene relaciones de "inspector de policía " con el Capitán Moya.
ESCRITURA
Lengua agradable, sencilla, relato cautivador con mucho humor y referencias culturales.
EJE INTERESANTE
Pintura de una sociedad decadente y agonizante.
Consultez également l'avis de Maria Inés :
http://versionlibreorg.blogspot.fr/2012/10/perder-es-cuestion-de-metodo-de.html
lundi, mai 14, 2012
Santiago Gamboa et la littérature latino-américaine
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/05/11/actualidad/1336761317_461722.html
La désirante, de Malika Mokeddem
« Le vent, les vagues n'attendent pas. Redoublant de vigilance surtout par des mers de grande circulation comme celle-ci, les marins sont les plus souvent rivés entre cockpit et pont. Ils se nourrissent à la hâte. Leurs vaisselles débordent de l'évier. Ce n'est qu'à bon port qu'ils se soucient de ranger, de laver. Harassés mais comblés, ils se prêtent alors à ce rituel de l'arrivée avec une lenteur enfin déconnectée : remettre le bateau en ordre, le dessaler, se dessaouler eux-mêmes de l'ivresse de la traversée et domestiquer le mal de terre. »
Rachel Mihault
El Banco del libro
samedi, mai 05, 2012
Rencontre avec Maria Clara Ferrer
http://theavida.com/
Née à Rio de Janeiro, elle vit à Paris depuis l'âge de 14 ans. Elle a traduit plusieurs pièces de jeunes auteurs brésiliens, et a écrit une pièce pour le théâtre. Elle est aussi comédienne (elle a notamment joué dans Le baiser sur l'asphalte, de Nelson Rodrigues, en 2004 au théâtre Mouffetard).
Elle nous a beaucoup appris sur le théâtre, l'écriture théâtrale et sa traduction. Nous la remercions chaleureusement, et espérons la revoir bientôt pour une prochaine rencontre !
mercredi, mai 02, 2012
La feria del libro de Bogotá
El diario El País publica una síntesis de los mejores momentos de la 25ª edición del encuentro literario, que finalizó ayer.
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/05/01/actualidad/1335890679_598509.html
dimanche, avril 15, 2012
Ce que savent les baleines
En 2010, pour Ce que savent les baleines, il a obtenu le Prix de littérature d’aventure Emilio Salgari et le Prix de littérature de voyage de la ville de Palestrina.
"j'ai préféré commencer le voyage depuis La Paz, capitale de la Baja California Sur, insidieuse et paisible, où j'ai redécouvert une habitude inconnue dans les villes italiennes : il suffit de poser à peine un pied en dehors du trottoir pour que la situation s'arrête comme par enchantement ; les automobilistes vous regardent en essayant de comprendre si vous avez ou non l'intention de traverser, et il m'est parfois arrivé de le faire rien que pour ne pas les décevoir. C'est un des nombreux détails qui font de la Baja Sur un endroit tranquille et accueillant, au rythme relax, pas trop peuplé, avec des petites villes à taille d'homme -et non d'automobile- où énormément de gens des Etats-Unis et du Canada viennent passer l'hiver et se fixent définitivement."
C'est également un plaidoyer pour le respect de la nature :
"A la base, il y a toujours le profit, y compris celui qui dérive de l'évacuation clandestine de déchets toxiques, mais surtout l'usage quotidien de pesticides et d'une infinité de substances polluantes qui finissent, tôt ou tard, à la mer. Nous avons fait de l'économie le but suprême, unique, et envoyé au diable tout le reste, y compris les baleines. [...] L'expression la plus extrême de notre folie est que l'on considère comme sages ceux qui placent les considérations économiques au-dessus de tout et que l'on se moque de ceux qui voient la folie de ce système de valeurs et le taxent de peu réaliste."
N'hésitez pas à suivre Pino Cacucci en Baja California, je vous le recommande !
Rachel Mihault
mercredi, avril 04, 2012
Présentation du livre Les aventures d'Adèle Sotrèle
vendredi, mars 23, 2012
UNESCO: La donation du livre pour le developpement
Article publié sur ASFORED
"Le don de livres concerne les éditeurs, les distributeurs, les bibliothèques, les particuliers. Son principal objectif est de fournir des ouvrages aux pays en voie de développement. Divers avantages fiscaux encouragent cette pratique.
- relations entre donateurs et bénéficiaires ;
- identification, collecte et stockage des ouvrages ;
- transport et formalités douanières ;
- acheminement vers le lecteur ;
- intervention de mécènes et de volontaires.
- la charte du don de livres ;
- un modèle de convention de partenariat entre le donateur et l’organisateur d’un projet;
- des liens et contacts utiles. "
Un Jardin des livres nous offre 5% de réduction
La librairie Un jardin de livres nous offre 5% de réduction jusqu'au 31 mars!
Voici une petite liste (non exhaustive) de ce que nous pourrons y trouver :
De Santiago Gamboa
Perder es cuestión de método
Para seguir las aventuras nada corrientes de Victor Silanpa, periodista y detective privado en sus ratos libres. Bogotá: el retrato feroz de una sociedad decadente. Un ritmo trepidante estructurado por relatos
cortos que se desplazan entre la acción, la truculencia y el amor.
Perdre est une question de methode
On peut y suivre les aventures de Victor Silanpa, journaliste et
détective privé. Bogotá : un portrait terrible d’une société
décadente. Un rythme trépidant structuré par de courts récits qui bouscule entre l’action, la truculence et l’amour.
Du même auteur... Los impostores
De Hector Abad
El olvido que seremos
El relato duro y no sin humor de un crimen, la historia de un hombre y de una sociedad: la Colombia actual.
Reconocido por Manuel Rivas, Javier Cercas y Mario Vargas Llosa
FAVORITO de la crítica y el público español y latinoamericano
Premio de la Feria del Libro de Madrid 2008
L'oubli que nous serons
Gallimard du Monde entier
Traduit par Albert Bensoussan de l'espagnol.
Le récit d'un crime, l'histoire d'un homme et d'une société: la Colombie actuelle.
Salué par Manuel Rivas, Javier Cercas et Mario Vargas Llosa
le livre s'est placé pendant plus de six mois parmi les préférés du public en Espagne et en
Amérique latine
En 2008 le Syndicat de l'Edition et les libraires lui ont attribué le Prix de la Foire du livre de Madrid.
De Álvaro Mutis
Un bel morir
La neige de l'amiral
La dernière escale du Tramp Steamer
TODA Mafalda!
Les plus belles comptines espagnoles
J. Cortázar, El discurso del oso
etc etc etc
(plusieurs de ces titres sont disponibles en français et en espagnol)
A bientôt !
Rachel et Paula