Notre association vous invite à une grande soirée littéraire, ce lundi 24 juin, salle Pétrarque à Montpellier.
Rencontre avec Diego Valverde, Rafael Cadenas et Carlos Vitale.
Participation du Professeur Karim Benmiloud (Université Montpellier 3) et de la maison d’édition Candaya
"Poesía es la unión de dos palabras que uno nunca supuso que pudieran juntarse, y que forman algo así como un misterio".
García Lorca, poète espagnol
"Tienes que amar la lectura para poder ser un buen escritor, porque escribir no empieza contigo".
Carlos Fuentes, écrivain méxicain
"Un poème n'est jamais fini, seulement abandonné".
Paul Valéry, poète français
L'écriture est-elle une vocation ? Comment devient-on écrivain ?
Ecrire est-il un métier qui s'apprend ?
Peut-on vivre de sa littérature et si oui, de quelle manière?
Quel genre littéraire est-il le plus apprécié des lecteurs ?
La littérature nous aide-t-elle à vivre ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre nos trois auteurs
invités…
Diego Valverde Villena, poète hispano-péruvien
Carlos Vitale, poète et traducteur argentin
Rafael Cadenas, écrivain renommé, l'une des voix les plus importantes de la littérature hispanophone
Accompagnés du professeur Karim Benmiloud, spécialiste en littérature latinoaméricaine de l’Université Montpellier 3
Nos invités nous proposeront une lecture de leurs textes, suivie d'un échange entre eux et avec le public présent.
Nous tenterons ainsi de mieux connaître et comprendre la situation de l'écrivain, tant en Espagne ou en Amérique Latine, qu'en France… car écrire et lire sont des actes culturels qui changent selon le temps et l’espace. Chacun des écrivains nous offrira sa réflexion intime autour de la lecture, l'écriture et la littérature.
Cette rencontre sera suivie d'une séance de dédicaces puis d'un buffet latinoaméricain et d'un concert proposé par Marina Andrea Tirado, compositrice,chanteuse et guitariste colombienne
http://www.agatamusica.com/
L'entrée est libre, venez avec vos amis !
vendredi, juin 07, 2013
Rencontre littéraire le 24 juin, salle Pétrarque
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
samedi, mai 25, 2013
Les Assises internationales du roman, à Lyon
Fondée en 1987 à l’initiative de la région Rhône-Alpes, la Villa Gillet
est une institution culturelle qui s’intéresse à la
pensée sous toutes ses formes : littérature, sciences humaines et
sociales, philosophie, arts vivants.
Elle organise, à partir du lundi 27 mai, en partenariat avec le journal Le monde, la 7e édition des Assises Internationales du Roman, à Lyon.
En offrant de croiser les regards, les débats, tables rondes et entretiens proposent un éclairage original sur des questions littéraires (le crime dans la littérature, la rôle de la mémoire, les liens entre réalité et fiction…) mais aussi plus largement sur des enjeux de société (la mondialisation, l’écriture de la catastrophe…).
> Vendredi 31 mai : Prix littéraire du Monde
Pour la première fois, Le Monde va décerner cette année un prix littéraire, en partenariat avec la Ville de Lyon.
A noter, parmi les nombreux invités à cette manifestation, la présence de Horacio Castellanos Moya, Christine Angot et Antonio Múñoz Molina.
Consultez le programme sur le site officiel de la Villa Gillet :
http://www.villagillet.net/portail/air/presentation/
Elle organise, à partir du lundi 27 mai, en partenariat avec le journal Le monde, la 7e édition des Assises Internationales du Roman, à Lyon.
En offrant de croiser les regards, les débats, tables rondes et entretiens proposent un éclairage original sur des questions littéraires (le crime dans la littérature, la rôle de la mémoire, les liens entre réalité et fiction…) mais aussi plus largement sur des enjeux de société (la mondialisation, l’écriture de la catastrophe…).
> Vendredi 31 mai : Prix littéraire du Monde
Pour la première fois, Le Monde va décerner cette année un prix littéraire, en partenariat avec la Ville de Lyon.
A noter, parmi les nombreux invités à cette manifestation, la présence de Horacio Castellanos Moya, Christine Angot et Antonio Múñoz Molina.
Consultez le programme sur le site officiel de la Villa Gillet :
http://www.villagillet.net/portail/air/presentation/
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mardi, mai 21, 2013
Juan Gabriel Vásquez
"On pouvait facilement admettre qu'il avait relu les lettres du vieux Konrad le matin où on père était venu le voir ; j'ai imaginé la fraîcheur du ressentiment, l'actualisation du mépris ; j'ai imaginé Enrique se remémorant ces textes pendant que mon père parachevait son petit discours de contrition. Mais surtout j'ai imaginé le cours d'une vie consacrée à la reconstitution documentaire de scènes d'une autre vie. C'était à cela que s'était voué Enrique : les documents qu'il avait rassemblés étaient son lieu dans le monde." Juan Gabriel Vásquez, Les dénonciateurs, Actes Sud, 2008 pour la traduction française
C'est avec ce roman que les lecteurs ont, en 2004, découvert l'auteur colombien Juan Gabriel Vásquez. Depuis, ils ne le lâchent plus !
