Alors
que, lors de l’une de nos réunions mensuelles, nous parlions de
« Simple mortelle », le dernier roman paru de Lilian Bathelot,
Catherine nous a fait passer quelques uns de ses titres plus anciens.
C’est comme cela que C’est l’Inuit qui gardera le Souvenir
du Blanc m’est arrivé dans les mains et que je me suis régalée
de ce roman d’anticipation très réussi, écrit - nous dit-on - à
l’attention des adolescents…
Nous
sommes projetés au printemps 2089, et les antagonismes du monde
actuel se sont cristallisés. Dans les pays du G16, il y a désormais
deux types de territoires : les zones sécurisées où les
citoyens bien intégrés sont tous implantés, c’est
à dire qu’ils ont sous la peau une puce qui leur permet l’accès
à tous les services vitaux et qui permet donc aussi de les pister ;
et les zones franches où vivent ceux qui ne rentrent pas dans le
moule, donc globalement plutôt tous les déshérités. Et puis il y
a tous les pays membres de la Confédération des Nations Premières
qui sont encore habités par leurs peuples indigènes…