Elles
ne sont pas si nombreuses les filles Prix Nobel de Littérature…
Quatorze sur cent treize prix décernés (12%)… L’afro-américaine
Toni Morrison (née en 1931) fait partie de cette double (voire triple : elle est afro-américaine) élite et c’est bien
mérité.
lundi, novembre 05, 2018
vendredi, septembre 28, 2018
"N'envoyez pas de fleurs", de Martin Solares (Mexique)
Martín Solares est un écrivain, éditeur et
critique littéraire mexicain. Trois de ses livres ont été traduits en français par
Christilla Vasserot, qui est maîtresse de conférences à l’université Paris 3. Grâce
à elle cet écrivain va pouvoir être connu bien plus largement en France, et il
le mérite vraiment !
Vous pourrez les trouver (entre-autre) à la librairie la Géosphère à Montpellier, qui est partenaire de la rencontre-dédicace
organisée par les Collecteurs et Les nouveaux Espaces latinos le mardi 16
octobre, dans le cadre du festival Belles latinas.
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
jeudi, septembre 20, 2018
Les Collecteurs, Saison 2018/2019, ça va bientôt démarrer !
L'été touche à sa fin ? Vous avez dévoré des livres et vous trépignez d'en parler, d'avoir de nouvelles pistes de lecture ? C'est bientôt la rentrée pour Les Collecteurs à Montpellier, alors venez nous rencontrer !
La liste de nos activités cette année
La réunion mensuelle : un samedi matin par mois, deux ou trois heures d’échanges conviviaux autour de nos lectures, en toute spontanéité !
dimanche, septembre 16, 2018
"Un autre monde - Otro mundo", Alfons Cervera (Espagne)
Alfons Cervera, nous l’aimons bien. Marc nous en parlait déjà il y a
quatre ans, après sa lecture de « Tant de larmes ont coulé depuis » et l’an dernier, à
l’occasion de la Comédie du Livre, nous avions participé
activement à l’animation d’une rencontre avec le tandem Alfons – Georges menée par JulienDelorme.
Or,
nous vous le disions dans l'article précédent : la rentrée de La Contre Allée est prometteuse. Après le Nord du monde de
Nathalie Yot, paraîtra début octobre « Un autre monde / Otro
mundo » d’Alfons Cervera, traduit par Georges Tyras.
Françoise qui l’a lu en version originale, a décidé de partager
avec nous sans attendre ses impressions !
dimanche, septembre 09, 2018
"Le Nord du monde" de Nathalie Yot (France)
La
rentrée de La Contre Allée
est prometteuse. On vous parlera bientôt très probablement du
nouveau titre d’Alfons Cervera. Mais là, c’est le premier roman
de NaTYot, oups, pardon ! de Nathalie Yot qui est à l’honneur.
NaTYot
est poète et performeuse, elle
vit à Montpellier. Je l’ai
rencontrée avec son recueil
« Je n’ai jamais été mais il est encore temps ». Et
aujourd’hui, Nathalie
Yot a écrit son premier roman,
dans la même veine que sa poésie. D’ailleurs,
il y a des clins d’œil comme
« Je ne sais pas danser »,
l’un de ses poèmes électros qui est repris par bribes dans
l’un des chapitres...
mercredi, septembre 05, 2018
"Le dernier frère" de Natacha Appanah (Maurice-France)
Le dernier frère a été publié en 2007
aux éditions de l'Olivier. Il a reçu plusieurs prix : le prix du roman
Fnac, le prix des lecteurs de l'Express, le prix Culture et bibliothèques pour
tous, le prix de la Fondation France-Israël.
Le narrateur, un
Mauricien nommé Raj, qui est aujourd'hui un vieil homme, nous raconte une
période de son enfance et plus précisément les moments forts qu'il a vécu avec
un jeune garçon d'une dizaine d'années nommé David, un jeune juif orphelin
originaire d'Europe de l'est qui était emprisonné dans la prison de Beau-Bassin
sur l’île Maurice, durant la deuxième guerre mondiale.
Coach scolaire et universitaire.
Professeure certifiée de l'Education Nationale.
Docteure en Etudes ibériques et latino-américaines.
Auteure.
Présidente d'honneur de l'association Les Collecteurs
mardi, août 07, 2018
« Terminus mon ange » de Lilian Bathelot (France)
« Bon,
ok, j’ai des passades. Au début de cette année, j’ai découvert
l’écriture de Lilian Bathelot par « Simple mortelle ». Ça m’a plu. Et puis Catherine m’a prêté
« C’est l’Inuit qui gardera le souvenir du blanc », ça m’a
botté. Alors à la Comédie du livre, j’ai trouvé « Terminus mon ange », je l’ai pris. Et je l’ai lu en deux soirs,
hier et avant-hier !
Whaouh !
vendredi, août 03, 2018
"Le dernier invité" Anne Bourrel (France) - Bis !
Après Rachel, c'est Françoise qui nous parle du Dernier invité d'Anne ! Quand on aime, on ne compte pas chez les Co-lectores ;o)...