Nous aurons le plaisir de le rencontrer et de proposer une lecture publique de plusieurs de ses romans, dimanche 9 juin à 11h, en partenariat avec la librairie Un jardin de livres (sur le stand de la librairie, dans le cadre de la Comédie du livre de Montpellier).
Pour en savoir plus sur cet auteur, consultez le blog de l'afcm
http://www.amitiesfrancocolombiennesmontpellier.blogspot.fr/
Consultez également sur ce blog la présentation de son dernier roman, Le bruit des choses qui tombent (El ruido de las cosas al caer) par l'un de nos lecteurs, Carlos Tous
http://versionlibreorg.blogspot.fr/2012/10/juan-gabriel-vasquez-el-ruido-de-las.html
Vous pourrez également assister à deux autres entretiens avec Juan Gabriel Vásquez sur la Comédie du livre :
vendredi 7 juin à 11h : entretien avec Karim Benmiloud et Carlos Tous (Université Montpellier 3, site St Charles)
samedi 8 juin à 15h30, espace Pierre Torreilles
http://www.coeurdelivres.fr/comedie-du-livre/edition-2013/carte-blanche-a-mathias-enard.html
C'est avec ce roman que les lecteurs ont, en 2004, découvert l'auteur colombien Juan Gabriel Vásquez. Depuis, ils ne le lâchent plus !
Nous aurons le plaisir de le rencontrer et de proposer une lecture publique de plusieurs de ses romans, dimanche 9 juin à 11h, en partenariat avec la librairie Un jardin de livres (sur le stand de la librairie, dans le cadre de la Comédie du livre de Montpellier).
Pour en savoir plus sur cet auteur, consultez le blog de l'afcm
http://www.amitiesfrancocolombiennesmontpellier.blogspot.fr/
Consultez également sur ce blog la présentation de son dernier roman, Le bruit des choses qui tombent (El ruido de las cosas al caer) par l'un de nos lecteurs, Carlos Tous
http://versionlibreorg.blogspot.fr/2012/10/juan-gabriel-vasquez-el-ruido-de-las.html
Vous pourrez également assister à deux autres entretiens avec Juan Gabriel Vásquez sur la Comédie du livre :
vendredi 7 juin à 11h : entretien avec Karim Benmiloud et Carlos Tous (Université Montpellier 3, site St Charles)
samedi 8 juin à 15h30, espace Pierre Torreilles
http://www.coeurdelivres.fr/comedie-du-livre/edition-2013/carte-blanche-a-mathias-enard.html
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mardi, avril 30, 2013
Station service, de Anne Bourrel
L'auteure,
Anne Bourrel, est née en 1970. Après des études de lettres, elle
se consacre aujourd'hui à l'écriture de romans, pièces de théâtre
et nouvelles. Elle organise également des ateliers d'écriture.
Un
bordel à La Junquera, nommé le Gran Madam's. L'héroïne du
roman, une étudiante en lettres roumaine nommée Bégonia, s'est
retrouvée coincée là et vit de la prostitution. Elle tient grâce
à la drogue et à l'alcool.
Cet
extrait, situé au tout début du roman, en donne le ton :
« Son
regard enfle.
Il
défait son pantalon, je fais tomber les bretelles à paillettes. Je
fais glisser la culotte, il garde sa chemise à carreaux sur le dos,
il enfile le plastique sur son truc. J'ai les yeux qui voient pas, je
vole, je flotte, je me mets ailleurs.
Il
entre, s'affale, son souffle s'accélère, ses coups aussi, ça va
durer longtemps, je suis secouée comme un arbre, secouée, secouée,
secouée. »
Le
lecteur est un peu surpris par cette description assez rude et très
réaliste.
Un
peu plus loin, Bégonia décide de fuir cet endroit de perdition avec
son souteneur. Tous deux, accompagnés de leur homme de main, le Chinois, partent pour travailler dans un bordel de
luxe. Sur leur route, ils rencontrent Marielle, une jeune fille un
peu paumée qui a fugué et leur demande de la raccompagner jusque
chez elle. Une aventure commence pour le trio. Ils aboutissent dans une station service près de
Carcassonne, et découvrent le quotidien un peu terne de la jeune fille.
Peu
à peu, ils se rendent compte qu'elle cache une grande souffrance.
Au
fil de l'histoire, Bégonia va beaucoup évoluer et peut-être même découvrir
l'amour.
Ce
roman, qui peut paraître rude au premier abord, est en fait agréable
à lire grâce au langage parlé et surtout grâce à l'humour qui le
traverse. Nous sommes face à une tragédie grecque adaptée à notre
contemporanéité.
Nous
recommandons ce roman à la traduction.
