Bien
qu’assez peu sensible à la BD et au roman graphique j’ai lu et
regardé celui-là avec grand plaisir. D’abord bien-sûr à cause
de Cortázar, mais pas que. Car c’est un bel objet, une belle
réussite éditoriale et esthétique, avec un travail graphique très
nuancé, très beau, avec des ambiances différentes en fonction des
moments du récit.
Il
y a ainsi les ombres vertes du théâtre qui inspirent à Cortázar
le nom des Cronopios, les couleurs vives de la révolution cubaine,
le noir et jaune des images liées à sa mort, les volutes de ses
éternelles cigarettes.