Le dernier récit de Catarina Quia, notes d’un internement
effroyable où « Il devrait y avoir un code qui empêche le psychiatre ou
les infirmiers d’abus si faciles sur le corps. On peut rendre fou et interner à
vie absolument quiconque. Et cela sans même que les proches, hors de toute
information, s’en rendent compte. »
Voie entre enfermement infernal et
salvation, à Mezza, entre deux extrêmes, laissons-la parler :
« Le langage s’absentait.
Elle craignait comme un stylet, et inventait, les métamorphoses de son corps.
Un écran de déjà vécu l’éblouissait par instants, la contraignant à une
gymnastique respiratoire du rêve. A corps perdu. Je pense à toi. Allaient-ils
rentrer sans heurts au port ? pour l’instant ils étaient au creux de la
crête des vagues. »