Claire
Amiel
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
lundi, avril 22, 2013
La France sur le salon du livre de Bogota
Quatre ans après l'invitation de la France à la Foire du livre de
Bogota, dont la 26e édition se déroule du 18 avril au 1er mai, le livre
en français se maintient difficilement malgré les efforts faits pour
l’apprentissage de la langue et la résistance de la librairie française.
plus d'infos sur
http://www.francelivre.org/Actualites/Carte-blanche-a-Livres-Hebdo/Temps-de-solitude-pour-le-livre-francais-en-Colombie
plus d'infos sur
http://www.francelivre.org/Actualites/Carte-blanche-a-Livres-Hebdo/Temps-de-solitude-pour-le-livre-francais-en-Colombie
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
jeudi, avril 18, 2013
Colloque international de littérature
Un colloque international de littérature aura lieu ce vendredi 19 avril à la Cité universitaire à Paris. Avec un programme très intéressant !
Pour plus d'informations, consultez ce lien.
http://mal217.org/ai1ec_event/ix-coloquio-internacional-de-literatura/
Pour plus d'informations, consultez ce lien.
http://mal217.org/ai1ec_event/ix-coloquio-internacional-de-literatura/
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
samedi, mars 23, 2013
Salah Stétié
Nous avons lu Salah Stétié :
un colloque sera consacré à ce grand auteur le jeudi 4 avril à la BNF !
Petit auditorium (hall Est)
Entrée Ouest
Quai François-Mauriac, Paris 13e
Salah Stétié, né à Beyrouth en 1929, est l'un des principaux poètes et essayistes contemporains de langue française. Auteur d'une cinquantaine de livres, poésie et prose, il a également collaboré avec de nombreux artistes à la création de livres d'artiste. L'ensemble de ces derniers ouvrages (où l'on retrouve, entre autres, les noms d'Alechinsky, de Tapiès, d'Ubac, de Velikovic, de Titus-Carmel, de Hollan, etc.) font actuellement l'objet d'une grande exposition au Musée Paul Valéry de Sète). Une autre exposition regroupant des manuscrits, des oeuvres sur papier et de nombreux documents relatifs à l'oeuvre et à la vie du poète se tient actuellement à la Galerie des Donateurs de la Bibliothèque nationale de France.
Voici le programme du colloque :
matin
10h00 > Ouverture
Bruno Racine, président de la BnF
Président de séance de la journée : Daniel Leuwers, professeur émérite à l’Université François-Rabelais, Tours
10h15 > La donation et l'exposition Salah Stétié à la BnF
Marie Minssieux, commissaire de l'exposition
10h30 > Entretien avec Salah Stétié
Daniel Leuwers
11h00 > « Salut à Salah »
Michel Deguy, poète
11h15 > Lectures
Christian Gonon, sociétaire de la Comédie française
11h30 Pause
11h45 > La poésie de l’étranger
Michael Edwards, de l’Académie française
12h15 - 12h45 > Salah Stétié, le monde et le mot, noyau d’une méditation
Béatrice Bonhomme, professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis
après-midi
14h30 > Salah Stétié, poète du feu
Jean-Yves Masson, professeur à la Sorbonne
15h00 > Salah Stétié : le dialogue avec la couleur
Maïthé Vallès-Bled, directrice du musée Paul Valéry de Sète
15h30
Lectures
Christian Gonon
15h45 Pause
16h00 > Une vie en Mémoires
Jean-Luc Barré, éditeur, directeur de la collection Bouquins, éditions Robert Laffont
16h30 > Transparence du bleu
Pierre Brunel, Professeur honoraire à la Sorbonne
17h00 > Arabesques autour de Salah Stétié
d’Alain Rey, écrivain lexicologue
17h30 - 19h > Concert
Julien Jalal Eddine Weiss
Attention : l'exposition au musée Paul Valéry se termine le 31 mars. Courez-y !
http://www.museepaulvalery-sete.fr/salah_stetie_et_les_peintres.php
un colloque sera consacré à ce grand auteur le jeudi 4 avril à la BNF !
Petit auditorium (hall Est)
Entrée Ouest
Quai François-Mauriac, Paris 13e
Salah Stétié, né à Beyrouth en 1929, est l'un des principaux poètes et essayistes contemporains de langue française. Auteur d'une cinquantaine de livres, poésie et prose, il a également collaboré avec de nombreux artistes à la création de livres d'artiste. L'ensemble de ces derniers ouvrages (où l'on retrouve, entre autres, les noms d'Alechinsky, de Tapiès, d'Ubac, de Velikovic, de Titus-Carmel, de Hollan, etc.) font actuellement l'objet d'une grande exposition au Musée Paul Valéry de Sète). Une autre exposition regroupant des manuscrits, des oeuvres sur papier et de nombreux documents relatifs à l'oeuvre et à la vie du poète se tient actuellement à la Galerie des Donateurs de la Bibliothèque nationale de France.
