La nouvelle saison – la 9e ! – est déjà sur les starting-blocks !
Pour votre adhésion 2023/2024, c'est par ici !
Et voilà les dates à retenir dès maintenant...
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Notre
amie Hélène des Collecteurs publie un nouveau livre réjouissant !
Caroline est une jeune femme accompagnatrice d’un congrès international de médecins sur le thème du sommeil. Nous sommes à Kuala Lumpur en Malaisie, en 1998.
Elle est en mission pour « Caducées Tour » pour faire en sorte que ce colloque, dans de somptueux hôtels de luxe (dont la peinture est encore fraîche), se déroule sans accrocs. Elle est accompagnée de Boris, de la belle Sarasvati, et surtout du beau Maxime qui lui fait tourner la tête.
On se balade dans la ville de Kuala Lumpur – alias « Confluent vaseux traduit littéralement – en visitant tout particulièrement les deux fameuses tours Petronas d’une hauteur de quatre-cent-cinquante-deux mètres, et qui font la fierté de ses un-million-six-cent-mille habitants.
Je suis amoureuse est un plaidoyer poétique de l’amour, publié aux éditions Lanskine.
Ce livre est un ensemble de quatre textes où la poésie se cherche comme expérience des énergies de l’amour. Chacun de ces poèmes rythme par l’écriture une étape particulière, une quête, un mouvement vers l’autre, un partage d’énergie jusque dans sa dimension cosmique. Un manifeste vient clore cet ensemble : une invitation à saisir les intentions de cette poésie pulsée.
« Les Poètes ne se reconnaissent pas à leur invention d’une forme nouvelle mais parce qu’ils.elles sont amoureux.ses… »
L’Absolu de ma machine est également publié aux éditions Lanskine.
Qu’est-ce qui fait que nous, lecteurs, allons nous attacher à un apiculteur vieillissant, séparé de sa femme et de sa fille, vivant dans un village déserté par tous sauf par son meilleur ennemi Pachka – qui pourrait être aussi une sorte d’ami – puis quittant son village pour une autre région où il pourra déposer ses ruches à proximité d’un champ, et enfin rejoignant la Crimée pour retrouver un ami apiculteur rencontré lors d’un congrès d’apiculture ?
C’est l’écriture.
« Dès le premier moment aperçu et aimé
instantanément
lui
l’homme interdit
le prêtre
là
devant la foule
Dès le premier moment convaincue
moi
que lui serait
l’homme de ma vie. »
Hélène Honnorat
Et pour en savoir plus sur la cure d'Hélène, rendez-vous sur Babelio, ICI !
... nous disent ses éditeurs.
On se demande tout du long de quel côté de la balance ça va pencher... jusqu'à la fin !
Lumineuse idée, de faire d'une « Susan » éperdue, indispensable et maltraitée, la narratrice de « Sarah quand même » ! Les grands créateurs – et créatrices – ont souvent besoin d'esclaves utiles, tour à tour amantes (très brièvement, ici), confidentes, interfaces entre leur brio et la vie quotidienne… voir Marguerite Yourcenar et Grace Frick, Beauvoir et Bianca Lamblin…
Grâce à Susan, donc, à qui Régine Detambel prête sa plume étourdissante, nous accompagnons Sarah Bernhardt dans les vingt dernières années de son existence, qui ne sont pas les moins tumultueuses. Ne plus être enveloppée de « la gélatine de la jeunesse » n'empêche Sarah ni de foncer ni de séduire. Cette affamée de succès joue tous les rôles, masculins ou féminins (L'Aiglon, Hamlet, Phèdre, Tosca…) À la scène comme dans la vie, la ligne de démarcation entre les sexes ne sera jamais pour elle un obstacle. La différence d'âge non plus. Bientôt septuagénaire elle parcourt les États-Unis, en tournée avec son jeune amant Lou Tellegen, de presque 40 ans son cadet.
Le saccage d’elle-même.
C’est l’une des explications que donne Marie-Hélène Lafon pour expliquer. Expliquer pourquoi cette femme qui vit dans sa ferme, dans cette journée ordinaire, n’arrive pas à se lever de la chaise sur laquelle elle est vissée.
C’est pourtant une journée ordinaire, un samedi de Juin 1967, où l’on va descendre chez ses parents avec ses trois enfants, et pourtant c’est une femme qui est dans l’attente de ce qui va survenir.
Parce qu’il y a la peur. Une angoisse constante, en suspension.
On se dit qu’elle va s’organiser pour partir, que ce n’est pas possible de rester là, humiliée par ce mari sans joie, dont elle connaît le moindre geste, la moindre humeur prévisible, et que tout était programmé.