"C’est
sous l’aile de Julio Cortázar, de ses Cronopios et de leur page
blanche qui tue (et tout le sens du livre est là) qu’Anne Bourrel
place son dernier ouvrage, « Le dernier invité » paru au
printemps dernier.
Ce
livre est comme une fuite en avant dont on sait dès le début
qu’elle est inexorable et dont on sent, sans savoir vraiment
pourquoi, que la chute va être dramatique. Le style est nerveux,
précis, rageur à l’image de la rage qui habite la Petite depuis
si longtemps, une rage imprimée dans son corps. Et, comme pour
l’exorciser, elle court, la Petite, dans la garrigue qu’elle
connait si bien. Elle court alors que tout le monde l’attend au
village car aujourd’hui elle se marie. Il y aura beaucoup de monde
et même ce cousin qu’elle n’a pas vu depuis longtemps et que sa
mère a invité. C’est lui le dernier invité.
lundi, juin 04, 2018
"Été 70" de Jacky Essirard (France)
Déjà
dans son premier roman dont nous vous avons déjà parlé, La Solitude du Quetzal, Jacky Essirard nous invitait à parcourir avec lui les méandres des
souvenirs, de la mémoire, et en particulier des impacts toujours
très curieux qu’ont, sur chacun d’entre nous, nos aventures
sentimentales. Peu importe leur durée, l’âge à laquelle on les a
vécues, le nombre d’heures, de jours, de mois ou d’années
passés avec l’alter ego réel ou fantasmé. Peu importe aussi sans
doute ce que nous sommes devenus à la suite de ces aventures et
l’endroit de notre vie duquel nous les contemplons, duquel nous
tentons de rassembler leurs maigres bribes : nous avons juste
l’impression d’avoir été tatoués à vie par une relation dont
les ressorts nous ont souvent échappés. Ces aventures sentimentales
nous poursuivent, nous hantent.
mardi, mai 15, 2018
« Le Camion » de Neige Sinno (France)
Une
lecture à ne pas manquer. Le style est fluide et percutant. Les
personnages juste ébauchés au départ deviennent de plus en plus
nets. Ils ont leur part d’ombre mais ils sont essentiellement
lumineux, touchants. Ce roman décrit à merveille les errances d’un
âge où l’on sent, où l’on sait qu’il faut enfin décider sur
quel chemin partir dans la vie et où, en même temps, les doutes et
les ‘pourquoi donc’ empêchent souvent le mouvement. Un roman
d’initiation à conseiller vivement aux adultes qui disent ne pas
comprendre « les jeunes »...
lundi, mai 14, 2018
"Cette putain si distinguée" de Juan Marsé (Espagne)
Un
écrivain – double de l’auteur ? – est sollicité pour
écrire, sur commande le scénario d’ «un film inspiré d’un
fait réel qui s’était produit des années plus tôt à Barcelone,
un crime horrible qui avait en son temps suscité des conjonctures
nombreuses et très diverses, et dont le mobile, apparemment
passionnel, n’avait jamais été entièrement éclairci ».
Nous
sommes en 1982. Le narrateur, en panne d’inspiration, accepte bon
gré mal gré de revenir sur cette histoire, même s’il mesure bien
la différence entre écriture de scénario et littérature. Ce crime
s’est déroulé en 1949, en pleine période franquiste, et le
meurtrier, un certain Fermin Sicart, travaillait alors comme
projectionniste dans un cinéma de quartier, le cinéma Delicias.
Régulièrement une prostituée venait lui rendre visite dans sa
cabine de projection, et le protagoniste semblait apprécier sa
compagnie, et pourtant on l’a retrouvée un jour morte, étranglée
avec de la pellicule de cinéma, et Sicart a avoué aussitôt en être
le meurtrier.
mercredi, avril 18, 2018
"C’est l’Inuit qui gardera le Souvenir du Blanc" de Lilian Bathelot (France)
Alors
que, lors de l’une de nos réunions mensuelles, nous parlions de
« Simple mortelle », le dernier roman paru de Lilian Bathelot,
Catherine nous a fait passer quelques uns de ses titres plus anciens.
C’est comme cela que C’est l’Inuit qui gardera le Souvenir
du Blanc m’est arrivé dans les mains et que je me suis régalée
de ce roman d’anticipation très réussi, écrit - nous dit-on - à
l’attention des adolescents…
Nous
sommes projetés au printemps 2089, et les antagonismes du monde
actuel se sont cristallisés. Dans les pays du G16, il y a désormais
deux types de territoires : les zones sécurisées où les
citoyens bien intégrés sont tous implantés, c’est
à dire qu’ils ont sous la peau une puce qui leur permet l’accès
à tous les services vitaux et qui permet donc aussi de les pister ;
et les zones franches où vivent ceux qui ne rentrent pas dans le
moule, donc globalement plutôt tous les déshérités. Et puis il y
a tous les pays membres de la Confédération des Nations Premières
qui sont encore habités par leurs peuples indigènes…
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