Voici le programme du colloque :
matin
10h00 > Ouverture
Bruno Racine, président de la BnF
Président de séance de la journée : Daniel Leuwers, professeur émérite à l’Université François-Rabelais, Tours
10h15 > La donation et l'exposition Salah Stétié à la BnF
Marie Minssieux, commissaire de l'exposition
10h30 > Entretien avec Salah Stétié
Daniel Leuwers
11h00 > « Salut à Salah »
Michel Deguy, poète
11h15 > Lectures
Christian Gonon, sociétaire de la Comédie française
11h30 Pause
11h45 > La poésie de l’étranger
Michael Edwards, de l’Académie française
12h15 - 12h45 > Salah Stétié, le monde et le mot, noyau d’une méditation
Béatrice Bonhomme, professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis
après-midi
14h30 > Salah Stétié, poète du feu
Jean-Yves Masson, professeur à la Sorbonne
15h00 > Salah Stétié : le dialogue avec la couleur
Maïthé Vallès-Bled, directrice du musée Paul Valéry de Sète
15h30
Lectures
Christian Gonon
15h45 Pause
16h00 > Une vie en Mémoires
Jean-Luc Barré, éditeur, directeur de la collection Bouquins, éditions Robert Laffont
16h30 > Transparence du bleu
Pierre Brunel, Professeur honoraire à la Sorbonne
17h00 > Arabesques autour de Salah Stétié
d’Alain Rey, écrivain lexicologue
17h30 - 19h > Concert
Julien Jalal Eddine Weiss
Attention : l'exposition au musée Paul Valéry se termine le 31 mars. Courez-y !
http://www.museepaulvalery-sete.fr/salah_stetie_et_les_peintres.php
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mercredi, mars 20, 2013
Le site internet de l'afcm
La semaine culturelle 2013 de notre association a été un succès !
Merci à toute l'équipe ! Merci à vous tous qui avez participé !
Notre nouveau site internet est en ligne
http://amitiesfrancocolombiennesmontpellier.fr/
Il est encore en construction. Toutes vos critiques constructives seront les bienvenues !
Vous pouvez aussi consulter le blog de l'afcm
http://www.amitiesfrancocolombiennesmontpellier.blogspot.fr/
ainsi que notre page facebook
https://www.facebook.com/pages/AFCM/483621001698823?fref=ts
Et bien sûr, continuez à visiter régulièrement ce blog !
Merci à toute l'équipe ! Merci à vous tous qui avez participé !
Notre nouveau site internet est en ligne
http://amitiesfrancocolombiennesmontpellier.fr/
Il est encore en construction. Toutes vos critiques constructives seront les bienvenues !
Vous pouvez aussi consulter le blog de l'afcm
http://www.amitiesfrancocolombiennesmontpellier.blogspot.fr/
ainsi que notre page facebook
https://www.facebook.com/pages/AFCM/483621001698823?fref=ts
Et bien sûr, continuez à visiter régulièrement ce blog !
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
jeudi, mars 07, 2013
Les oreilles du loup, de Antonio Ungar
Dans Les oreilles du loup le monde de l'enfance se mêle à l'écriture de l'adulte pour raconter 6 ans de la vie d'un petit garçon.
Face à la réalité : la séparation des parents, l'absence du père, la tristesse de la mère, l'incompréhension à l'école, les difficultés matérielles, la méchanceté de la grand-mère...l'enfant se réfugie dans un monde hybride ou rêve et imagination se confondent.
Sur un territoire colombien qui va de la savane au Rio Magdalena, des Llanos Orientales à l'intérieur des terres, c'est un parcours d'initiation au bonheur que nous raconte Antonio Ungar d'une voix fraîche et limpide.
La vie, elle est dans les savanes, les plaines, les montagnes, autant de territoires de liberté, immensités colorées et rassurantes qui s'opposent à "la terrible grande ville du froid", espace gigantesque mais cloisonné, surveillé, en ruines, où le ciel est bas, où on voit la misère.
La ville est en négatif mais omniprésente, inévitable.
On prend plaisir à lire cette tranche de vie qui, entre naïveté et lucidité trouve le ton juste pour parler d'un petit garçon et d'un pays.
Michèle Montagut
Les oreilles du loup, Antonio Ungar, Paris, Points, 2004 pour la traduction française
Face à la réalité : la séparation des parents, l'absence du père, la tristesse de la mère, l'incompréhension à l'école, les difficultés matérielles, la méchanceté de la grand-mère...l'enfant se réfugie dans un monde hybride ou rêve et imagination se confondent.
Sur un territoire colombien qui va de la savane au Rio Magdalena, des Llanos Orientales à l'intérieur des terres, c'est un parcours d'initiation au bonheur que nous raconte Antonio Ungar d'une voix fraîche et limpide.
La vie, elle est dans les savanes, les plaines, les montagnes, autant de territoires de liberté, immensités colorées et rassurantes qui s'opposent à "la terrible grande ville du froid", espace gigantesque mais cloisonné, surveillé, en ruines, où le ciel est bas, où on voit la misère.
La ville est en négatif mais omniprésente, inévitable.
On prend plaisir à lire cette tranche de vie qui, entre naïveté et lucidité trouve le ton juste pour parler d'un petit garçon et d'un pays.
Michèle Montagut
Les oreilles du loup, Antonio Ungar, Paris, Points, 2004 pour la traduction française
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
vendredi, mars 01, 2013
Colombi'Arts
Littérature et arts colombiens seront à l'honneur pour l'inauguration de la semaine culturelle de notre association Amitiés franco-colombiennes de Montpellier, jeudi 15 mars 2013 (salle Jacques Ier d'Aragon, Montpellier, tram 1, 3 et 4 Rives du Lez).