La peur sourd d’elle, elle est très palpable.
Nomenclature
Espérons une traduction française qui serait bienvenue afin de transmettre cette poésie d’outre-atlantique. Une œuvre aussi communicable qu’un bulletin météo, mais vraiment profonde et mémorable.
Je viens vous parler du dernier livre de mon ami Rubén Sandoval, grâce à qui toute mon aventure mexicaine a commencé il y a déjà une trentaine d’années.
Rubén Sandoval est professeur d’université, chercheur, romancier, poète, dramaturge.
Il publie aujourd’hui son premier recueil de contes, qui nous plonge dans un espace d’étrangeté et d’interrogations.
Ecrit durant la pandémie, on avance dans les récits parallèlement à la crise du Covid.
Une situation inquiétante, des personnages qui s’observent les uns les autres… puis l’action se déroule dans une atmosphère étrange où les mythes, les maléfices, la sorcellerie, des phénomènes inexpliqués, contribuent à nous dérouter… et on accepte de se perdre et de continuer à tenter de déchiffrer les signes qui se présentent à nous en même temps qu’aux différents personnages !
Dans le conte intitulé Encerrados, ils se retrouvent enfermés dans une pièce sur ordre du Gouvernement et ils se questionnent : sommes-nous tous égaux ou certaines personnes valent-elles plus que d’autres et si oui, en fonction de quels critères ? Lequel d’entre nous est-il le plus utile par rapport à la profession qu’il exerce ? Est-il important de jouer un rôle économique ou bien doit-on valoriser la transmission des valeurs et l’amélioration du collectif ?
Et qu’est-ce qui importe le plus quand la fin arrive, quand chacun est confronté à sa destinée. Ou lorsque la situation revient à la normale, est-ce que chacun va reprendre sa vie comme avant ou bien va-t-on changer des choses ?
Dès le premier chapitre, Lucy fait preuve d'un tempérament aventureux : sa mère n'est enceinte que de cinq mois lorsqu'elle prétend pointer le bout de son nez hors de l'abri et commencer à explorer la planète ! L'un des mandarins de l'hôpital où ses parents complètent leurs études (puériculture pour elle, internat de médecine pour lui) met son veto à cette escapade précoce et déclare à la mère affolée : « Finie la station verticale, il va falloir maintenant rester complètement allongée si vous ne voulez pas accoucher d'un enfant qui ne sera pas viable. »
Dansent les arbres
Précédé de
Debùt d’Iwèr
Début d’Hiver
de Paulina Kamakine (France / Gascogne)
éditions MicRomania, 2022
152 p
Cet été, j’ai rencontré ce qui, pour moi, était un petit ovni : le français FALC !
Le français FALC.
Qu’est-ce que c’est ?
Le facile à lire et à comprendre (FALC) est une méthode
qui a
pour but de traduire un langage classique en un langage simplifié.
Le
FALC permet de rendre l’information plus simple et plus claire
et
il est ainsi utile à tout le monde,
notamment aux personnes en
situation de handicap,
dyslexiques, âgées ou encore maîtrisant
mal la langue française.
Aujourd’hui, c’est l’association Inclusion Europe qui rend possible la diffusion de l’outil. Lorsqu’un texte est reconnu FALC, ce logo y est apposé.
Source : Ministère de la culture, section Culture et handicap
Premier rendez-vous de la saison 2022/2023,
c'est le samedi 29 octobre à 14h30 au Gazette Café !
François recevra Coralie Poch pour une séance de lecture, entretien et dédicaces.
Après « Les Quichottes », voyage dans les territoires désertés de la Laponie espagnole, Paco Cerdà revient, toujours à la Contre Allée, avec « Le Pion » (« El Peón »), un livre qui, au vu des ouvrages cités en référence, est le fruit d’un extraordinaire travail d’investigation. Et le résultat est passionnant.
À partir des 77 mouvements de la partie d’échecs qui vit s’affronter en janvier 1962, à Stockholm, deux génies de la discipline, Arturo Pomar « le petit facteur espagnol » et Bobby Fisher, l’américain ambitieux et mégalomane, à partir de cette partie donc, Paco Cerdà tisse une histoire politique et humaine qui nous ramène au temps du franquisme et à celui de la guerre froide.
Nous aimons beaucoup l’écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez chez les Collecteurs !
Nous avions passé un beau moment avec lui, et lu des extraits de ses livres, sur la Comédie du livre 2013.
J’avais lu son dernier roman en espagnol dès sa sortie
Volver la vista atrás, paru chez Afaguara en 2021.