L'ouverture se fera en effet autour des expressions artistiques urbaines en Colombie :
le comité de lecture, exceptionnellement ouvert au public, réfléchira autour des questions suivantes :
La littérature colombienne contemporaine : la ville racontée par les arts
L'ouverture se fera en effet autour des expressions artistiques urbaines en Colombie :
le comité de lecture, exceptionnellement ouvert au public, réfléchira autour des questions suivantes :
La littérature colombienne contemporaine : la ville racontée par les arts
Comment les arts plastiques,
la musique, la danse ou le cinéma contribuent-ils à revitaliser le tissu narratif ?Peut-on
parler d’une nouvelle génération littéraire en Colombie ?
En quoi les stratégies narratives de cette « génération »
sont-elles novatrices ? La présentation de quelques ouvrages
nous donnera l’occasion d’en discuter.
La conférence de Natalia Ruiz-Poveda, historienne de l'art, nous permettra d'en savoir plus sur l'art urbain en Colombie :
L’art
dans la rue : nouvelles expressions de la contreculture
colombienne
De quoi
parle-t-on lorsque l'on évoque « l’art
urbain »? Quel rôle joue-t-il dans
nos sociétés et dans la culture colombienne? Quel est le contexte
dans lequel il a lieu ? Nous étudierons les thèmes généraux de
ces manifestations artistiques, les techniques utilisées, le lieu où
il se produit et son importance dans la société. Nous verrons
également quels sont ses liens avec la contreculture colombienne,
comme le hip hop ou le punk, et nous l’illustrerons avec les œuvres
de deux collectifs actifs aujourd'hui à Bogotá : Toxicómano y
Excusado Printsystem.
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mardi, février 19, 2013
Congreso Iberoamericano de Literatura Infantil en Bogotá
"La capital colombiana será escenario del 5 al 9 de marzo del
segundo Congreso Iberoamericano de Lengua y Literatura Infantil y
Juvenil (Cilelij) que albergará a más de 50 escritores que discutirán
durante el encuentro sobre la situación de las letras dirigidas a los
niños y jóvenes", informó este lunes la prensa internacional.
para saber más
http://www.telesurtv.net/articulos/2013/02/18/bogota-sera-sede-en-marzo-de-ii-congreso-iberoamericano-de-literatura-infantil-y-juvenil-5815.html#disqus_thread
para saber más
http://www.telesurtv.net/articulos/2013/02/18/bogota-sera-sede-en-marzo-de-ii-congreso-iberoamericano-de-literatura-infantil-y-juvenil-5815.html#disqus_thread
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mercredi, février 13, 2013
Sin remedio, de Antonio Caballero
El
autor
Antonio
Caballero (Bogotá, 1945) es un escritor, periodista y caricaturista
colombiano. Cursó estudios de ciencias políticas en Francia y ha
trabajado como periodista y columnista para diversos medios de
comunicación en Colombia y Europa. Es un gran aficionado de la
tauromaquia y en 1992 escribió el ensayo “Toros, toreros y
público”. En 1999 ganó el Premio Nacional de Periodismo Planeta
por el libro “No es por aguar la fiesta”, una recopilación de
sus mejores notas políticas.
La
obra
Los
lectores de las columnas de opinión de Antonio Caballero,
encontrarán en su novela Sin
Remedio
el mismo tono cáustico e irónico que se ha convertido en el sello
particular de este singular escritor y periodista que aborda sin
tapujos la realidad colombiana con todas sus contradicciones.
Considerada por la crítica como la “gran novela” sobre Bogotá,
Sin
Remedio narra
la historia de Ignacio Escobar, un poeta de 33 años miembro de una
familia de clase alta, quien se debate entre la falta de inspiración
para escribir un buen poema y sus enredos sentimentales con varias
mujeres. La obra, publicada en 1984, se desarrolla en los años
setenta en una época donde ciertos males que hoy aquejan a Colombia,
como el narcotráfico y el secuestro, estaban apenas en gestación.
Caballero
recrea con detalle la vida cotidiana de la aristocracia bogotana
mostrando los contrastes entre una mayoría que continúa aferrada a
sus apellidos, privilegios económicos y prejuicios de clase, y un
grupo de jóvenes militantes “burgueses” que tratan de conciliar
su posición de clase con sus inclinaciones sociales y sus
reivindicaciones políticas de izquierda. Bogotá, con su división
simbólica entre el norte rico y el sur pobre, se convierte no solo
en escenario sino en protagonista de las andanzas de Escobar, quien
transita sin problema por las distintas zonas de la ciudad pasando
tranquilamente de las refinadas fincas de la sabana y los
restaurantes de lujo a los prostíbulos y los bares del mala muerte.
A
pesar de su inercia y casi sin proponérselo, Escobar resulta siempre
presente en el lugar de la acción. El poeta frustrado que solo
quiere un poco de descanso para escribir su poema, se ve enredado en
todo tipo de dramas que van desde simples riñas con la vecina de
arriba hasta un intento de homicidio pasando por episodios de
persecución política, insurgencia y terrorismo. Más que una
víctima de las circunstancias, Escobar es el mártir de su propia
indolencia. A lo largo de la extensa novela, sus familiares, amigos y
amantes no hacen más que echarle en cara su pereza y apatía.
Escobar es un testigo flojo que mira la vida con desgano pero al
mismo tiempo tiene la lucidez para reconocer la hipocresía y la
incoherencia de una sociedad “sin remedio” que intenta
modernizarse en un clima de inestabilidad económica, corrupción y
represión política.
La
novela está disponible en francés bajo el título “Un mal sans
remède”, de la editorial Belfond. Traducción de Jean-Marie
SAINT-LU.
Por
María Inés McCormick
Sin Remedio, Antonio Caballero, ed. Alfaguar, 2006, (Primera edición
1984), 576 pág.
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
vendredi, janvier 04, 2013
Bonne année 2013 !
Souhaitons-nous,
souhaitons à notre comité de lecture une très bonne année 2013,
et la réalisation de tous nos projets !
Depuis plus d'un an déjà
nous nous réunissons chaque mois Espace Jacques Ier d'Aragon à
Montpellier. Nous sommes déjà une vingtaine de fidèles lecteurs et
nous aimerions encore agrandir notre groupe ! Voici un petit
historique et une présentation de notre comité de lecture, destinée
aux amoureux des livres : si vous aimez lire en espagnol et/ou
en français, si vous souhaitez nous faire partager vos coups de
cœur, venez vous joindre à nous !
Ce comité de lecture des
Amitiés franco-colombiennes de Montpellier est né d'une rencontre.
Paula et moi nous sommes connues en février 2011, grâce à Mónica.
J'avais envie que puisse être créée une bibliothèque au sein de
l'Espace Jacques Ier d'Aragon, lieu dédié aux cultures occitane,
espagnole, latino-américaine et portugaise. Paula souhaitait faire
partager son amour pour la littérature et son expérience de la
promotion de la lecture.
L'association AFCM, grâce
à Mónica qui en était alors la présidente, nous a aidée à
définir et à organiser notre projet de comité de lecture. Nous
avons décidé de le consacrer à la découverte des auteurs
français, espagnols et latino-américains, pas ou peu connus de
chaque côté de l'Atlantique. Notre but serait de partager nos
lectures, d'une part, et d'autre part d'aider à la promotion des
œuvres qui selon les membres du comité de lecture mériteraient
d'être traduites (de l'espagnol vers le français, ou du français
vers l'espagnol).
Nous avons peu à peu
développé des liens et commencé à travailler avec :
Languedoc-Roussillon Livre et Lecture, des éditeurs, des revues, la
librairie Un jardin de livres, le réseau des médiathèques de
l'agglomération de Montpellier.
Nous organisons également des
rencontres avec des auteurs et des professionnels de la chaîne du
livre, parfois en partenariat avec d'autres associations ou des
librairies.
Dès octobre 2011, nous
avons constitué un petit groupe de lecteurs, qui nous sont restés
fidèles depuis lors : Franca, Michèle, Claire, Serge et Leti.
Mónica et Claudia, alors présidente et vice-présidente de
l'association, nous ont appuyées et sont rapidement devenues des
fidèles du comité de lecture.
Je veux remercier ici,
chaleureusement, ce groupe de fidèles lecteurs qui, grâce à
leur enthousiasme, leur entrain, leur sens du partage, leur amour des
livres et de la littérature, nous donnent envie à Paula et à moi
de poursuivre l'aventure, d'aller de l'avant et d'être créatives !
Merci également à
Sophie, libraire de Un jardin de livres, qui nous met à disposition
des livres en espagnol et en français et nous fait bénéficier de
ses précieux conseils de professionnelle !
Johanne, Marie-Ange et
Maria Inés sont à leur tour devenues des membres fidèles de notre
groupe de lecteurs.
Patricio, Annie et
Gabrielle se sont également joints à notre groupe.
Les nouveaux venus sont
enfin Carlos, Antonio, Julio et Mariangela (nouvelle vice-présidente
de l'AFCM). Merci beaucoup à tous pour tout ce que vous nous
apportez.
Et ce n'est pas fini !
Nous espérons bientôt accueillir de nouveaux membres !
Par ailleurs, nous avons
la chance d'avoir à notre disposition une belle salle de réunion
grâce à la Mairie de Montpellier.
Que demander de plus ?
Nous nous retrouvons un
samedi par mois autour d'un café (colombien!) et chacun(e) présente
(ou pas) au groupe le dernier livre qu'il (elle) a lu et aimé (ou
pas...). Nous avons ainsi pu sélectionner un certain nombre de
livres à conseiller et à traduire si cela n'a pas encore été
fait. Vous en trouverez une présentation sur ce blog, que nous nous
efforçons de mettre à jour régulièrement, même si nous manquons
parfois de temps... Notre blog ne reflète pas encore totalement,
c'est dommage, la quantité de livres lus ni la qualité de nos
échanges.
Notez que l'idée n'est
surtout pas de nous transformer en critiques littéraires, loin de
là, mais tout simplement de partager et faire découvrir nos coups
de cœur, comme des lecteurs communs et ordinaires que nous sommes !
Cela n'empêche nullement une certaine qualité dans nos échanges,
venez et vous verrez !