Je viens de le relire dans sa traduction française
Une rétrospective, traduit par Isabelle Gugnon, aux éditions du Seuil, sorti le 19 août 2022.
Ce roman, c’est l’histoire vraie du célèbre réalisateur et homme de cinéma colombien Sergio Cabrera.
Tout commence avec la guerre d’Espagne qu’a vécu ou subi le père de Sergio Cabrera dans sa jeunesse. Son père s’est retrouvé émigré en Amérique Latine avec une partie de sa famille, après avoir fui l’Espagne franquiste. Il a toujours défendu des idées de gauche et a transmis à son fils et à sa fille des idées de lutte sociale. Il les a envoyés tous les deux dans la Chine de Mao pour être formés comme soldats, puis les a poussés à s’enrôler dans la guérilla colombienne.
Juan Gabriel Vásquez raconte l’histoire de Sergio Cabrera comme une rétrospective : il part du moment où Sergio est invité à Barcelone, alors que son père vient de mourir en Colombie, pour présenter une rétrospective de ses films. C’est l’occasion pour lui de retrouver son fils aîné qui vit en Espagne et qu’il voit donc très peu. Et de transmettre. Mais il a beaucoup changé depuis son expérience de jeune guerrillero et il veut transmettre d’autres valeurs à son fils. Des valeurs de paix, de partage, de tolérance.
Nous suivons alors l’histoire de Sergio adolescent parti en Chine et intégré dans le groupe des gardes rouges (dont la mission était de contribuer à implanter l’idéologie prolétarienne).
Après quelques années passées en Chine, leurs parents les font revenir en Colombie, car une fois formés ils vont pouvoir poursuivre la lutte et intégrer la guérilla en Colombie. Là ils vivent une longue période difficile, puis ils seront amenés, peu à peu, à prendre du recul…
Nous comprenons qu’au départ, le père et la mère de Sergio ont décidé de se sacrifier et de sacrifier leur famille pour la lutte, parce que la lutte armée était là pour défendre des idées humanistes, créer une société plus juste, plus égalitaire, où les gens souffriraient moins, … mais à cause de la violence, tout cela a peu à peu perdu son sens…
Je vous parle de ce magnifique roman dans une courte vidéo sur ma chaîneYoutube : c’est par ici !
Rachel Mihault
Une rétrospective, de Juan Gabriel Vasquez, traduit en français par Isabelle Gugnon, éditions du Seuil, 2022
Ce livre, c’est un livre-monde où deux personnages se frôlent, où deux histoires s’écrivent : celle de Caleb, le fils de la guérisseuse au sang corrompu, ombre de l’autre côté de la combe, et celle d’Harry l’écrivain venu se ressourcer afin de pouvoir continuer à écrire. Deux histoires qui vont finir par se rejoindre.
Ils sont deux. Deux hommes africains, originaires d’une contrée considérée comme à l’autre bout du monde – le terme de Zanzibar fait toujours rêver - à se retrouver en asile au Royaume Uni.
Le premier porte un faux nom. Il se fait appeler Rajab Shaaban Mahmud, porte avec lui un sac de vêtements, un coffret en acajou qui recèle un bien précieux, et il est doté d’un conseil – bon ou mauvais on le saura plus tard : en dire le moins possible, et faire semblant de ne pas parler tandis qu’il maîtrise parfaitement la langue.
Le second est un peu plus jeune. Ironie de l’histoire – et on verra pourquoi par la suite – c’est le fils du vrai Rajab Shaaban. Il est arrivé un peu plus tôt au Royaume Uni et vit en tant qu’universitaire à Londres.
Abdulrazak Gurnah va nous faire vivre dans la tête du premier : qu’est-ce qui peut en effet pousser un homme de plus de 60 ans à tout quitter pour demander l'asile dans un pays dont il ne semble même pas parler la langue ? On comprendra plus loin que, après une vie de riche commerçant, il a fait de prison et aspire à la sérénité.
La cabine d’ordonnances littéraires vous permet de repartir avec une prescription personnelle
Le confessionnal de lecture maintient votre attention quelques minutes avec ravissement.
Les douches sonores vous immergent dans un texte court : merci au rectorat de l’Académie de Montpellier!
La radio live permet à des adolescents de faire part aux auditeurs de leur coup de cœur littéraire
Au programme 16 attractions littéraires !
Et bravo aux nombreux bénévoles !
Avis aux auteurs et à tous les lecteurs : être présent pour la prochaine édition si une étape est prévue dans notre belle région !
François Szabó