Pour cette année 2013
nous avons plein de projets, que nous vous dévoilerons...
patience... peu à peu : rencontres avec un éditeur, une
traductrice, plusieurs auteurs...
Et le comité de lecture
est en lien avec les autres activités de l'association Amitiés
franco-colombiennes de Montpellier !
Nous proposerons
notamment une table ronde dans le cadre de la semaine culturelle de
notre association, du 14 au 17 mars 2013. Cette semaine culturelle
proposera une palette d'activités : expo photos, atelier
cuisine, cours de salsa et de zumba, atelier enfants, ciné-débat,
rencontre littéraire, … et plein d'autres belles surprises !
A ne surtout pas manquer !
Et puis le comité de
lecture sera de nouveau présent sur le festival de cinéma AFCM
version 2013 ! (prévu pour novembre) A noter d'ores et déjà
dans vos agendas !
Je m'adresse aujourd'hui
à vous en tant que co-fondatrice et co-animatrice du comité de
lecture, mais aussi plus largement en tant que directrice de
l'association Amitiés franco-colombiennes de Montpellier. Je veux
dire ici combien je suis ravie de partager mon temps et mon énergie
avec l'équipe AFCM : un groupe très uni,
sympathique, enthousiaste, chaleureux.
En octobre 2011, lorsque
nous avons commencé les réunions du comité de lecture, je venais
de vivre une rupture dans ma vie sentimentale et dans ma vie
professionnelle. Le comité de lecture m'a permis d'aller de l'avant.
Depuis octobre 2012, j'ai l'honneur et le bonheur d'être directrice
de l'association Amitiés franco-colombiennes de Montpellier. Je suis
heureuse d'avancer chaque jour dans la réalisation de nouvelles
activités, d'aller de découverte en découverte, de belle rencontre
en (encore plus) belle rencontre, et de contribuer à développer les
échanges culturels entre la France et la Colombie, et plus largement
entre la Méditerranée et l'Amérique Latine. Les projets sont
nombreux, pour 2013 et pour la suite : nous mettrons toute notre
énergie pour les mener à bien avec les membres du Bureau :
Ruth, Mariangela, Serge et Stéphane.
Pour terminer, j'aimerais
inviter les autres participants au comité à faire partager comme je
l'ai fait ici leur expérience et leurs découvertes littéraires, afin
de donner envie à de nouveaux lecteurs de se joindre à nous et de
venir encore enrichir notre groupe.
Si vous souhaitez en savoir plus : n'hésitez pas, contactez nous !
afcm@hotmail.fr
Vous pouvez aussi laisser ici vos commentaires.
A très bientôt
Rachel Mihault
Vous pouvez aussi laisser ici vos commentaires.
A très bientôt
Rachel Mihault
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
dimanche, décembre 16, 2012
Rencontre avec Stephen Bertrand
Il nous a fait le plaisir de nous lire des extraits de son oeuvre, largement inspirée par ses nombreux voyages à travers le monde et sans doute aussi nourrie de sa grande expérience de formateur en français langue étrangère (il aime l'idée d'"accompagner" ou de "marcher avec"). La thématique de la rencontre est ainsi très importante dans ses oeuvres, tout comme la rencontre texte-photographie.
Avant le colibri
comme pour ouvrir une voix
A la fin son poème se lève et marche.
Luis MIZON
Au premier rêve du rêve
c'était d'eau verte.
C'était calme et sel
aux commissures des vagues
sans bouches.
Et j'étais loin, si loin
de l'herbe-poème,
pas même maté
dans la bombilla du songe.
C'était calme et sel
à l'harmonica des soleils
pas même l'Inca
mais le silence rougeoyant
de la musique sans poitrine.
Au deuxième rêve du rêve,
dorsale, bossale,
vint la geste.
Et c'était la Baleine des baleines,
le grand coup de rien
d'avant la parole
puis cette bouche ouverte
aux fanons constellés de la nuit.
(J'ai pour preuve toujours
le diamant noir du nombril.)
Au deuxième rêve du rêve,
l'eau verte se mit à trembler
près de l'oreille comme abeille
au silence sucré d'une vasque.
Mais j'étais si loin,
que je ne pouvais courir,
je pourrais, je pourrais, c'est pourrir,
j'étais si loin de l'herbe-poème,
pas même mâché
dans la calebasse du son.
Au troisième rêve du rêve,
je tirais mes filets à Punta Arenas,
je tirais des larmes de sel et d'argent
comme des étoiles plates
et mortes.
Presque mortes...
Et c'était peut-être aussi
comme trembler et briller,
scier l'horizon
dans la beauté profonde d'un naufrage.
Au quatrième rêve du rêve,
du plus profond de cette bouche,
de cette bouche dans la baleine,
c'était d'abord un bourdonnement,
lancinant,
comme ces roues voilées à l'arrière des trolleys
qui prononcent toujours les rues de Chisinau.
Au cinquième rêve du rêve,
tout autour,
c'est maintenant la ferveur verte des eaux,
et dans la grand bouche-baleine
une porte de buée,
puis par la serrure des légendes
un grand courant d'air,
quand le rêve me rêve vivant
sous la portada d'Antofagasta.
Au cinquième rêve du rêve,
c'est l'éclipse, l'éclat, l'ici et là,
et la clé clignotante du colibri.
Et à ce craquement perpétuel d'allumette
le ciel reste à jamais bouche bée.
Au cinquième rêve du rêve,
vent-colibri se met à souffler,
chuinte et chante
dans la flûte glacée Chili.
Et, des trous-volcans de la flûte
qui se prend à respirer comme une corne,
des taureaux-volcans-narines de lave noire,
jaillissent des milliers de souffles
avec des mains aux cuivres des jours,
avec des mains de sel et de nuit
pour éclater les roches
sur la peau gercée d'Atacama,
des milliers de souffles
avec des îles-colibris, des fleurs-colibris,
des Andes tendues de pumas,
et des cyclomoteurs d'altitude au grand coeur,
beaux comme des vigognes à 47km/h
pour les parcourir
jusqu'au bec brisé du cap Horn.
Au cinquième rêve du rêve,
c'est aussi un feu d'Araucan
dont on disperse les cendres,
puis l'ombre noires des yeux
où de jeunes filles noient toutes leurs pirogues,
c'est la dispersion du vent près de l'oreille,
des colibris-lampes éclairent
les terriers des viscaches,
et les futurs enfants à naître et à ramper
dans les mines de Chacabuco.
Au sixième rêve du rêve,
c'est Iguaçu,
je suis en sueur
et au soleil insinué des gestes,
des gestes dans les arbres,
je l'entends,
dans cette vaisselle de silence
que brisent les rondas crépitantes des aras.
Au sixième rêve du rêve,
c'est le grand coup de rein de la parole,
et la Cordillère vertébrale qui tient debout,
avec dans la poitrine
la respiration émue
des troupeaux sans clôtures,
avec dans l'oreille,
et l'oreille des yeux,
à jamais,
l'eau verte et bouillonnante
de ma course déboussolée
au javelot magnétique de son bec.
Premiers dits du colibri, Stephen Bertrand, éd. Le Castor astral, 2007
Il nous a également fait partager ses lectures, qui sont aussi variées que l'histoire du National Geographic, l'oeuvre de Blaise Cendrars et celle de Frédéric Jacques Temple, Barrio Flores de Philippe Claudel, Voyage à l'intérieur de l'Afrique de Mungo Park, Water music de T.C Boyle, La marge de André Pieyre de Mandiargues, ou Journal d'un animal marin de René Depestre.
Nous tenons à le remercier ici, et il sait qu'il est sera le bienvenu à toutes nos réunions !
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mercredi, décembre 12, 2012
Hotel DF
-Ya te dije, trozan
cadáveres, no hacen ruido, no despiertan ni molestan a nadie, cortan
la carne en pedazos, pero los huesos no los cortan. Se dice que
estudiaron medicina, es por eso que parecen doctores y no asesinos.
Nada saben los visitantes
extranjeros que se alojan en el Hotel Isabel de la Ciudad de México
sobre los extraños acontecimientos que tienen lugar ahí. Ellos
también son absorbidos por el movimiento de una ciudad que se traga
su imaginación. “La ciudad de la rapiña”, en palabras del
propio autor. Los delincuentes se pasean a sus anchas por los
pasillos y se confunden con la clientela y con los empleados del
hotel. Frank, el Artista Henestrosa llega al hotel por azar, la buena
fortuna le sonríe por unos días y decide aprovecharlos. Es a partir
de su mirada, la mirada de un hombre gris y sin ambiciones, que la
miseria que se vive en la ciudad y en el hotel comenzará a tomar
forma y nos llevará a través de una serie de voces que recorren
ciudad y hotel para encontrar ante ellos la desesperanza.
-Je
te l’ai déjà dit, ils tranchent de cadavres, ils ne font pas de
bruit, ne réveillent personne, ne dérangent personne, ils coupent
la chair en morceaux, mais les os ils ne les coupent pas. On dit
qu’ils ont étudié médicine, c’est pour ca qu’ils ressemblent
à de docteurs et pas de assassins.
Ils ne
savent rien, les visiteurs étrangers qui logent à l’Hôtel Isabel
de la Ville de Mexico, sur les étranges événements qui y ont lieu.
Eux aussi sont absorbés par le mouvement d’une ville qui avale
leur imagination. « La ville de la rapine », selon
l’auteur. Les délinquants se baladent dans les couloirs comme chez
eux et se confondent avec les clients et les employés de l’hôtel.
Frank, el Artista Henestrosa arrive à l’hôtel par hasard, la
fortune lui sourit pendant quelques jours et il décide d’en
profiter. C’est à partir de son regard, le regard d’un homme
gris et sans ambitions, que la misère que les gens vivent à Mexico
et à l’hôtel commencera à prendre forme et nous amènera à
parcourir la ville et l’hôtel à travers une série de voix qui
vont y trouver le désespoir.
Por :
Julio Zárate
Hotel DF, Guillermo Fadanelli, ed. Mondadori, 2010
Hotel DF, Guillermo Fadanelli, ed. Mondadori, 2010
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
Inscription à :
Articles (Atom)